Algeria: Company Profile of Credit Populaire D'Algerie
Credit Populaire D'Algerie

Credit Populaire D'Algerie

Sector: Finance

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REPERES SUR L'HISTORIQUE ET L'ACTIVITE DU CREDIT POPULAIRE D'ALGERIE



C. P. A.

HISTORIQUE



Le Crédit Populaire d'Algérie a été créé en décembre 1966 à partir des réseaux hérités des banques populaires de la Société Marseillaise de Crédit, de la Banque d'Algéro-Misr et de la Compagnie Française de Crédit et de Banque.

En 1985, il donna naissance à une banque commerciale, la Banque de Développement Local.

A la faveur de la mise en œuvre du processus de réformes économiques en 1988, il a été érigé en 1989 an Entreprise Publique Economique sous la forme juridique de Société par actions.

Le 7 avril 1997, après avoir satisfait aux conditions fixées par la loi sur la Monnaie et le Crédit, le Crédit Populaire d'Algérie a obtenu son agrément, devenant ainsi la deuxième banque publique à être agréée par le Conseil de la Monnaie et le Crédit.

Le capital social du Crédit Populaire d'Algérie s'établit au 31 décembre 1998 à 13.6 milliards de DA et a évolué comme suit :

1966: 0,015 milliards DA ;

1983: 0,800 milliards DA ;

1991: 5,600 milliards DA ;

1996: 13,600 milliards DA.

Le réseau d'exploitation de la Banque compte 117 agences encadrées par 17 Groupes d'Exploitation.

L'effectif au 31 décembre1998 à 4.224 agents dont plus de 70 % exercent au niveau du réseau d'exploitation.

ACTIVITE

Le Crédit Populaire d'Algérie, en tant que banque commerciale, intervient sur le marché de l'intermédiation bancaire et financière. A ce titre, il traite toutes les opérations bancaires et financières notamment la réception de dépôts du Public, l'octroi du crédit sous toutes ses formes, la mobilisation de crédits extérieurs et souscrit à des prises de participation dans les filiales et sociétés.

La gamme de produits et services bancaires offerts par le Crédit Populaire d'Algérie a connu un développement ces dernières années à travers le renforcement de l'activité monétique, introduite depuis 1990, et le lancement de nouveaux produits tels que le financement des PME/PMI et des micro-entreprises, les crédits immobiliers et les crédits destinés à la clientèle des particuliers.

ACTIVITE DE LA BANQUE

Dans un contexte économique difficile, le Crédit Populaire d'Algérie a amélioré sa position sur le marché en matière de collecte de ressources et de distribution du crédit à l'économie. Ces efforts, conjugués aux mesures prises par le Trésor dans le sens de l'assainissement du portefeuille des créances, se sont traduits par un produit net bancaire de 5.180 millions de DA et un résultat net bénéficiaire de l'ordre de 261 millions de DA en progression par rapport à l'exercice 1997.

RESSOURCES CLIENTELE

Le volume additionnel collecté durant 1998 a été de 23.282 millions de DA, portant le niveau des ressources en dinars à153.892 millions de DA contre 130.610 millions de DA en 1997, soit un taux de croissance de 18 %. Cette performance réalisée grâce à une action commerciale soutenue, se caractérise par une évolution favorable de la structure des ressources tendant progressivement vers la prédominance des dépôts non rémunérés.

La répartition des ressources par segment de clientèle se caractérise par une hausse de deux points de la part relative des dépôts provenant du secteur des entreprises avec un taux de 48 % en 1998 contre 46 % en 1997.

La structure des ressources a poursuivi la tendance favorable enregistrée les années précédentes et marquée par la baisse du poids relatif des dépôts rémunérés qui s'établit à 57 % en 1998 contre 58 % en 1997.

COMPTES CLIENTELE

Le nombre de comptes clientèle en 1998 se chiffre à 847.127 comptes contre 806.691 comptes en 1997, soit une augmentation de 40.436 comptes. Ce flux net a contribué à l'élargissement des capacités de collecte des ressources de la banque.

EMPLOIS CLIENTELE



Le volume des engagements directs de la banque a enregistré une hausse de 10 % pour le secteur privé induite par l'octroi de crédits additionnels destinés au financement de l'exploitation et une baisse conséquente de 42 % au niveau du secteur public suite à la poursuite de l'assainissement du portefeuille des créances.

