The Republic of Guinea
from Rags to Riches












Mr. Abdelmajid Benjelloun, Directeur Général de la Banque Islamique de Guinée

Interview de

Mr. Abdelmajid Benjelloun,
Directeur Général

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8 Juin 2000

Pour commencer est ce que vous pouvez nous donner les buts et les objectifs et plus globalement l'histoire de la banque islamique de Guinée et les raisons de sons établissement ici ?

La banque islamique de Guinée a été en 1983 par le groupe Dar Emel Islamique c'est à dire la holding qui a son siège à Genève qui est une holding présidé par Mohamed Alhassane Alssaoul qui est le fils aîné de feu Fahissal roi de l'Arabie Saoudite qui est ouvert à l'occident ce qui ne l'empêche pas d'être musulmans. Donc il a pensé à pouvoir apporté sa contribution aux pays du sud du Sahara notamment les pays de l'Afrique de l'Ouest en recommandant son fils de créer 3 banques en Afrique de l'ouest, bien qu'il n'est pas eu l'opportunité de voir ces banques là opérationnelles, son fils Mohamed Alfahissal Alssaoul a concrétisé sa volonté et il a crée successivement la banque islamique de Guinée en 1983, la banque du Sénégal et la banque islamique du Niger. Banques qui ont été créées pas dans un soucis purement mercantile mais dans le soucis d'aider si vous voulez ces populations relativement pauvres pour rehausser si vous voulerz leur niveau de développement économique et sociale. Voilà dans les grandes villes l'objectif de la création de ces banques là, maintenant les produits qui sont dispensés par ces banques là, je vous dirai que ça me fait plaisir de le dire aujourd'hui les banques comme la Cite Banque à New York, comme l'Andro Banque en Hollande s'inspire de la philosophie des produits islamique sur le plan des procédures, parce que on est un peur arriver à la saturation au niveau des banques classiques, au niveau des nouveaux produits bancaires et aujourd'hui l'occident ça me fait plaisir de le dire parce que je suis musulmans s'inspire de ces produits non pas parce qu'ils islamique mais parce qu'ils sont imaginatifs et je vous dirai un peu originaux en ce sens qu'ils arrivent à couvrir des besoins qui ne sont pas couverts par les produits classés. Moi qui suis issu d'une banque classée, d'une filiale de la vérité au Maroc qui s'appelle la banque marocaine pour le commerce et l'industrie, j'ai terminé comme directeur central et inspecteur général avant d'être chargé de restructurer la banque islamique de Guinée en 1997 et j'ai découvert de la banque islamique de Guinée un nouvel apprentissage bancaire c'est à dire un apprentissage bancaire qui est plus humain et social c'est à dire que nos produits, nos philosophie est basé sur l'association, la participation, la location vente, la location d'un certain nombre de produits qui finalement n'existe pas dans les banques classées généralement en Occident de créer des filière pour ça, par exemple la BNP baille, elle ne fait pas directement du léser, la générale elle a crée une filière spécialisé dans à la consommation, soit à lusine. Alors les banques islamiques ils ont le pouvoir de remonter à travers tout le statut tout ça, c'est à dire les produits des banques classées et à côté les produits des banques dites islamiques et sans aucun caractère péjoratif sur le nom islamique en tant que musulman je veux dire l'islam dans notre esprit c'est l'islam modéré, c'est l'islam ouvert, tolérant, c'est l'islam pour le progrès non seulement des musulmans et toute la communauté internationale, donc il s'est trouvé que les actionnaires étaient musulmans on appelle ça banque islamique, demain s'il y a d'autres actionnaires ils pourraient perpétuerai cette banque là sous un autre nom ou l'amender si la nécessité y oblige, mais toujours est il qu'ils vendront des produits islamique quelque soit le nom qui pourrait être donné demain comme raison sociale à ce qu'on appelle aujourd'hui la banque islamique de Guinée ou la banque islamique du Sénégal ou celle du Niger, la philosophie est d'aider la communauté islamique parce qu'il se trouve ici il y a plus de musulmans que le non musulmans, je vous précise une chose c'est que non seulement une partie de nos employés ne sont pas musulmans mais également de nos clients. C'est n'est pas du tout un problème de clivage, religieux qu'on peut imaginer par déformation au niveau de l'information, mais les banques islamiques sont là pour financer les progrès économiques et sociales du pays avec des produits innervants enrichissant ainsi ce que je peux appeler le paysage bancaire et financier du pays.

