The Republic of Guinea
from Rags to Riches












Mme Sylla Hadja Koumba Diakité, Ministre du Tourisme



Interview de

Mme Sylla Hadja Koumba Diakité,
Ministre du Tourisme, de l'Hôtellerie, de l'Artisanat et de la Culture

Contact:
P.O.Box 1304
Conakry, Guinea
Tel: (224) 453249
Fax: (224) 453676

21 Avril, 2000
Excellence pour commencer, pouvez vous nous donner un aperçu de la politique du tourisme en Guinée, des principes et orientation donnés par le ministère ?

Je vous remercie, je tiens tout d'abord à vous dire que la Guinée est un pays très touristique à l'époque coloniale et qui a attiré plusieurs voyageurs tel que le gouverneur de l'Afrique occidentale française par exemple c'était une destination privilégiée et fréquentée. Aujourd'hui le secteur du tourisme est en pleine restructuration, le gouvernement a décidé de créer un département du tourisme et de l'hôtellerie, le rôle est la part pris par ce département du fait de l'état du secteur est essentiel. En effet le secteur du tourisme est considéré comme une industrie dans le pays, c'est une richesse à part entière et un énorme potentiel touristique existe en Guinée, c'est pourquoi le gouvernement est très favorable à son développement, nous avons pris des mesures concrètes d'accompagnement, il existe dans ce secteur un certain nombre de structure d'accueil par exemple, mais à la date d'aujourd'hui le secteur connaît un développement endenté c'est à dire qu'il attend dans un certain aspects très positifs et dans certains les obstacles et des freins existent, ces obstacles sont notamment culturels, ils existent du fait du manque de préparation que les Guinéens ont pour recevoir le blanc, cela est du également au fait de la colonisation qui a laissé une image et un indicape majeur dans la mentalité Guinéenne. C'est pourquoi la création d'un département et la mise en place d'une réflexion sur la stratégie et la vision politique à mettre en valeur par rapport à ces obstacles est un évènement essentiel, au niveau politique la promotion du développement touristique passe au préalable par la création d'infrastructure, il est évident que des hôtels jusqu'au plus petit réceptif, il existe un manque très important en Guinée. Mais la politique du développement du tourisme passe par la formation des cadres et la mise en place d'un programme entier de culture dans les pays qui s'adresse à tout le peuple de Guinée. Aujourd'hui on peut les objectifs sont parfaitement maîtrisés par les cadres et la direction centrale du département, en fait l'existence de l'office nationale du tourisme a permis de mettre en place notamment deux structures qui accompagnent et qui doivent renforcer les acquis pour que le secteur connaisse un développement important et ceux en collaboration avec les partenaires qui viennent s'installer et accompagner le développement du tourisme en Guinée. L'initiative privée est très importante et elle est favorisée par le gouvernement, la fédération nationale du tourisme vient appuyer en fait la structure de l'office nationale du tourisme, cette fédération s'appuie sur une fédération locale pour agir à la base, il s'agit en fait de mettre en place une politique depuis le ministère jusqu'en bas de la pyramide c'est à dire le village, si je prends l'exemple sur Labé avec son site Ladan, il existe une association qui est en dénombrement de notre structure, elle encadre et met en place de la politique qui est décidé au niveau gouvernemental et qui est mis en place à un niveau local. Notre but est de faire en sorte que les Guinéens deviennent eux même des touristes c'est à dire organiser à long terme une certaine connaissance des attends du touriste et de ceux qu'ils souhaitent trouver en venant découvrir notre pays, en ce moment il existe un certain nombre de circuits qui sont déposés à des groupes mais ils sont surtout destinés à des étudiants des groupes de corporation, il faudrait dire que l'interpénétration est très importante dans notre société, c'est à ce prix que ce secteur pourra se développer et garder un caractère fondamentalement proche des réalités de notre pays.

Excellence quel est selon vous le rôle du tourisme au plan national pour faire connaître mieux la Guinée ?

