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Interview with Chikez Diemu, Vice Gouverneur du Katanga
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Gouvernorat de Province du Katanga
254, avenue Kasa-vubu
Commune de Lubumbashi
Lubumbashi
SITUATION GEOGRAPHIQUE |
La province du Katanga est située dans l’hémisphère Sud de la République Démocratique du Congo. Avec ses 496.877 Km² de superficie le Katanga constitue le 1/5e du Congo pour une population estimée à plus de 8 millions d’habitants, soit une densité de 10,89 habitants au Km².
Lubumbashi, la principale ville de la province est le siège de l’administration du Katanga. 4 districts, trois villes et 22 territoires font la grandeur de cette province limitée au Nord par la province du Kasaï-oriental et le Maniema. La province du Katanga fait frontière avec, à l’Est la Tanzanie, à l’Ouest l’Angola et au Sud la Zambie.
ADMINISTRATION |
La province est dirigée par un gouverneur dont la résidence est érigée à Lubumbashi Lubumbashi, Likasi et Kolwezi sont les principales villes . A la tête de chaque ville trône un maire. Les commissaires des districts et les administrateurs des territoires perpétuent l’action du gouvernement dans leurs entités décentralisées.
- Gouverneur : Son Excellence Urbain KISULA NGOY
- Vice-gouverneur en charge de la politique et de l’administration : F. KUNDA MILUNDU
- Vice-gouverneur en charge de l’économie, des finances et du développement :
G. THIKEZ DIEMU
- Maire de Lubumbashi : Floribert KASEBA MAKUNK
PROJETS |
Nommé pare décret présidentiel, le gouverneur Urbain KISULA NGOY préside aux destinées du Katanga depuis le 16 mai 2004. Avec ses deuc vice-gouverneur, le docteur KISULA NGOY s’est fixé comme objectif de son cours mandatce qui suit :
Dans les domaines politique et administratif
- assurer la sécurité et l’ordre public
- faire restaurer l’autorité de l’Etat et faire appliquer les principes d’un Etat de droit pour la sécurisation des administrés ;
- résoudre les conflits de pouvoir coutumier lesquels ont été exacerbés par la guerre,
- contribuer de manière significative à la démobilisation, au désarmément et à la réinsertion,
- assainir et préparer le cadre du processus électoral,
- assainir l’administration publique en Province par la maîtrise des effectifs et des biens de l’Etat.
Dans le domaine de la Justice
- le renforcement des capacités du personnel judiciaire par la formation ;
- la réhabilitation de l’outil judiciaire et l’équipement de la Cour d’Appel et des sept Tribunaux de Grande Instance d’un matériel moderne de travail pour améliorer l’administration de la Justice ;
- l’appui à l’organisation des séminaires et autres forums de sensibilisation à la question des Droits de l’Homme en général et de vulgarisation des droits et devoirs du citoyen Congolais en particulier.
Dans le domaine social
- réhabilitation des hôpitaux de l’Etat construits dans le cadre du plan colonial ainsi que le renforcement aves les institutions sanitaireres privées ;
- appui à la réhabilitation des écoles et des centres de formation sociale destinés à l’encadrement des jeunes filles et garçons ;
- intervention en appui aux actions d’encadrement et de réinsertion sociale des enfants de la rue, véritable bombe à retardement ;
- encadrement social de la femme.
Dans le domaine économique, financier et de développement
La Province du Katanga étant d’une part une entité à vocation minière, agro-pastorale et de pêche et, d’autre part un pôle de développement pour la reconstruction du pays, les ambitions tournent autour des axes prioritaires ci-après :
- appui à l’assainissement du secteur minier par l’application du nouveau Code Minier ;
- contribuer à la lutte contre la fraude sous toutes ses formes et la corruption ;
- promouvoir et encourager la petite et moyenne industrie locale, minière, agro-alimentaire ;
- appuyer la réhabilitation de quelques infrastructures du secteur de l’énergie (eau et électricité) ;
- évaluer les programmes agricoles et d’assainissement dans les villes et territoires ;
- réhabiliter certaines infrastructures routières d’intérêt communautaire et local par le cantonnage manuel ;
- relance et appui à la reprise des activités agricoles, d’élevage, de pêche et de pisciculture.
La province du Katanga était après l’indépendance du CONGO, la province la plus industrialisée du pays. Avec l’Union Minière du Haut-Katanga et ses installations auxiliaires, cette province cuprifère disposait à cette époque déjà d’une variété d’industries dont notamment, les savonneries, les minoteries,les cimenteries, le bonneteries les boucheries. Un chemin de fer dont la santé dépendait presque totalement de l’exploitation minière.
Le cuivre du Katanga est la première ressource minière du CONGO. Le Haut-Katanga constitue la grande ceinture de cuivre sur une superficie de 1.500 Km2 et pendant longtemps la Générale des Carrières et des Mines, « Gécamines »en sigle a été la seule entreprise d’état à s’occuper de l’exploitation et de la commercialisation des minerais de cuivre, de cobalt du Katanga. Aux heures les plus glorieuses, la Gécamines intervenait à près de 70% au budget de l’état. Kipushi, Kolwezi, Likasi et Lubumbashi sont des villes bâties essentiellement grâce à l’essor de l’économie minière.
