Contact:
Mr.Ibrahima Kassory Fofana,
Ministere de l'Economie et des Finances
Boulevard du Commerce
BP 579
Conakry
Tel: 224 41 49 87/ 45 17 95
Fax: 224 42 21 02
THE MINISTRY OF ECONOMY AND FINANCE OF GUINEA SUPPORTS
THE DEVELOPMENT OF ITS COUNTRY
Discover GUINEA
Land of Adventure
Discover our wild nature:
Our wonderful beaches:
Our traditions:
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Office National du Tourisme
BP 1275 Conakry - Guinea
Tel (224) 45 51 61 / 62 & 64
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OPIP
OFFICE DE PROMOTION DES INVESTISSEMENTS PRIVES
HOW TO INVEST IN GUINEA
If your company is willing to invest in the most promising country in West Africa,
the OPIP, Office for the Promotion of Private Investment, is the right place to start.
At OPIP we inform you of the investment possibilities and advise you according to your investment choices. We have created an integral assistance program which simplifies and dramatically speeds up the task of investors.
Guinea offers you democratic and political stability, tax advantages, the ability to transfer capital without delays, and incredible business opportunities. The private sector in Guinea is very dynamic and highly competitive, but is in need of foreign expertise and capital. That is why we go all the way to help you to establish yourself in our country.
FISHING IN GUINEA
Guinea has more than 300 km of coasts and 80 km wide continental shelf with a rich marine fauna. Catches in 1997 rose to 250.000 Tm.
Domestic and foreign markets are expanding. Guinea is expected to export 25.000 Tm of fish per year.
Shrimp culture and marine fish farming are fast growing (30.000HA). Due to the excellent quality of our fish and strict quality norms we are able to meet the toughest standards (EU, USA).
Investors are encouraged to participate in the development of this attractive sector, especially in the processing industry.
For further information contact: OPIP - OFFICE DE PROMOTION DES INVESTISSEMENTS PRIVES
Tél.: (224) 41 49 85 - Fax: (224) 41 39 80 e-mail benyqlla@mirinet.net.gn
Strategy Interview avec
M Ibrahima Kassory FOFANA,
Ministre de l'Economie et des Finances.
Q - Vous avez, en moins de deux ans, assaini les finances publiques guinéennes, équilibré la balance des paiements, vaincu linflation . Comment avez-vous, Mr. le Ministre, réussi a faire autant de choses en si peu de temps ?
Il est inexact de dire que la balance des paiements est équilibrée. Elle est plutôt en voie déquilibre. Cest la balance commerciale qui est plus ou moins équilibrée.
Néanmoins nous avons réduit le déficit de la balance des paiements par des corrections budgétaires et par lamélioration portée au système économique globalement. Tout ceci na été possible que grace à la volonté politique du président de la République, volonté qui sest manifestée en 1996 par le changement de gouvernement. A cela sajoute la cohésion de léquipe gouvernementale et sa prétention de ne pas se mêler aux querelles politiciennes. Nous sommes une équipe de jeunes technocrates professionnels soucieux de leur devoir. La seule note personnelle est ma connaissance des réalités économiques guinéennes pour avoir pendant longtemps travaillé dans les circuits économiques du pays. De ce point de vue donc je savais exactement où se situait le mal.
Q: La Guinée a entrepris un ambitieux programme de réformes destinées à assainir léconomie et les finances du pays.
Pourriez- vous nous expliquer de quoi il sagit ?
R- Il sagissait dabord dun train de réformes économiques visant à amener à un équilibre macro-économique. Nous venons de dire que la balance des paiements était déficitaire. Il en était ainsi parce que lEtat puisait dans le crédit à léconomie au détriment du secteur privé, que la production nationale en raison de contraintes structurelles a été freinée, limitant ainsi la capacité dexportation du pays. Nous avons tenté dans un premier temps de maîtriser les dépenses publiques par la réforme de la fonction publique dont les effectifs ont été réduits de moitié, passant de 100.000 à 50.000 agents. Aussi les priorités dans les dépenses publiques ont été clairement définies pour éviter la dilapidation des deniers publics.