Le tourisme au plan national est essentiel, il permet pour nos ressortissants eux-mêmes de connaître et de découvrir la Guinée, c'est le cas de la case à palabre, il y a des richesses incroyables et très importantes dans notre pays, il s'agit en fait depuis 1984 date à la quelle le gouvernement guinéen a opté pour la politique de libéralisation du secteur touristique de mettre en place et d'assurer une viabilité au secteur du tourisme, c'est pourquoi comme je le dis fut crée en juillet 84 l'office nationale du tourisme et de l'hôtellerie qui a été renforcé en janvier 88 d'un secrétariat d'état du tourisme et de l'hôtellerie. le schéma directeur est très important, il a été élaboré pour la première fois en 89 et a mis en place la réalisation d'un certain d'objectif dont par exemple la capacité d'accueil de 10 milles chambres qui devrait être mise en place d'ici l'an 2006. Comme je vous l'ai dit nos sites touristiques sont très importants comme Tassana, les îles de Loos, Mamou, Kindia, Dalaba, la région forestière et la haute Guinée, nous y reviendrons peut être plus tard.

S'agissant concrètement du rôle du tourisme, il doit nous permettre au plan international de rentre de la réalité de la Guinée, de ses richesses et permettre ainsi avec l'aide d'un certain nombre de tour opérateurs de vendre l'image du pays, il faut mettre en place une organisation du tourisme de l'extérieur vers l'intérieur c'est à dire se donner les moyens de faire connaître le pays et de lui donner une dimension internationale, il y a déjà un certain nombre de partenaires qui sont en Guinée et qui souhaitent travailler avec nous, je peux vous donner l'exemple de SENS TRAVEL CLUB qui est venu récemment et avec les quels nous avons conclu la venu très prochainement de 300 personnes par une organisation non gouvernementale, ils effectueront en effet une croisière en bateau au moi de septembre, ces personnes sont originaires des Etats Unis et souhaitent faire un parcours quasi initiatique car il existe en Guinée un certain nombre de site négrier, tous les noirs qui ont été déportés jusqu'à Haïti et plus loin, l'on étés parmi les sites qui existent dans notre pays. Nous sommes entrain d'ailleurs de reconstituer ces sites, c'est notamment le cas de Forécariah situé à 100 km de Conakry, nous sommes donc entrain de reconstituer ces sites pour que ceux qui ont le souhait de venir retourner sur les traces de leur parent viennent le faire, ainsi les originaires de la Caroline du Nord par exemple qui ont été embarqué au port de Forécariah pourraient le faire.

Dans quel sens concret comptez vous orienter la politique du tourisme et permettre à celle ci de se renforcer ?

Il est claire que nous devons mettre en place un certain nombre de moyens, nous travaillons à certain nombre de niveau différent, ces améliorations sont par exemple celles qui ont été apportés au réseau routier et c'est également le cas de la télécommunication, pour l'accès à l'eau et à l'électricité, le développement des infrastructures hôtelière comme je vous l'ai dit précédemment notamment la région de la moyenne Guinée ou dans la région de Conakry. Ainsi a été amené à fermement relancer les actions en faveur et sur le plan institutionnel la mise en place d'institution dont nous avons parlé au paravent et de direction nationale du tourisme ont été essentielles. Le schéma d'aménagement touristique du territoire national qui a été élaboré pour la période 94-99 avec l'aide de..et des orientations du schéma directeur de développement sont réactualisées et sont désormais comme je vous l'ai dit tout à fait maîtrisé, il existe par ailleurs un fond de promotion et de développement du tourisme alimenté par les taxes de promotion touristique qui ont été institués, c'est un moyen efficace pour financer la réalisation d'étude et notamment les frais de promotion important que nous mettions en place, nous mettons également l'accent sur l'accueil, sur la promotion des PME hôtelières touristiques, sur l'aménagement des sites, nous avons d'ailleurs identifié 300 sites en Guinée, notamment pas en Guinée part entière en moyenne Guinée. Nous mettons en place des facilités telles que les orientations fiscales qui sont accordés aux opérateurs du secteur, ce sont là autant de moyens concrète de faire avancer le tourisme en Guinée. Je vous ai déjà dit au paravent que la formation, le perfectionnement des professionnels du tourisme est un des éléments essentiels, un syndicat des agents de voyage ont été crée, la fédération patronale du tourisme et de l'hôtellerie a un rôle essentiel, si l'Etat s'est désengagé dans la gestion des structures hôtellerie s'est pour mieux vendre sa dynamique au secteur, ainsi la gestion du grand hôtel de l'indépendance a été confiée à Novotel, celle du Camayenne à Sabena et il existe d'autres hôtels comme le Mariador Palace qui vient d'être créer qui lui-même a été conçu et réalisé par un de nos ressortissants, d'autres hôtels sont en constructions.

