Pouvez vous nous donner un aperçu historique du NOVOTEL - Abidjan ?
Le NOVOTEL a ouvert ses portes en 1979. Situé au cœur d'Abidjan, au centre du quartier des affaires du Plateau, nous sommes situés à 20 minutes de l'aéroport International Félix Houphouët-Boigny.
Combien de chambres avez-vous ? Et quels services offrez-vous à votre clientèle ?
Depuis la rénovation, nous avons 176 chambres, incluant 11 suites. A cela, il faut ajouter 20 appartements de 3 et 4 pièces.Nous offrons également à notre clientèle 8 salles de réunion, dont deux modulables. On y retrouve: un business center (accès Internet et secrétariat), un centre de conditionnement physique, un piano-bar, un restaurant de 120 places, un parking souterrain, une navette pour l'aéroport, une piscine extérieur et une boutique.
Quel est la part des employés expatriés et des employés locaux ? Et pour ces derniers est-ce qu'il y a une école de formation ?
Au total, notre établissement compte 124 employés, incluant deux expatriés.Sur place, nous n'avons pas d'école de formation. Mais pour remédier à cette situation, nous utilisons des formateurs en provenance de Paris qui forment nos employés et qui forment sur place des formateurs locaux. Pour NOVOTEL et le GROUPE ACCOR, la formation est primordiale ; chaque année, nous dépensons 20 millions de Francs CFA dans ce domaine, afin d'avoir les employés les plus qualifiés possibles.
Quel est l'évolution des affaires depuis sa création ?
Jusqu'à 1980, les affaires de l'hôtel étaient en forte progression, et ce jusqu'à la chute du commerce du café-cacao. Nous avons fermé nos portes pour quelques mois, en 1998, pour effectuer des rénovations importantes au sein de notre établissement. La réouverture à eu lieu en 1999, et depuis, malgré la situation socio-politique que vit la Côte d'Ivoire, nos affaires sont en constante augmentation.
Il y a peu de temps, vous avez terminé les travaux de rénovation de votre hôtel, en quoi consistaient-ils exactement ?
L'Hôtel, fut rénové de A à Z. Pour les chambres: les moquettes, les toilettes, les systèmes électriques et téléphoniques, les systèmes de climatisation et les aménagements intérieurs. Toutes les salles de réunion, le restaurant, le piano-bar, le business center, la cuisine, la piscine et le sous-sol furent également rénovés, pour permettre un plus grand confort à nos clients. Au total, 18 mois de travaux furent nécessaires pour achever les rénovations, qui ont coûté environ 5 Milliards de Francs CFA.Chaque année, nous investissons en moyenne 5 % de notre chiffre d'affaire, pour assurer à nos clients les meilleurs services possibles.
A la suite de ces travaux, les prix ont-ils connu des augmentations majeures ?
Non, il n'y a pas eu d'augmentations majeures, nous
sommes toujours restés très compétitifs
dans notre catégorie. |
Parmi tous les hôtels du Groupe ACCOR en Afrique, à quel niveau positionnez-vous votre hôtel?
Dans notre catégorie, nous sommes sans aucun doute le meilleur rapport qualité / prix en Côte d'Ivoire.En Afrique de l'Ouest, nous trouvons de très bons établissements, mais nous sommes convaincus d'être parmi les meilleurs - si ce n'est le meilleur - de par la gamme des services que nous offrons à notre clientèle.
Le NOVOTEL est-il avant tout un hôtel pour hommes d'affaires ?
Sans aucun doute ! Notre clientèle se répartit comme suit: 90 % d'hommes d'affaires, 5 % de touristes étrangers et 5 % pour la clientèle diverse.
Parmi vos chiffres, nous avons noté que 5 % de votre taux d'occupation provient du continent Nord américain. Remarquez-vous une progression de ce taux d'occupation ?
Effectivement, nous constatons que notre clientèle en provenance des Etats-Unis et du Canada s'accroît tranquillement, mais régulièrement. Nous remarquons que de plus en plus d'investisseurs nord-américains viennent en Côte d'Ivoire.
De façon plus personnelle, depuis quand travailler vous en Côte d'Ivoire et pourquoi avez-vous choisi d'y venir travailler ?
Je suis à Abidjan depuis le mois de janvier 2001. Pour moi, c'est un retour en Afrique de l'Ouest, un nouveau défi. Je travaille pour le groupe ACCOR depuis plus de 25 ans. J'ai commencé en France. Je suis allé dans plusieurs pays, à différents postes: au Ghana, au Gabon, en Sierra Léone, en Egypte et à Dubaï. Pour en arriver là, j'ai suivi plusieurs formations. Toutes ces étapes furent pour moi riches en expérience et j'en suis très fier.
Comment décriveriez-vous votre rôle de Directeur Général ?
L'objectif premier d'un bon Directeur Général: c'est d'arriver à faire travailler son équipe de façon autonome, tout en respectant les exigences de qualité du service à fournir aux clients. Il faut être un facilitateur, appuyer le personnel dans son travail de tous les jours et être un leader. Surtout, ce qu'il ne faut jamais perdre de vue, c'est l'importance de la communication dans le service hôtelier. Enfin, si j'ai un conseil à donner à ceux qui veulent se lancer dans cette aventure, c'est qu'ils doivent développer leur sens de l'anticipation, surtout pour les postes à l'étranger.
Pour conclure, M. SZEWC à l'aube de l'an 2001, quel serait le message final que vous souhaiteriez adresser à nos lecteurs ?
Je souhaite qu'ils ne perdent pas confiance en la Côte d'Ivoire. La politique est en voie de stabilisation. C'est la ville d'Afrique de l'Ouest où l'on trouve le plus d'infrastructures et où l'on ne peut s'ennuyer. Abidjan, la perle des lagunes, reste et restera la plaque tournante du commerce intra-régional. La Côte d'Ivoire est un pays riche en cultures et en activités touristiques, qui méritent d'être développées. De plus, l'aéroport international est presque terminé, c'est un superbe établissement et très fonctionnel. J'espère que les hommes d'affaires du monde entier viendront nous visiter et je suis persuadé qu'ils apprécieront la Côte d'Ivoire et Abidjan en particulier. |