 Est ce que avant de parler de la clientèle, on peut parler de ces produits spécifiques ?

Il y a la présentation générale de la banque islamique de Guinée, un capital de un demi milliard et demi de GNF reparti entre le groupe BNU barrement islamique, la République financière à Genève, la FIC qui est la banque islamique de développement à Djéda et par des actionnaires, donc cette institution exercice ces activités bancaire en conformité avec les principes islamique c'est ce qui ne dérange autrement si vous voulez au niveau relationnel avec l'environnement économique du pays parce qu'on n'arrive à nous adapté tout en créant la conformité avec les pays islamique, c'est à dire nous ne finançons pas tout ce qui est interdite par la loi islamique, si on parle de loi islamique c'est le pronom, on ne finance pas par exemple l'importation ou la distribution de l'alcool qui n'est pas une bonne chose pour la santé pour moi, donc on ne finance tout ce qui est activité : drogue, ect. ;qui est interdit par toutes les lois évidemment. On ne finance pas et on essaye d'éviter de croiser ce genre de chose tant à titre professionnel qu'à titre personnel, pour vous dire il nous ai arrivé d'avoir des offres de sociétés de commercialisation d'alcool, de jeux, on s'est bien préservé nos principes de le faire. C'est un respect de la volonté de ce qui ont crée cette banque et qui veulent préserver un certain nombre de principes qui sont les leurs, qui sont également les nôtres parce que nous sommes à leur service.

Concrètement au niveau du genre de produits, vous proposez des produits particuliers avec peu d'intérêt ou vous proposez des échelonnements ?

Je vais vous dire une chose, on a des produits d'épargne, on a aussi des produits de crédits, pour ce qui est des produits d'épargne on a le compte particulier, le compte de crise, on a aussi le compte à terme qu'on appelle dans les banques islamiques compte d'investissement, c'est l'esprit de diminuer les capitaux pour pouvoir faire quelque d'utile, on a une série de sous forme d'investissement, on a le compte d'investissement destiné à l'épargne, ça pour les besoins particulier d'une entreprise, on a les comptes d'investissement qu'on a appelé Oumra et Helge c'est à dire qu'on essaye d'amener les gens à épargner pour pouvoir préparer pour leur oumra et helge et on a aussi des comptes d'investissement c'est à dire compte toujours à terme, équipement, c'est un compte où on peut épargner un certain nombre de capitaux et au bout d'une certaine période la banque pourrait signer des contrats être ramener à financer un équipement industriel, commercial ou d'autre comme celui qui a épargné en compte d'investissement d'équipement, on a aussi une série qu'on utilise pas beaucoup ici par faute de capitaux, c'est le compte d'investissement immobilier, c'est un peu un compte à terme qui vous permet de faire une épargne pendant un certain période de bénéficier favorablement d'un crédit pour faire un investissement immobilier. Donc vous voyez que finalement on a toutes les catégories d'épargne compte à terme, compte d'épargne et en plus on a des spécificité de comptes de comptes d'investissement ou à terme qui en fait pousse vers l'équipement, vers l'investissement, vers la création de richesse. On a des comptes un petit peu spéciale qui ont but spécial qui permettent de pousser les parents à investir, ou à titre personnel, s'ils veulent préparer le mariage de leur fille, ou préparer le financement des études de ces enfants, ça couvre à la fois des besoins personnels ou des besoins des entreprises commerciales, voilà un tout petit peu pour les produits d'épargne. Pour ce qui est des produits de crédit, en plus des produits classés qui sont utilisés par toutes banques, nous avons des produits spécifiquement islamiques, alors le premier qui me parait un peu imaginatif qui reflète un peu la philosophie des banques islamique c'est la Morabaha, la Morahaba par définition c'est le financement au plus souvent majoré, c'est à dire c'est un contrat par lequel qu'un client qui veut amener du matériel ou des marchandises demande à la banque d'acheter ces marchandises au prix coûtant et de lui vendre au prix coûtant majoré d'une rétribution négocié, la banque achète au prix coûtant, le client lui paye le prix de son intervention et ce qui constitue un peu le profit, vous voyez la philosophie au lieu que ça soit un intérêt, on achète à un prix, on majeur d'une rétribution en fait pour rémunérer le service, c'est ce qui n'est pas interdit par la loi islamique. En fait c'est une rétribution qui est négocié, vous savez le client quand il veut importer le riz, ils sont tombés d'accord sur le prix d'achat, il dit que vous avez 10% d'intervention ou de service pour avoir acheter le riz pour mon compte au prix convenu et dans la qualité convenu, ça c'est l'objet d'un contrat qu'on appelle l'Oragaha, ça consiste d'ajouter au prix coûtant, le prix de revient une rétribution négocier et c'est ça qui forme notre philosophie c'est que nous appelons le profit c'est un peu une rémunération correspondant à notre intervention au service qu'on rend à la réalisation des opérations.

