Algeria: Company Profile of ALCATEL
ALCATEL

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Sector: IT

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Quelle a été l'expérience de Alcatel en Algérie depuis son arrivée dans le pays ?

Alcatel-Algérie est présent en Algérie depuis longtemps, et elle avait quelque peu diminuée ses activités depuis 1990, mais nous sommes définitivement revenus ici en 1998. Alcatel-Algérie est un bureau de liaisons - ce n'est pas un bureau commercial. C'est pour les relations entre nos usines, nos départements Alcatel, les administrations, et nos distributeurs que nous avons en Algérie.

On parle souvent de nouveaux investissements entélécoms, donc quels sont les investissements que vous prévoyez prochainement ?

Nous attendons la nouvelle politique des télécoms, qui implique la privatisation des P&T (en cours actuellement) et la création de Algérie-Télécom. Nous attendons aussi le deuxième opérateur GSM pour l'Algérie. Puisque nous ne sommes pas des opérateurs mais plutôt des fournisseurs d'équipements donc, en Algérie, ce qui nous intéresse est de ramener la nouvelle technologie Alcatel, de l'installer et de la superviser.


Vous travaillez étroitement avec Sonatite, n'est-ce pas ?

Sonatite est notre premier distributeur en Algérie ; ils travaillent presque exclusivement avec nous, et se sont nos distributeurs qui font le commerce pour nous en ce qui concerne les centrales privées des sociétés. Nous travaillons avec Sonatite pour toutes les ventes de PABX, pour toutes ses installations privées. Ils travaillent beaucoup avec les administrations et les sociétés, donc le matériel qu'ils vendent est surtout le matériel d'Alcatel. Il y a aussi plusieurs autres distributeurs qui travaillent avec nous.

Donc ils ont un support de formation technique, technico-commercial et commerciale par Alcatel. Ils ont toutes les formations de notre part pour appuyer leur essor et performance.


Quels sont maintenant les projets d'Alcatel pour développer ce système de télécom?

Nous sommes actuellement en train de réaliser un réseau de démonstration de GSM avec intelligence à Oran, Tlemcen et Mostaganem. Ceci est un projet pilote en cours actuellement et nous avons aussi des ingénieurs qui sont en train d'installer un tel système à Alger, avec les cartes prépayées, les numéros verts et tout ce qui existe avec le système GSM. C'est un réseau que nous avons conçu gratuitement pour les P&T afin de montrer les technologies que nous offrons.


Quel a été le succès de votre réseau pilote ?

Il va démontrer que le matériel est compatible avec n'importe quel autre matériel et avec une technologie élevée, puisqu'en Algérie le GSM mais on n'a pas d'intelligence et l'on ne pouvait pas acheter de cartes prépayées ou obtenir un numéro vert sur le GSM. C'est une démonstration qui va durer une année.

Pensez vous donc faire un appel d'offre pour la deuxième licence GSM

Alcatel n'est pas opérateur, mais nous fournissons des équipements. Donc, ce qui nous intéresse est de s'approcher du futur opérateur GSM et lui offrir notre savoir faire, nos équipements et notre technologie. Voilà notre travail.


Quel est l'avantage compétitif d'Alcatel comparé à d'autres qui essayeront d'aquerir ce marché?

La technologie, le service après-vente et le financement, voilà les trois choses qui vont jouer en notre faveur. Il faut avoir de bons prix, une bonne technologie évolutive qui va avoir les capacités de passer du GSM normal au GPRS, et du GPRS à l'UMTS, par exemple. Avec Alcatel il est possible de passer au GPRS sans modifier ses équipements, en faisant seulement des rajouts, et peut-être passer à l'UMTS sans modifier de grandes parties d'équipements. Donc se sont des équipements évolutifs qui suivent l'évolution de la société et de l'opérateur.


Quel est, d'après vous, le coût et la pénétration potentielle du marché algérien ?

Je crois que dans tous les pays, y compris l'Algérie, la pénétration du marché se fait suivant la technologie que vous vendez et la sécurité du matériel que vous fournissez, soit un réseau fiable et sans problèmes. C'est cela l'intérêt d'un pays en voie de développement - un système qui fonctionne, qui est rapidement réparé si il tombe en panne, et qui prévoit déjà l'évolution sur l'UMTS.


Comment allez vous développer les services locaux ?

Le service est un des apports le plus important pour un opérateur. Si son service est efficace et qu'il offre des services valables, il va augmenter sa part de marché. Il va y avoir une guerre d'abonnés entre Algérie-Télécom et le nouvel operateur GSM - ce sera une course pour augmenter le nombre d'abonnés, et le service sera quelque chose de primordial dans cette stratégie.