S'agissant de la structure du portefeuille, l'analyse des données quantitatives fait ressortir une situation tendant vers l'augmentation de la part relative du secteur privé avec un taux de 29 % en 1998 contre 17 % pour l'année 1997.

Concernant les engagements par signature, ils se caractérisent par un taux de croissance de 10 % par rapport à l'exercice précédent.

En matière de provisionnement des créances, l'année 1998 a été marquée par la poursuite des efforts consentis dans la constitution de provisions pour la couverture des engagements risques conformément aux règles prudentielles.

ACTIVITE DE MARCHE

L'année 1998 a été mise à profit pour mettre en place l'organisation de la Direction chargée de la gestion des valeurs mobilières de la banque et les procédures de gestion en la matière.

En termes d'activité, le Crédit Populaire d'Algérie est intervenu sur le marché des valeurs du Trésor à travers les adjudications hebdomadaires et a contribué de manière active à la réussite de la première opération de vente du premier titre de capital.

ACTIVITE INTERNATIONALE



Le volume d'affaires ayant transité par la banque s'est élevé durant l'année 1998, à 692 millions contre 617 millions $ US en 1997, soit un accroissement de 12 %.

Par grande famille de produits, le volume des importations est constitué à hauteur de 68 % de biens d'équipements, de médicaments, de pièces de rechange et d'imputs de production, soit en valeur 473 millions $ US.

En matière de financement extérieur, l'année 1998 a enregistré l'imputation sur les lignes de crédits contractées par le Crédit Populaire d'Algérie d'un volume d'opérations d'une valeur globale de l'ordre de 83 millions $ US entrant dans le cadre de l'importation de biens d'équipements destinés au secteur de la PME/PMI.

Dans l'optique d'une diversification des sources de financement extérieures, trois nouvelles lignes de crédits ont été conclues au courant de l'année 1998.
Cette année a été également consacrée au développement, d'une part, des relations internationales en vue de mobiliser des ressources extérieures adaptées aux besoins de la clientèle et d'autre part, du conseil à la clientèle.

Avec la souscription au capital social de quatre nouvelles sociétés: (la Sétifienne de l'Investissement, la Société d'Investissement, d'Exploitation et de Gestion des Infrastructures Aéroportuaires, le Fonds de Caution Mutuelle de Garantie Risques Jeunes Promoteurs, la Compagnie d'Assurance et de Garantie du Crédit à l'Investissement PME/PMI), le portefeuille des participations de la banque enregistre une évolution en valeur de l'ordre de 30 % par rapport à l'ensemble précédent.

Avec ces opérations, la configuration du portefeuille des participations de la banque se présente comme suit:

PARTICIPATION EN ALGERIE

AMNAL
Entreprise de Services et Equipement de Sécurité 12,50 %

SODITAL
Société de Développement de l'Industrie Touristique 25,00 %

S I B F
Société Interbancaire de Formation 11,11 %

FINALEP
Financière Algéro-Européenne de Participation 20,00 %

SATIM
Société d'Automatisation de Transactions
Interbancaire et Monétique 15,90 %

CAGEX
Caisse Algérienne d'Assurance et
de Garantie des Exportations 10,00 %

S G V B
Société de Gestion de la Bourse des Valeurs 8,33 %

S I H
Société d'Investissement Hôtelier/Club des Pins 6,23 %

ALPAP
L'Algérienne du Papier 14,00 %

S G C I
Société de Garantie du Crédit de l'Immobilier 15,00 %

S R H
Société de Refinancement Hypothécaire 14,33 %

I O B
Société d'Intermédiation en Opérations de Bourse 33,33 %

SEFIN
La Sétifienne de l'Investissement (aéroport de Aïn Amat) 10,00 %

SIEGA
Société d'Investissement, d'Exploitation et de Gestion
Des Infrastructures Aéroportuaires (aéroport d'Alger) 5,00 %

F C M G R C
Fonds de Caution Mutuelle de Garantie Risques
Crédits jeunes promoteurs 6,67 %

C A G C I
Compagnie d'Assurance et de Garantie
à l'Investissement des PME/PMI 12,50 %

PARITICIPATION A L'ETRANGER

B A M I C
Banque du Maghreb Arabe d'Industrie & du Commerce 12,50 %

P F C A / F M A
Programma de Financement du Commerce Arabe 0,10 %

ARESBANK
Arab-Espagno/Bank 6,00 %

Il convient de préciser que quatre sociétés sont en cours de liquidation. Il s'agit de: la Société Civile Immobilière de Chéraga, la Société de trading Algéro-Turque (MEDI-INVESTI), la Société de Trading Algéro Marocaine (MEDITRADE) et l'Union Méditerranéenne de Banque (U M B).

