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 Union Guinéenne d'Assurance et de Réassurances (UGAR )
Manager:
M. Raphaël Yomba Touré, Directeur Général
Contact:
Place des Martyrs,
BP 179 - Conakry - Guinée
Tel (224) 41 84 41
Fax (224) 41 17 11
e-mail: ugar@mirinet.net.gn
Groupe AXA.
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- ALL KINDS OF INSURANCE -
GOODS INSURANCE, PERSONAL INSURANCE, CIVIL RESPONSIBILITY INSURANCE
Place des Martyrs, BP 179 - Conakry - Republic of Guinea
Tel (224) 41 84 41
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e-mail: ugar@mirinet.net.gn
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Strategy
Interview de
M. Raphaël Yomba Touré,
Directeur Général
Q: Pouvez-vous nous donner un bref historique de l’UGAR et nous donner une idée des produits qu’elle offre ?
R: L’UGAR ou Union Guinéenne d’Assurance et de Réassurances est née d’une convention signée en mai 1988 entre le gouvernement guinéen et l’Union des Assureurs de Paris. Elle a démarré ses activités le 1er janvier 1989. Les deux actionnaires qui sont l’état guinéen et l’UAP détenaient alors respectivement 60% et 40% du Capital de l’UGAR.
L’UGAR faisait donc partie du groupe français UAP avant de devenir une filiale du groupe AXA. Ce dernier, également français, N° 2 mondial des assureurs et deuxième mondial en gestion d’actifs, a absorbé l’UAP.
Pour en revenir aux produits que nous offrons, il faut dire que nous avons des produits relatifs aux particuliers, aux entreprises et aux administrations. Ces produits servent à couvrir les biens contre les dommages dus à un vol, à un incendie ou à une destruction de quelque nature que ce soit. Nous couvrons également les responsabilités civiles, c’est-à-dire que nous répondons pour le compte d’un client qui a causé du tort à autrui. En plus des assurances de dommages, nous faisons des assurances de personnes surtout dans le domaine sanitaire où nous offrons un produit maladie doublé de l’évacuation. Comme vous le savez peut-être nos pays ne sont pas assez équipés sur le plan sanitaire d’où l’évacuation vers des pays plus équipés dans le traitement de certaines pathologies et dans les cas d’accidents graves.
Q: Qu’est-ce que l’UGAR peut offrir aux investisseurs étrangers ?
R: Pour un investisseur qui se présente pour la première fois en Guinée, nous lui offrons d’abord notre produit assurance-maladie et accident pour son intégrité physique, dans le cas où il ne serait pas déjà assuré. Ensuite nous assurons ses investissements et ses avoirs contre les détournements et les dommages. Il faut dire en passant que nous sommes les assureurs du système bancaire et pour cette raison dans le cadre de la convention qui nous lie aux banques, nous assurons aussi le crédit en nous substituant au client en cas de décès pour rembourser à la banque la différence du crédit non remboursé.
Nous offrons à l’investisseur une gamme variée de produits d’assurance, allant de l’assurance de son véhicule à l’assurance des biens importés de leur origine jusqu'à leur destination finale, en passant par l’assurance tous risques chantier pour couvrir les dommages pouvant survenir sur les chantiers.
Pour aller au delà de votre question, je voudrais ajouter que nous faisons sur le plan local une assurance épargne qui garantit au bénéficiaire une retraite sure et à ses enfants un capital décès.
Je dirais donc qu’aujourd’hui nous arrivons à couvrir un panel important de clients principalement constitué d’entreprises minières, commerciales, de banques et de ports.
Je ne voudrais pas terminer sans vous dire que les garanties que nous offrons reposent sur des partenaires d’importance mondiale et qui sont parmi les meilleurs, je veux citer AXA, AFRICA-RE, ASCOR, MINICRE. Ce partenariat nous permet de dégager les risques que nous prenons en réassurance auprès des meilleurs réassureurs mondiaux.