Le GSM doit aussi aquérir une intelligence qui le permettra d'offrir des cartes prépayées et des abonnements fixes qui pourront être limités à 300FF ou 400 FF de communication, car la flexibilité est un service très importants pour augmenter le nombre d'usagers.


L'Algérie est un marché jeune qui consomme beaucoup. Quels seraient pour vous le potentiel du marché à l'avenir ?

L'Algérie est un pays jeune. Il a quand même un maximum de 100.000 lignes de GSM, mais l'Algérie a besoin de 2 millions de lignes. Si nous avions ces 2 millions disponibles, elles seraient vendues très facilement.

Actuellement, les P&T ont une demande de puces de GSM de 500.000 lignes, mais il n'y a que 100.000 lignes disponibles. Donc il faut que l'ancien opérateur puisse faire le maximum pour pouvoir installer des lignes GSM. En Egypte, par exemple, ils sont à 2,5 millions lignes, tandis que nous, nous n'en sommes qu'à 100.000 - donc nous sommes très loin de ce dont à besoin la population.

L'Algérie est un pays qui est très ouvert, où il y a énormément de choses à faire. Elle a besoin de 1 million de lignes fixes en ce moment, mais les appels d'offres ne sont pas lancés. On les attend ainsi que l'ouverture du marché à la compétition.


Quels sont vos commentaires concernant la rapidité des réformes du Ministère des P&T ?

Nous n'avons pas à juger si les affaires vont vite ou pas ; on sait comment cela se passe, donc on attend. Toutefois, on souhaiterait que cela se déroule en peu plus vite, et nous espérons que l'appel d'offres de la licence sera bientôt lancé et que l'on continuera rapidement pour les installations. Nous attendons aussi l'installation de l'Agence ART, de régulation des Télécoms, car si un nouvel opérateur rentre dans le marché, il faut qu'il y ait un arbitre entre Algérie-Télécom et cet opérateur, donc il y a de nombreuses structures qui doivent être mises en place.


Concernant l'Internet, comment cherchez vous à augmenter le potentiel d'infrastructures ?

Alcatel est connu comme étant " architecte d'Internet dans le monde ". En Algérie nous avons deux providers qui sont équipés de matériel Alcatel pour l'Internet, soit Soli-Net et Ecos-Net.

L'Internet est tout un ensemble, il faut que la ligne de connexion pour l'abonné soit fiable et il y a beaucoup de choses à améliorer pour que l'Internet soit vulgarisé et que tout le monde puisse utiliser l'Internet en Algérie. Je crois que c'est la volonté du gouvernement justement d'essayer de vulgariser.
Quant à la ligne téléphonique notre but est d'avoir un réseau très net et très facile à utiliser.


Est-ce que vous cherchez à vous mettre en partenariat ou joint-venture avec une compagnie locale?

Nous sommes prêts à entrer en partenariat avec n'importe quelle compagnie pour créer des joint-ventures et améliorer la situation. Nous sommes ouverts à toute proposition, et nous pensons nous associer à Sonatite puisqu'ils ont un département de transmissions qui nous intéresse.

Les marchés de télécoms en Europe sont à la baisse, pendant qu'en Algérie la pénétration est très haute. Dans ce contexte, est-ce que l'Algérie est un marché important à conquérir ?

Bien sûr. C'est très important pour nous, et l'Algérie est un pays très important. Il faut que nous réussissions à la pénétrer et de nous installer.


Est-ce que votre succès au Maghreb vous aidera d'avantage ?

Nous avons eu du succès non seulement au Maghreb mais partout en Afrique et au Moyen Orient. En ce moment nous travaillons avec les P&T, dans les transmissions et dans tous les domaines sauf le GSM et les lignes fixes, donc il faut que nous soyons présent aussi dans ces autres domaines. Alcatel est un équipementier international qui a sa place dans le monde, qui a ses avantages, et nous espérons prendre notre place ici aussi.


Quel a été pour vous un grand défi, et comment l'avez-vous surmonté ?

Il y a toujours des défis dans ce domaine. Mon travail en Algérie est d'essayer de pénétrer le marché algérien au maximum - être parmi les premiers fournisseurs de l'Algérie, voilà notre plus grand défi.


Quel a été votre cheminement professionnel - venez vous d'un secteur technique ou d'un secteur d'affaires ?

Jai travaillé 30 ans chez Alcatel, en France mais aussi en Côte d'Ivoire, au Sénégal, en Egypte, et finalement, je suis ici en Algérie dans mon pays d'origine.


Quel serait un mot final que vous voudriez donner concernant Alcatel et le marché des télécoms algérien ?

Alcatel est ouverte à tout partenariat, et nous n'avons pas de limites. L'essentiel est que notre partenaire trouve ce qu'il demande et que nous trouvions ce que nous cherchons. Que ce soit des partenaires étrangers ou algériens, nous sommes ouverts. Voilà la politique de Alcatel.