Quelles sont les conditions pour en profiter ?

Dans les banques classées quand on te impose un taux, en fait on vous impose la marge de rentabilité, par exemple quelqu'un qui va gagner 40% sur une opération dans la quelles il a pas de fond. Il est prêt à venir discuter avec la banque, moi j'ai eu ma création, est ce que vous êtes prêts à financer l'opération, je vous donne 30% de taux de profitabilité, donc c'est intéressant à la rentabilité, on accepte le pourcentage, il accepte de nous rémunérer sur la marge de rentabilité qu'il a, il nous cède sur cette marge un pourcentage, ce pourcentage peut être plus ou moins élevé suivant la marge de rentabilité, il est bien évident que si cette marge de rentabilité est de 10%, ils ne peuvent pas nous donner 10% vous voyez ce que je veux dire, c'est ça la différence avec un intérêt qui est imposé, réglementé, qui n'a pas un objet déterminé. Ici l'objet est déterminé, il n'est pas interdit par la loi islamique, il est d'intérêt économique et social, il apporte de la richesse aussi bien qu'à la banque qu'au client, et les banques se sont inspirées de ces produits parce qu'ils répondent à un besoin pour un certaine de personnes, ça permet de faire de bonnes opérations qui sont initiées normalement favorables parce que si l'opération est bien cadrée il n'y a pas de raison, même si le client n'a pas d'argent l'opération aboutira. Par contre le problème de garantie il devient parfois accessoire en ce sens que la banque elle achète au nom du client, il peut y avoir que cette marchandise disparaisse sans qu'elle ne soit remboursé du financement qu'elle a fait, donc vous voyez que tout ça est un mariage à mon avis, moi qui était dans une banque classique heureux entre les procédure classique et les procédures dites islamiques et je regrette que là où il y a les banques islamiques, ils n'ont pas encore les moyens de vulgariser ces produits dans l'intérêt économique du pays.

Concrètement qu'est ce que vous envisagez pour mettre en place ce désir que vous avez d'avoir ces moyens là ?

Les moyens c'est la confiance de la clientèle, plus les gens comprendrons, vous avez il y a le problème de vulgarisation, il aura de très bonnes choses qui sont reconnues, mais notre chance c'est qu'on se trouve dans un pays à 90% islamique, je pense qu'avec la volonté que nous avons de vulgariser nos produits d'être au service du pays que nous sommes implantés, nous avons comme soucis d'essayer d'aider un petit peu l'économie du pays devait normalement même si c'est un peu long nous permettre au bout du tunnels d'arriver un tout petit peu à nos objectifs.

Est ce qu'on ne va pas dire que vous travaillez dans le même champ que toutes les petites institutions micro bancaires ?

Ca c'est des caisses et nous nous sommes une banque, on a toute l'organisation d'une banque c'est n'est pas la même chose, on ne veut pas concurrencer ce genre de société de crédit mutuel et autres parce que nous voulons nous situer au niveau de nos objectifs c'est dans la peine, encore que ces crédits mutuels et autres peuvent nous former des futures PME, il y a plusieurs stades, c'est à dire l'un est au service de l'autres, si vous voulez ces petites banques peuvent nous amener à la suite des petites entreprises, à près moyennes et pourquoi pas un jour des grandes. Moi je ne voix pas en quoi ça nous gène de voir proliférer ces caisses régionales, c'est le contraire elles sont entrain de participer à sortir de l'informel d'un certain nombre de fonctionnaire qui peuvent demain être nos clients quand ils auront un tout petit peu évoluer et grandis et comme nous pourrions se rabattre vers les grandes banques de la place quand les PME auront grandis, on pourrait peut être aller chez eux pour avoir de bons crédits.
Est ce que vous pouvez nous parlez du nombre de clientèles, de PME que vous avez au sein de la banque islamique de Guinée ?