Si vous avez des objectifs et si vous pouvez citer un certain nombre de pays en exemple, les quels devraient -ils ?

Oui il est clair que certain pays africain ont fait un progrès remarquable, c'est le cas de la Tunisie, du Maroc pour ne citer que deux, nous comptons également travailler sur un plan bilatéral de façon à nous enrichir de l'expérience de nos frères qui ont réussi par la voix du tourisme à assurer un développement durable dans beaucoup de secteurs, on dit d'ailleurs que le tourisme est une industrie sans cheminé, je crois que cette définition illustre parfaitement la perception que le gouvernement a du tourisme. Nous mettons son développement et l'établissement d'un secteur touristique fort en Guinée parmi les priorités des priorités car si nous en sommes à des bandes de ciments dans ce secteur nous pouvons faire concrètement une liste de site très impressionnante qui demande seulement à être mis en valeur ou à recevoir des infrastructures permettant d'accueillir les touristes. Je crois d'ailleurs que le tourisme vert est un tourisme d'avenir et qu'il nous faut songer à lui réserver une place importante car en effet qu'il s'agisse de la mangrove ou des forêts ou bien des nombreux sites balnéaires il existe un tourisme qui peut attirer des visiteurs ayant des expirations très différentes, en fonction de ce que les pays ont développé il nous faut essayer de développer d'autres types de tourisme et de loisirs qui sont très demandés, pour cela il nous faut nous servir de l'expérience de ceux qui ont développé ce secteur trop rapidement et peut être moins bien que nous puissions le faire pour parvenir à devenir un grand pays du tourisme. Je vous dis donc que l'échange au niveau bilatéral est très important, nous devons rechercher des partenaires, nous devons rechercher la complémentarité, c'est une étape fondamentale pour le développement du tourisme, ainsi trouver un partenariat avec d'autres états peut être une façon pour la Guinée de commencer à avoir un nombre croissant de touristes qui viennent nous visiter, car la Guinée n'est pas très fréquentée. L'exemple du Mali avec Bamako est un autre exemple très parlant ; le tourisme en Guinée est en état embryonnaire, il nous faut concrètement lorsque je parle de complémentarité et de partenariat avec d'autres états chercher à définir un certain nombre de circuit notamment avec le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau ou bien même le Mali et pour quoi pas le Cap Vert, ce tourisme depuis Dakar peut passer par exemple par Labé, il existe également en haute Guinée à Sosobala, à Gnagassola des patrimoines si importants qu'ils aient été érigés comme patrimoine mondial de l'UNESCO comme le balafon par exemple, dans le cadre de cette reconnaissance internationale, le cimetière des colons est aussi un site à Siguiri qui est reconnu internationalement comme un grand intérêt. Donc pour réussir à attirer des touristes et à faire des partenariats avec d'autres Etats, il nous faut résoudre les problèmes liés au réceptifs car le secteur de l'hôtellerie n'est pas très développé, le nouvel hôtel du Mariador est un très bon exemple, il faut continuer dans cette voix mais il existe un certain nombre de site qui ont été reconnu et qui demandent un investissement car si nous avons aujourd'hui identifié tous les hôtels, les restaurants existants dans le pays plus de 2/3 ne sont pas à un niveau pouvant prétendre être capable d'accueillir des touristes.
Pouvez vous nous donner des exemples concrets de certains sites devant être aménagés ou des infrastructures vous dise riez mettre en place.

