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BP 2327
Conakry
Guinée
Tel / Fax:(224)46 26 17
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One of the keys to the development of any country is the creation of new roads. This is in fact one of the priorities of the Guinean government. ENCO-5 PLUS has already created and repainted 70% of the roads of the capital, Conakry.
They are also actively present in the rest of the country. ENCO-5 PLUS activities extend to all field of civil engineering, including airport landing fields.
ENCO-5 PLUS is helping Guinea to grow.
WE BUILD THE FUTURE
BP 2327, Conakry, Republic of Guinea
Tel / Fax:(224)46 26 17
Strategy INTERVIEW DE
M. VIATCHESLAV MINAEV
DIRECTEUR GENERAL DE ENCO5
Q. Pourriez-vous nous donner un bref historique de votre entreprise ?
R. Notre entreprise a été créée à la suite dun accord intergouvernemental signé en 1990 entre la Russie et la Guinée. Cet accord a pour premier objectif la construction à Conakry de la voie express « Le Prince ». Le financement a été à la hauteur de 50 % et les autres 50 % ont été couverts par la Bauxite.
Cette route a été construite du côté guinéen, il a fallu faire la part des choses en bauxite (les 50%) pour commencer à payer les crédits au fil du temps.
Aujourdhui, Enco-5 est devenue une entreprise privée, les propriétaires de cette entreprise sont à la fois eux mêmes les actionnaires et je suis lun des propriétaires. Notre entreprise mène des actions tant à Conakry quà lintérieur du pays. Nous construisons des routes, des ponts, les ouvrages de construction des ports, ainsi que des bâtiments.
Le personnel de cette entreprise vient de lex Union Soviétique. Actuellement, il y a à peu près 30 experts soviétiques, le reste du personnel est composé de Guinéens. Nous formons les cadres Guinéens par une politique de développement de la main doeuvre locale. En principe, le problème des cadres trouve sa solution sur place.
Nous avons des spécialistes qualifiés et des constructeurs qui ont des niveaux considérables dans nos domaines . Il y a de très bons rapports entre notre entreprise et les banques de la place, les ministères et les sociétés qui font les mêmes travaux que nous.
Aujourdhui, notre entreprise est en mesure de régler beaucoup de problèmes, elle prend part à des travaux qui correspondent à des dizaines de millions de dollars US
Nous avons créer une société mixte avec des allemands, et nous comptons élargir notre champs dactivités avec eux. Nous avons un embranchement au Mali, il se trouve au niveau primaire, nous voulons encore nous rendre au Liberia et en Sierra Léone. Mais dans ce dernier pays, jai déjà perdu 300.000 US dollars à cause du coup détat.
Q. Quel est le principe de votre actionnariat ?
R. En principe, nous travaillons avec le Gouvernement Guinéen et les organisations internationales. Nous sommes financés par la Banque Mondiale, le FMI, la BAD (Banque Africaine de Développement) et les banques islamiques.
Q. Et au niveau des propriétaires ?
R. Généralement nous travaillons avec les représentants des ministères, parce que nous travaillons avec les sociétés privées de la place. Fort malheureusement, il y a des difficultés dans ce domaine.
Q. Vous nous avez parlé de la Route Le Prince et de pas mal dautres projets, pourriez-vous nous exposer vos projets en Guinée ?
R. En 5 ans, la Guinée a connu énormément de changements, vous ne pourriez même pas reconnaître les lieux. Nous pouvons dire que la ville de conakry a été construite par notre entreprise. Nous avons construit 70% des routes de Conakry et nous comptons continuer à développer la base et la continuité de la Route Le Prince, nous allons la prolonger vers le nord. Il y a la route nationale, il y a la corniche du Sud et du Nord, et nous avons fait la transversale n° 4 qui a relié les deux corniches (nord et sud) , nous avons fait la transversale n° 2 et une partie de la transversale n°1. Aujourdhui, nous comptons prolonger cette route jusquà la transversale n°15.