La banque islamique de Guinée je l'ai pris dans le cadre de la restructuration, vous savez bien ce que c'est, lorsqu'on restructure une banque, on ne part pas à zéro, mais on essaye surtout de mettre en place une nouvelle organisation, une nouvelle stratégie, une nouvelle politique qui en essayant d'avoir une stratégie à moyen et long terme. Donc si vous voulez mesurer les résultats pour dire ce que nous nous représentons aujourd'hui c'est un peu prématuré, mais moi je vous dis la vérité, nous avons eu la confiance notamment du l'USAID qui a vu qu'il s'agit d'une banque comme les autres, elle n'est pas plus expert que les autres et qui nous a fait comprendre que nous accordons une ligne de financement de 1 milliard et demi de GNF à l'époque qui était 1 million de dollar, je pense qui peut se développer, c'est la première ligne qu'il nous a accordé pour financer le secteur agro pastorale et où nous n'étions pas du tout présent et ceux à près un échec constater par des banques un peu plus structurées que nous parce que lorsque vous voulez faire le financement de l'informelle ou de la PME il est évident qu'il faut choisir une locomotive qui est adapté à ça c'est à dire si vous demandez à une grande banque de financer une informelle ça ne l'intéresse pas parce que ça risque d'être au détriment du reste. Alors comme nous on était en restructuration, on avait tout à gagner, nous avons un petit peu accompagné la volonté du gouvernement américain à travers l'USAID et je peux vous assurer qu'on a pratiquement examiner pas beaucoup parce que ça fait à peu près un an et quelque depuis qu'on a signé la convention, sur une cinquantaine de dossier on a pu financer quand même 25 et qui ont porté sur des secteurs si vous voulez n'intéressaient pas beaucoup les banques parce que pour des raisons de proximité, les endroits sont loin de Conakry, c'est à Kankan, à Labé, ou à N'Zérékoré, en deuxième elles sont des secteurs de productions qui sont assez fragiles vue la situation du monde rural ici en Guinée. Mais avec une politique un petit peu rigoureuse on a pu financé a peu près 25 projets, on a un seul retard de paiement sur 25 projets et j'espère que cela continuera pour les futurs projets que nous financerons. Il y a actuellement naturellement je pense que les petites banques peuvent apporter un peu ce qui manque pour financer les secteurs qui ne nous intéresse pas nous les banques et ça pourrait être à l'avantage de l'économie guinéenne d'où la nécessité dépanner ces petites banques et moyennes banques pour qu'elles prennent la part qui les revient dans le financement des projets guinéens. Moi je pense qu'elles ont un rôle à jouer et quand on sait que le secteur informelle pratiquement il représente 80% du PIB, il y a donc beaucoup de travail à faire pour amener le secteur informelle pour l'amener vers le formelle.

Quels sont vos objectifs, combien de clients vous compter à moyen et à long terme attirer, à convaincre de venir au sein de votre établissement ?

Si je vous dis qu'il y a 80% c'est qu'il y a beaucoup parce que je ne peux pas vous citer le nombre puisqu'il y avait 80% de ce qui existe au niveau de l'économie guinéenne.