Comme je vous l'ai dit le schéma directeur a permis de déterminer très précisément les sites et les objectifs qui doivent être atteint pour permettre au tourisme de se développer, le but fondamental est de mettre le tourisme à l'aise et de créer des conditions qui lui permettre de passer un séjour agréable dont il pourra rendre compte à l'extérieur. Concrètement il faut que les professionnels dans les régions établissent et mettent en place toutes les structures d'accueil, la détermination des sites les plus intéressants des circuits et la formation, la mise en connaissance de ce que le tourisme pour les populations, il existe par exemple des cases qui doivent être adapté au touriste car se sont des vecteurs formidables dans le tourisme vert, mais il faut mener des recherches encore plus loin avec la société civile également, avec des organisations non gouvernementales, avec les agences de voyage. Nous avons déjà eu des réunions avec les agences de voyage qui sont au nombre de 30 à pouvoir vendre la destination guinéenne, il y a beaucoup de volonté et d'acceptation, beaucoup de persévérance et de participation venant des professionnels du secteur, des agences de voyage notamment comme je l'ai dit, mais également du prolongement de celle ci par exemple dans les grandes compagnies aériennes, il faut tout le travail associatif sur place soit important à l'intérieur du pays pour investir sur ce secteur un certain nombre de lieux, les réhabilites et faire en sorte que ce qui a été dégradé soit à nouveau très valablement mis en valeur, on citera le cas de la case à palabre à Dalaba ou de la maison du gouverneur qui est un bâtiment à édifice magnifique plein d'histoire et qui doit remis en valeur, rénover pour pouvoir accueillir et répondre à la demande de culture et de savoir de ceux viendront nous rendre visite.

Pour continuer à parler de la politique d'investissement que vous voulez mettre en place quels sont clairement les objectifs dans le domaine des investissements, quel site voulez vous mettre en valeur ?

Nous sommes en rapport et nous avons des réunions avec les bailleurs de fond, la politique d'investissement dans le domaine du tourisme est une politique claire, il s'agit de promouvoir et de déterminer avec la direction nationale du tourisme à un niveau régional les sites qui doivent être mis en valeur. Ce travail de l'office est donc relié par la fédération au niveau des opérateurs qui à travers les médias fait une action de sensibilisation extrêmement importante, il s'agit donc de faire un travail en toile d'araignée, de canaliser tout le pays et de mettre en place la pratique que nous avons décidée lors du schéma directeur. Donc avec à la base des associations locales, des radio rurales, des centres d'accueil pour les touristes, des définitions des sites et des tours les plus intéressants, par exemple la valorisation de Bel air est très intéressant, nous avons un site avec un grand opérateur économique comme Safricom qui un projet qui ne peut pas attendre, le plus était en étude pendant très longtemps, il faut l'actualiser, c'est un projet prioritaire, il existe notamment un projet à Boffa avec la possibilité pour les Américains qui sont intéressés de venir visiter comme je l'avais dit les sites négriers par bateau ou par avion. Il existe des sites sur les îles de Loos qui doivent être mis en valeur, nous devons faire en sorte que des nouveaux opérateurs puissent s'y établir, mais les possibilités en terme de circuit touristique sont très intéressantes à l'intérieur du pays notamment à Dubréka, à Boké, à Mamoun, je vous parlais de Dalaba, dans le Fouta Djallon les villes de Pita et de Labé sont excessivement importante, les villes de la Guinée forestière dont N'Zérékoré sont particulièrement belles, c'est le cas également de Macenta, en bref les sites, les villes et les circuits sont nombreux, en effet le développement du secteur touristique passe par une amélioration et une mise en valeur de ces nombreux éléments. Il faudra donc entre autre mettre l'accent sur des produits tournés vers le tourisme d'aventure, de découverte et le tourisme culturel afin d'avoir aux investisseurs nationaux cette filière qui est le tourisme et qui doit permettre la construction, la rénovation d'établissement des sites, l'aménagement de ces sites et le développement de toute une activité para touristique. Vous voyez donc que les sites ne manquent pas et qu'il y a de très grandes possibilités comme je vous l'ai dit à plusieurs reprises en Guinée pour le tourisme.

Pouvez vous nous donner une idée en terme de marketing des moyens qui sont mis en ouvre pour faire en sorte que la Guinée ait une reconnaissance au niveau international ?