RESSOURCES HUMAINES

De 4.228 agents en 1997, le niveau des effectifs de la Banque est passé à 4.224 employés au 31 décembre 1998, soit une tendance à la baisse des effectifs de l'Etablissement.

En revanche, l'effectif d'encadrement du Crédit Populaire d'Algérie est passé de 1.257 cadres en 1997 à 1.345 cadres à fin décembre 1998 soit + 88 agents représentant un taux d'évolution de la structure d'encadrement de plus de 7 %.

Cette situation traduit la politique résolue affichée par la Banque visant à contenir l'évolution de ses effectifs dans une perspective d'accroissement des seuils de productivité d'une part, et à améliorer les niveaux de qualification et de performance de ses ressources humaines par le relèvement de sa structure d'encadrement d'autre part.

L'importance du nombre d'universitaires recrutés (70 % des nouvelles recrues) atteste de la poursuite de la politique adoptée privilégiant la recherche permanente de profils élevés en vue d'une amélioration continue de la qualité des ressources humaines de l'Institution.

De 4 % en 1995, le taux d'universitaires est passé en 1998 à 17 % traduisant la volonté de la banque de disposer à terme d'un potentiel ressources humaines de qualité.

Quant au programme de formation réalisé en 1998, il a visé principalement le soutien au processus de modernisation des équipements et du fonctionnement des structures, la maîtrise des opérations bancaires, la formation aux nouveaux métiers. Les actions ont porté sur:

Le recyclage du personnel d'exploitation et des correspondants informatiques au progiciel bancaire acquis dans la perspective d'assumer les meilleures conditions de basculement des agences sous la nouvelle solution informatique.

La poursuite de la formation de longue durée auprès d'Instituts et Ecoles Supérieures spécialisées avec comme objectif la préparation des participants à l'exercice des responsabilités au sein des structures internes et par la même assurer les viviers et relèves nécessaires dans les différentes fonctions de la banque.

L'organisation de cycles courts d'adaptation et de perfectionnement aux opérations de banque à l'effet de permettre aux participants d'accéder à une meilleure maîtrise des exigences et aptitudes requises par leurs emplois respectifs.

La participation au programme de formation à l'étranger conduit par l'Ecole supérieure de Banque visant à initier l'encadrement aux nouveaux métiers bancaires et à les doter des outils méthodologiques apportés susceptibles de leur permettre d'améliorer leurs compétences techniques et managériales dans un contexte d'économie de marché.

ORGANISATION ET MODERNISATION DE LA BANQUE

Dans le cadre de la mise à œuvre de son programme d'adaptation au nouveau contexte économique dans lequel évolue le secteur financier et bancaire, le Crédit Populaire d'Algérie a placé l'année 1998 sous le signe de la réorganisation de ses structures d'une part, et la poursuite de son plan de modernisation, d'autre part.

En outre, à l'effet d'assurer une plus grande cohérence et une meilleure efficience dans le fonctionnement des structures du siège de la banque, une réflexion a été engagée autour des conditions et modalités de reconfiguration du schéma d'organisation de la banque.

La poursuite du plan de modernisation de la banque durant l'année 1998 aura été marquée par l'implantation graduelle du nouveau progiciel bancaire orienté vers la gestion dans le cadre de la refonte totale du système d'information en place.

Ce nouveau système, constituant l'ossature du futur système d'information et de gestion de la banque, sera supporté par le réseau de télétransmission en temps réel des données retenu par la communauté bancaire algérienne.

Parallèlement à ces travaux, l'année 1998 a été également marquée par:

Le lancement des études relatives à l'informatisation de la gestion de certaines structures centrales de la banque ;

La préparation des dossiers techniques entrant dans le cadre de la transmission de données et de l'intervention à distance.

Dans le même cadre et en vue de l'externalisation des opérations à faibles valeurs ajoutées, de nouveaux distributeurs automatiques de billets ont été installés dans les principales agglomérations afin de permettre au réseau d'exploitation de s'atteler aux travaux d'assistance et de conseil à la clientèle.