On vient de démarrer une action, sur 50 demandes on a eu 50% des demandes satisfaites ça prouve que si demain on a 500 peut être qu'on aurait fait 250. Donc il y a un travail à faire, c'est d'aller vers ces gens là, USAID, FICA, KOUSA qui tous s'intéressent au développement agro-pastoral de la Guinée mais en essayant de l'organiser, à mon avis qui est plus important qui n'était pas fait jusqu'à présent. J'essaye d'organiser en faisant un peu d'intégration parce qu'en fait ici tout existe, il y a la production mais parfois il n y a pas de moyen de transport et quand le moyen de transport existe il n y a pas de moyen de stockage ou emballage et quand il y a tout ça, il n'y a pas le moyen de congélation pour pouvoir exporté au bon moment et il y a aussi un organisme guinéen le PCPEA qui fait un excellent travail moi j'ai été étonné de la qualité aussi bien des hommes que cette infrastructure qui est très petite mais qui est pleine d'idée, pleine de bonne volonté qui fait la promotion de l'agriculture et des produits agricole en Guinée pour favoriser les exportations. Moi je pense que c'est ce qui est important c'est pas tellement le nombre d'initiative c'est la qualité de ce que fait les initiatives, j'ai surtout la volonté de pouvoir amener le paysans guinéen à travailler autrement, à s'organiser pour pouvoir vendre et exporter et ça va apporter de l'information et ça permettra de ne pas avoir le gaspillage, parce que par exemple il y a bien des mangues qui se gaspillent ici et pourtant il y a des pays peuvent les acheter à au moins 5$ s'ils arrivent en bon état. Donc tout ça est à organiser, il y a beaucoup à faire dans ce domaine et à mon avis si les gens s'intéressent à l'agriculture ici il faut qu'ils s'intéressent à pousser l'agriculture à venir s'intégrer de la production jusqu'à l'exportation. une seule usine d'emballage ici, il n'y a pas assez usine de congélation, de frigorification, le transport est parfois difficile entre le centre de production et le centre de commercialisation, il y a beaucoup à faire, donc quand quelqu'un s'intéresse à l'agriculture il faudra qu'il s'intéresse à l'agriculture en amont et en avale parce que s'il s'intéresse qu'à un côté il ne fera pas long feu parce qu'il y aura les autres problèmes qui viendront contre carré ces projets et il n'arrivera à grand chose. Par contre si les investisseurs qu'ils veulent investir ici il faut qu'ils s'inscrivent dans une filière et qu'ils essayent de faire un projet intégrer qui part de la production jusqu'à l'exportation là ils pourront gagner de l'argent.

Est ce que vous pouvez nous parler de façon plus personnel de votre parcours, les raisons qui vous ont motivé, la façon d'ouvrir une institution bancaire ?

Je vous dirai une chose c'est que j'ai appris que les américains changeait de carrière ou d'orientation tous les 5 ans en général, moi j'ai mis 28 ans, donc j'ai estimé que j'ai battu tous les records. Je suis venu ici parce que je suis diplômé d'une école de commerce et d'administration des entreprises à Toulouse en France, j'ai été stagiaire de la BIT pendant plus d'un an. Quand je suis rentré, je suis resté un an avant d'être cadre, j'ai été le premier directeur de la banque marocaine de commerce et d'industrie, j'ai l'ai occupé à l'âge de 32 ans, c'était en 78 à près un parcours comme directeur général à Egadir dans le centre sud du Maroc où j'ai été un peu pionnier au niveau de la promotion des secteurs dont je viens de vous parler à savoir l'intégration, ect.on a financé des stations de conditionnement, d'emballage et propriétés. Je suis venu ici parce que j'ai passé dans cette banque depuis 28 ans et puis je me suis dit j'ai eu l'opportunité de lire un journal hebdomadaire économique marocain où j'ai vu que le prince cherchait un manager pour la banque islamique de Guinée, alors j'ai écris, à près je crois qu'ils ont sélectionné un dizaine de tunisien et une dizaine de marocain et compte tenu de ma longue carrière dans le filial marocain où j'ai été à la fois dans l'administration, dans l'organisation, dans l'inspection, dans le commercial, ils ont trouvé que j'avais relativement 4 dispositions de plus que certain pour pouvoir gagner ce pari et sauver cette banque. Et cette banque qui devait être fermé a été restructurée et c'est une banque où l'Etat avait des participations, lorsque les institutions internationales ont constaté les progrès enregistré par cette banque, ils ont recommandé que cette continue s'agissant d'une banque qui constitue la première banque privée de la République de Guinée, c'était un tout petit peu un hommage au courage que les actionnaires privés ont eu en 1983 au moment où les gens ne se bousculaient pas pour investir en Guinée, il faut dire la vérité que nous avons été très encouragé et cet encouragerament nous a redoublé d'effort et je sais que si même on a progressé, nous continuons à penser que nous avons beaucoup de chose à faire, il y a encore des efforts à fournir pour accéder au rang de banques plus importantes. Mais je constate aussi que pendant ces 3 ans la banque a pu quand même doubler ces dépôts hélas qui ne sont pas très importants, elle a pu dégager des résultats équilibrés, c'est symbolique à près des déficits importants, nous le savons tous. En tout cas ce qu'on peut dire c'est que nous avons été encouragés par les autorités politiques, financière et économiques et à long terme je tiens à vous dire que je suppose dans toutes les occasions citer notre banque comme étant la première banque privée de la Guinée et qui souhaite quand même pas être la première à fermer, je pense que les projets que nous avons accompli montre que avec la volonté que nous avons et avec l'aide de la banque centrale de la République de Guinée, M. Cherif Bah gouverneur de la banque nous a beaucoup aidé non pas en nous favorisant mais en essayant de suivre notre part, en essayant de nous éclairer. Jusqu'à présent les choses se passent dans le bon sens et correctement, nous espérons qu'avec la volonté que nous avons nous puissions faire d'autres pas en avant, l'essentiel est t- il dans un pays en développement moi je pense que s'il y a quelque chose à faire il ne faut appauvrir pour enrichir, il n'y a pas beaucoup de banques en Guinée, je crois qu'il y a 7 banques au totale et que chaque banque apporte un peu sa contribution à l'édifice et je pense que la banque islamique vu la base des 3 années passées peut apporté sa contribution.