Le rôle fondamental dans ce domaine incombe à l'office qui est en charge de l'aspect marketing, il n'existe pas de statistique à ce sujet, mais l'observatoire du tourisme travail avec ces services techniques pour mettre en place un maximum d'information et de données dans le domaine. Une taxe a été créée au moyen de l'Etat, cette taxe de promotion permet par un prélèvement au niveau des restaurants et des petits réceptifs de mettre en place un système qui a permis de financer des...ainsi que l'envoie d'un certain nombre d'information au tour opérateur, il était tellement prévu de continuer à aller dans les foires internationales pour mettre en avant l'image de la Guinée, cela a été le cas de la réunion d'Hanovre qui est une des grandes réunion internationale. Je tiens également à souligner que la suite que la suite de la représentation que l'ONT a effectué en Tanzanie au congrès de l'ATA en 1998, la candidature de la Guinée a été acceptée pour l'organisation en l'an 2002 de cette rencontre annuelle dans notre pays, je voudrai également rappeler qu'en octobre 1999 l'organisation de la semaine nationale du tourisme à eu un éclat particulier et à permis de montrer l'importance du tourisme sur le plan économique et social. Nous avons procédé également à un certain nombre de rendez-vous tels que la table ronde sur les investissements touristiques et les petites et moyennes entreprises et l'envoie qui avait été organisé au palais du peuple, tous ces éléments s'ajoutent aux opérations de sensibilisations portant sur la mise en place pour le trimestre de cette année les associations locales du tourisme dites ALT au niveau des préfectures qui ont une forte potentielles touristiques où des délégations régionales du tourisme ont été créées au niveau des régions administratives, nous sommes entrain de mettre en place également un système de promotion de notre pays vis à ses ambassades ou les responsabilités au niveau des secteurs de la culture et fait reliés également à la promotion du tourisme et à la recherche des partenaires. Tous ces éléments montrent la volonté politique forte de faire en sorte que le tourisme ait une place conséquente en Guinée et montre la volonté de restructurer un secteur qui a souffert d'une longue période de tartie dans notre pays. Il y a aujourd'hui un véritable intérêt pour ce secteur d'activité, le gouvernement met en place tous les moyens pour y parvenir.

Si vous deviez faire un état des lieux aujourd'hui s'agissant du tourisme en Guinée quel serait-il et quels sont les objectifs, moyens et long termes ?

Il est essentiel lorsqu'on s'intéresse au secteur du tourisme, de mettre en ...le manque du structure et d'infrastructure et le besoin essentiel de rechercher des partenaires et de favoriser le secteur privé, car le secteur privé est celui qui permettre au tourisme en Guinée de connaître une croissance rapide et profonde, beaucoup d'entrepreneur participent déjà à ce mouvement et l'Etat à céder un certain nombre d'infrastructure pour permettre au secteur privé d'établir fermement des bases pour le développement du tourisme en Guinée. Ce désengagement opéré depuis 1984 a connu des hauts et des bas, certains résiliations de contrats mais également certaine source d'espoir, quoi qu'il en soit le développement du secteur touristique devra mettre l'accent certainement comme je l'ai dit sur le tourisme vert qui est un tourisme d'avenir et sur le développement des sites les plus importants du pays et de l'accueil, de la formation, de la promotion de tous les moyens d'amélioration tels que le transport et de la communication, de la mise en place d'agences de voyage, de nombreuses actions de promotions de marketing comme nous en parlions tout à l'heure, bref continuer un mouvement déjà entamé, il s'agit ici de faire fructifier les prémisses et les richesses du secteur du ciment dans le secteur appeler à être demain un secteur phare pour un pays tel que la Guinée. La Guinée a de nombreuses choses à offrir, il est important que nous mettions en place les moyens de nous faire connaître, les moyens de donner à un certain nombre de personnes le désir de venir en Guinée pour se rendre compte de nos potentialités, il ne faut pas oublier l'importance que relève l'artisanat dans notre pays, car les groupements et coopératifs qui existent, fonctionnent plus ou moins normalement mais un certain nombre de personnes se démènent pour y parvenir à faire en sorte que les cultures professionnelles et interprofessionnelles deviennent viables et quelles défendent les intérêts des artisans au niveau préfectoral, régional et national. Il est important que toutes ces organisations, toutes ces structures soient soutenues et parviennent à devenir un vecteur de promotion du tourisme en Guinée, il existe un certain nombre de spécialités et de productions tels les articles en bangous, en routins, le travail du bois qui fond et ont fait à renommer de la Guinée à un niveau international. Nous devons dans tous ces domaines parvenir à rassembler les forces qui existent sans ce pays pour faire en sorte que demain le tourisme soit fort et que la Guinée puisse être fière d'être parvenu à se faire connaître dans le monde et être reconnue comme une destination touristique de valeur.

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© World INvestment NEws, 2000.
This is the electronic edition of the special country report on Guinea published in Far Eastern Economic Review (Dow Jones Group)
September 28th 2000 Issue.

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