Mais le changement le plus profond se situe dans le passage à une économie de marché après un peu plus dun quart de siècle de régime socialiste. Pour cela, nous avons entrepris un vaste programme de désengagement de lEtat notamment du secteur bancaire qui était à 100% étatique. Il a été décidé de fermer toutes les banques dEtat et de créer un réseau neuf avec des partenaires étrangers. Après cette ambitieuse réforme nous avons entrepris la libéralisation des prix.
Q:Une des taches principales de votre gouvernement est dattirer linvestissement étranger, ce pourquoi vous avez organisé le forum des investisseurs, quels sont les résultats de ce forum ?
R. Outre le Forum, nous essayons par une gestion rigoureuse de léconomie, par des réformes structurelles, et par des mesures incitatives doffrir aux étrangers un environnement attractif en matière dinvestissement. Cest dans cette perspective que se situe la création de lOPIP, servant de guichet unique permanent. Cette mesure permet décourter les circuits de formalités administratives pour les hommes daffaires. Dès leur arrivée à laéroport ils sont accueillis et guidés. A cela sajoute des mesures fiscales incitatives et le développement des intrants primaires, comme leau, lélectricité et le téléphone à bon marché.
Nous noublierons pas de mentionner les innombrables richesses naturelles, minières, agricoles et halieutiques dont la nature a pourvu la Guinée.
Le système bancaire est toujours fragile et les marchés financiers restent embryonnaires malgré le projet de création dune bourse des valeurs.
Q. Quel plan avez vous pour améliorer ce secteur ?
R. Nous avons effectivement en perspective la mise en place dune bourse des valeurs pour fin 1999. Pour le gouvernement, cest un instrument indispensable afin de sécuriser linvestissement, car ainsi linvestisseur aura la garantie de pouvoir se désengager au moment voulu.
Q- Les secteurs minier et agricole sont aujourdhui les secteurs principaux de léconomie guinéenne mais il y a dautres secteurs qui sont devenus prioritaires pour léconomie du pays.
Quelles sont ces secteurs et quelles mesures avez-vous prises pour les rendre compétitifs au niveau internationale ?
R. Les secteurs dont lapport est visible sur le PIB sont lagriculture et les mines, mais la Guinée offre aussi un potentiel touristique extraordinaire. La Guinée est à ma connaissance le seul pays qui offre 4 micros climats dans une même zone, et à moins de 45 minutes de vol. Sur le plan touristique la Guinée est la « synthèse » de lAfrique. Pour linstant, lapport du tourisme sur le PIB est quasiment nul parce que les conditions de facilitation de son développement ne sont pas encore réunies, notamment en matière dinfrastructures, de voies de communication et de moyens de télécommunication. Cest une richesse encore inexploitée.
Q. Si vous deviez convaincre les investisseurs US de venir sinstaller en Guinée au lieu dun pays voisin, que leur diriez vous ?
R. Nous avons une gestion économique efficace et transparente, une monnaie indépendante (ce qui est extrêmement important lorsque vous voulez faire du commerce avec lAsie ou les USA ). Nous avons en plus une politique monétaire et de change efficace. Nous avons par ailleurs un régime politique stable et un dispositif législatif réglementaire adéquat. Vous avez pu constater au cours du Forum quau niveau des activités économiques et des investissements il ny a avait pas de vide juridique. En outre, la Guinée est aussi, du point de vue géographie, un carrefour intercontinental à 6 h de vol de NY et à 5 h de lEurope, sans parler de lAmérique du Sud.
Q. Quelles sont les priorités de votre Ministère aujourdhui ?
R. Les priorités de mon ministère sont de consolider la stabilisation macro économique, dapprofondir les réformes structurelles visant à libérer léconomie de toutes les entraves de son développement, de développer le secteur privé et de relever le taux de croissance économique.
Q Votre message pour nos lecteurs américains ?
R. la Guinée est un pays en friche où rien nest encore fait et où les richesses sont à l état naturel, un pays qui offre la possibilité daffaires rentables et dont le gouvernement est ouvert au progrès et à linitiative privée. En somme, un pays davenir et dinitiatives.