Pourriez vous nous donner un message final pour nos lecteurs ?

Je pense que la Guinée comme vous l'avez constatez est un pays sympathique, les guinéens ne le sens pas moyen, je pense qu'il faut toujours faire confiance dans l'avenir. les pays en voie de développement sont entrain de s'adapter à ce changement, il faut leur laissé le temps de s'adapter et ne pas trop les bousculer pour s'adapter, il y a une volonté politique de changement, mais cette volonté politique peut parfois se heurter à des résistances montagnes qui peuvent disparaître avec le changement de générations. Moi je continue à penser que c'est un pays où il y a beaucoup à faire, il faut s'avoir c'est simplement le faire, s'adapter, choisir ces partenaires, choisir les secteurs d'activité, c'est un pays où il y a beaucoup d'eau, donc on peut faire des barrages, des centrales pour produire de l'électricité parce que Garafiri ne suffit pas pour toute la Guinée, il y a aussi la pêche, il y a beaucoup de poissons, mais il n y a pas d'infrastructure nécessaire pour accueillir les bateaux, il n'y a pas une usine de congélation, il y a aussi l'agriculture car le pays a des terres qui sont fertiles il faut simplement utiliser méthodes qu'il faut pour voir les productions importantes, il y a le tourisme qui peut être florissant. Il faut tout simplement que les tours opérateurs internationaux s'intéressent un peu à la Guinée, franchissent le cap, prendre le risque comme ont fait les actionnaires de la banque islamique de Guinée depuis 1983, on ne peut pas faire des affaires sans prendre de risque, mais je pense que la Guinée a prouvé dans la sous région une stabilité, les progrès sont entrains de se créer de droite à gauche, il y a eu des changement opéré par le président pour permettre de régler un certain nombre de problème stratégique qui peuvent permettre à la Guinée à aller de l'avant. moi je reste optimiste pour la Guinée et je pense que les gens qui investiront ne regretteront pas parce que c'est un pays où il y a beaucoup à faire, c'est un pays à large potentialité, c'est un pays qui est également minier, il y a la bauxite, de l'or, du diamant, du fer, il y a quand même tout même si à côté il reste encore des problèmes d'organisation, ça c'est tous les pays en voie de développement qui souffre de ce fléau, depuis que je suis arrivé, il y a trois ans de cela, je peux vous dire que ça beaucoup changer et j'espère que ces changements continueront dans le bon sens pour que le peuple guinéen puissent tirer des profits, des potentialités énormes.

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© World INvestment NEws, 2000.
This is the electronic edition of the special country report on Guinea published in Far Eastern Economic Review (Dow Jones Group)
September 28th 2000 Issue.

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