Q. Quand allez-vous réalisé ces travaux ?
R. Nous avons commencé les travaux au début de cette année, nous avons fait le terrassement mais nous sommes bloqués par le financement
La ville de Labé est une grande ville, nous avons une très grande base dans cette ville et nous sommes en train de lélargir. Nous nous occupons également de laéroport, nous prenons même part à la construction des pistes pour latterrissage des gros avions. Nous avons des projets de prolongement de la route vers le Mali, le Sénégal et vers la Guinée-Bissau. Ces travaux font parties de nos projets et ne sont pas aussi simples, il faut se battre comme partout ailleurs, mais nous avons le courage et nous espérons le faire.
Q. Pourriez-vous nous donner quelques chiffres concernant le nombre demployés, le chiffre daffaires, le capital initial,.. ?
R. En moyenne, nous faisons un chiffre daffaires de 2 millions de USD par mois, mais tout dépend du marché, nous pouvons atteindre jusquà 5 millions de USD. Nous investissons chaque année entre 1 et 2 millions de USD dans la réparation du matériel.
Le nombre demployés dépend du volume des travaux. Nous devons avoir entre 250 et 300 travailleurs Guinéens. En Afrique, le taux de chômage tourne aux alentours de 80 %, ce qui engendre une forte criminalité, de nombreux vols et autres points négatifs.
Partout où nous travaillons - à Labé, à Kindia, à Mamou et très prochainement à Beyla- les autorités de ces localités nous demandent toujours de prendre les travailleurs de la place.
Q. Nous avons constaté la présence de sociétés brésiliennes, italiennes, cependant ces sociétés détiennent une plus petite part du marché. Quel est votre place sur le marché ?
R. Aujourdhui, notre entreprise est la plus grande de la place, parce que nous sommes habitués à travailler dans des conditions très difficiles. Les prix de nos travaux sont abordables. Il y a assez bien de sociétés similaires qui ont le même objectif que nous, cependant elles sont très faibles .La politique de la Banque Mondiale veut que lon donne des travaux à ces petites sociétés afin quelles puissent se développer. Cest tout à fait logique, mais ces sociétés ne sont pas souvent en mesure dexécuter les travaux, elles nous donnent donc souvent le marché quelles gagnent.
Q. Vous construisez des routes, vous avez donc besoin doutils sophistiqués, de quels pays viennent vos matériaux, de la Russie, des USA ?
R. De tous les pays avancés dans ce domaine. En principe : Caterpillar, Mercédes, Kamaz et des outils de Russie.
Q. Aujourdhui, quels sont les priorités de votre entreprise ?
R. Les priorités de notre entreprise sont : le programme et la demande (portefeuille). Participer aux appels doffres et avoir des contrats pour les travaux sont une priorité pour notre entreprise.
Q. Pourquoi avez vous choisi la Guinée ?
R. La Guinée est un pays qui a toujours coopéré avec lex Union soviétique .Cest le deuxième pays qui a choisi la voie du socialisme après le Ghana (en Afrique). Aujourdhui, la Guinée doit environ 500 millions de US dollars à la Russie. Dans le temps, la Russie apportait une assistance technique à la Guinée, cest la raison pour laquelle nous sommes là. Nous sommes venus pour la construction de la Route du Prince (ce nétait que le début). A part cette route, la Russie a encore de nombreux projets en Guinée. Des projets agronomiques. Il savère que la majorité des professeurs de luniversité de Conakry viennent de la Russie, nous fournissons des docteurs aux hôpitaux Guinéens et beaucoup dautres experts. La Société de Bauxites de Kindia est une société mixte Guinéo- Russe.
La Russie a formé plus de 9000 cadres guinéens. Ils ont dû faire des études universitaires et post-universitaires en Russie. La Guinée est le deuxième pays dAfrique a avoir eu des cadres formés en Ex Union Soviétique.
Q. Quel est votre message final pour nos lecteurs américains ?
R. Les américains travaillent sur des bases juridiques ; en Afrique, il y a des particularités, il faut donc être flexible. La raison principale de cette flexibilité est le contact avec les Français (qui sont eux-mêmes très flexibles). LAfrique est une jeune fille quil faut apprivoiser.
Venez donc en Afrique, il y a du travail pour tout le monde.