Q: Pourriez vous nous donner quelques chiffres relatifs à votre société ?
R: L’UGAR est une société anonyme au capital social de deux milliards de francs guinéens. Sachez que selon la loi guinéenne, est reconnue société anonyme toute société avec 300 millions au moins. A l’UGAR nous dépassons donc largement ce chiffre.
Nous avons eu un chiffre d’affaires de 13 milliards de francs guinéens en 1995 et aujourd’hui à cause des événements de février 1996, nous sommes en repli, soit un chiffre d’affaires de 10 milliards de FG.
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Nous couvrons l’ensemble du pays avec 15 points de vente dont 4 à Conakry en plus du siège et le reste à kamsar, Boké, Fria , Coyah , Kindia , Mamou , Labé , Kankan , Kissidougou , N’zérékoré.
Nos clients peuvent donc nous trouver dans toutes les villes importantes du pays, notre choix étant guidé par l’importance économique de la ville.
Q: Comment assurez-vous la formation du personnel afin qu’il soit compétent ?
R: Quand il y a eu privatisation du secteur des assurances, l’UGAR a été la première société a démarré. Elle est née du portefeuille de l’ancienne société d’état en janvier 1989 soit six mois avant la SONAG. La SONAG étant la 2e société d’assurance en Guinée.
Au départ on ne croyait pas beaucoup à la réussite de l’UGAR parce que son personnel venait d’une société d’état. Avec la formation et les procédures que nous avons mises en place, ce personnel s’est donné à fond et est devenu compétent au point que nous sommes aujourd’hui leader sur le plan national.
Pour répondre précisément à votre question, je dois dire que nous sommes passés d’une société d’Etat à une société très compétitive grâce aux moyens financiers énormes que nos partenaires -AXA et l’UAP- ont bien voulu investir, soit près de 2 milliards de FG. Leur assistance technique dans le cadre de la formation des cadres et la culture de l’amour de l’entreprise inculquée aux travailleurs nous ont également été d’une grande aide. Toujours dans le cadre de la formation, nous envoyons chaque année des agents en formation à l’extérieur ; actuellement nous en avons deux en Tunisie. Grâce à cette formation, nous avons aujourd’hui pu remplacer les cadres étrangers par des guinéens très compétents. A l’heure actuelle seul le Directeur Général Adjoint est un étranger.
Aujourd’hui nous sommes tout de même conscients que nous avons fait un repli concernant le chiffre d’affaires mais cela n’est rien d’autre qu’un assainissement du portefeuille. Nous préférons souvent avoir un chiffre d’affaires réduit mais avoir des affaires saines.
Q: Avez-vous un message pour nos lecteurs américains ?
R: On dit aujourd’hui que le monde est un village planétaire. Moi je dis en tant que dirigeant d’entreprise que dans un village où vous avez deux ou trois habitants qui ont leurs maisons détruites, on ne peut pas dire de ce village qu’il est beau. Pour qu’il le soit il faut qu’il y ait de l’harmonie et des demeures agréables.
L’Amérique, en tant que superpuissance, doit pouvoir s’intéresser autant à l’Afrique, à l’Europe qu’à l’Asie en veillant à la paix et au développement dans ces régions.
Aujourd’hui je crois qu’en Afrique et particulièrement en Guinée on a compris que le développement se gagne et se mérite. Les Guinéens sont maintenant conscients que lorsqu’un investisseur vient pour investir son argent, il veut et doit avoir des bénéfices conséquents.
En matière d’assurance, nous sommes tout à fait disposés à collaborer aussi bien avec les investisseurs eux-mêmes qu’avec leurs assureurs. En effet, en matière d’assurance il n’est pas facile de changer du jour au lendemain d’assureur. Le rôle de l’UGAR est donc de s’informer auprès de ces assureurs des prestations offertes habituellement à ces investisseurs pour être toujours plus proche d’eux.
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GUINEA