Associé au minerai de cuivre, le minerai de cobalt sous forme de composés oxydés noirs ou sulfurés, est extrait dans les mines de Kamoto, de Musonoï à Kolwezi, de Kakanda et de Kambove. Dans le gisement de Kipushi, des sulfures de zinc sont associés au minerai de cuivre.
Le Katanga est aussi riche en manganèse. Le gisement le plus important conduit à Kisenge dans le district du Lwalaba près de Dilolo. Le minerai d’étain gît en filons dispersés et beaucoup plus remarquablement à Manono dans le district du Haut-Lomami. La région de Manono renferme aussi des filons aurifères importants. A Shinkolobwe : l’uranium. Le cadnium à Kipushi. Le coltan à Manono. Il va sans dire des milliers de sociétés tel que le Chemin de Fer ont prospérés suite aux effets d’entraînement qu’occasionnait l’exploitation minière. 20 ans après l’indépendance, la Gécamines perd de la vitesse et le Katanga connaît une dégradation de son potentiel économique qui s’est accentuée vers les années 90. De 1990 à 2000, son cadre économique a été dominé par la suspension de la coopération structurelle. La réforme monétaire de 1993 mal préparée a accéléré la décomposition du tissu économique et la désintégration de l’intermédiation bancaire.. .La gestion irrationnelle et la mauvaise politique au pays mettent à genoux la Gécamines.
L’effondrement de la Gécamines, poumon économique du pays entraîne l’arrêt progressif de plusieurs entreprises, des PME, des PMI qui gravitaient autour d’elle.
Agriculture
Mais la province n’est pas seulement minière. Le Katanga est aussi agricole. Surtout dans sa partie Nord et Ouest. Les cultures vivrières tel que le maïs, le riz, le manioc,les arachides les haricots, la pomme de terre, la patate douce se retrouvent dans les districts du Haut-Katanga et du Haut-Lomami.. A Likasi Kolwezi et Lubumbashi, on produit le maïs, le riz, les arachides et la patate douce. Autant que dans le Lwalaba et plus encore dans le Tanganyika.
Les cultures industrielles du tabac, du palmier à huile, du coton ne sont pratiquées que dans les districts du Haut-Lomami, Lwalaba et Tanganyika.
Malgré toutes ces potentialités, les grandes villes de la province ne sont pas suffisamment ravitaillées en produits vivriers. Les unités de production sont presque amorties. Là où elles résistent encore un peu il se pose des problèmes d’évacuations des récoltes. Les routes de desserte agricole sont dans un état de délabrement très avancé..
Pêche
Le réseau fluvial et lacustre de la province du Katanga est tellement poissonneux qu’il devrait couvrir toute la demande nationale en poisson. Mais Les foyers de pêche sont sous exploités, parmi eux citons le lac Moero, le lac Tanganyika, le lac Upemba et le fleuve Congo. Forêt
Dans certains Districts principalement le Haut-Lomami et le Lwalaba, le Katanga regorge plusieurs essences que la menuiserie, l’ébénisterie, la construction,les mines, ou le chemin de fer peuvent utiliser. Les essences les plus recherchées sont le Limba, le Teck, le Kambale, le Wenge, le Kamashi et tant d’autres.
L’industrie
Est variée mais tourne au ralenti. Dans le secteur brassicole et de limonaderie, le Katanga a le privilège d’exporter un nom : Simba ! La bière fournie par les brasseries du même nom. Elle est suivie par la Bralima succursale du Katanga. Deux sociétés s’occupent du tissu dans la province. Sintexkin et Congo textile. Les affaires ici ne roulent pas comme sur des rails. Le Katangais importe du tissu malgré les mesures de protection interdisant l’entrée des tissus imprimés.
Il existe dans la province plusieurs industries de transformation des métaux parmi lesquelles on peut retenir FONDAF( Fonderies Africaines), LATRECA.
INCOMETAL fournit des clous, des vis, des seaux métalliques, des râteaux.
MECELCO construit des wagons et fournit des matériels de construction. Une construction appuyée par deux cimenteries : CIMENKAT et CIMENTERIE DE KALEMIE. L’industrie chimique n’excelle pas au Katanga.En dehors de la Gécamines, il n’existe que quelques savonneries.
En ce qui concerne les mines, depuis la promulgation du nouveau code minier, de petites entre prises minières naissent comme des champignons sur le sol katangais. Et l’on a vu éclore l’exploitation artisanale de l’hétérogénite. L’hétérogénite constitue, en effet, un amalgame naturel de plusieurs minerais en bloc . Il est déclaré sur toute la ceinture minière du Haut-Katanga. Ce secteur du « hand picking » occupe à ce jour près de 60.000 personnes. Loin de redresser l’économie malade, ce phénomène occasionne une remise en question de la politique minière de la province.
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