THE REPUBLIC OF GUINEA
L'Exception Africaine



M. ALMAMY KABELE CAMARA

INTERVIEW AVEC

M. ALMAMY KABELE CAMARA

DIRECTEUR GENERAL DU PORT AUTONOME DE CONAKRY
14/10/02
 
Q1 : Tout d'abord merci de nous recevoir. La première question que nous voudrions vous poser est de nous présenter en bref la société du Port Autonome de Conakry.

A1 M.Camara : Je vous remercie à mon tour. L'express est un journal suffisamment connu dans le monde, nous vous en remercions très aimablement. Pour vous présenter rapidement le PAC, il situé au 9ème degré de latitude Nord et au 3ème degré de longitude Ouest. Il est accessible donc par un chenal d'environ 3 miles de long et 150m de large, avec une profondeur de 8,50 mètres. Les marées à Conakry sont de type semi-diurnes avec une faible inégalité. Les courants des marées ont des vitesses moyennes et leur climat est faible. Le climat du PAC est un climat chaud et humide, avec une saison sèche de décembre à avril, et un hivernage de mai a novembre, de température diurne moyenne entre 21°C et 23°C (avec un maximum de 31°C à 33°C). La zone du port est reliée à la terre ferme par deux routes principales, la cité de Conakry à la cité de Conakry et par trois lignes ferroviaires : le chemin national de fer Conakry-Kankan, le chemin de fer Conakry-Fria, pour le transport d'alumine, et puis le chemin de fer Conakry-Kindia pour le transport de la bauxite. Il faut reconnaître donc, qu'historiquement parlant, dès la fin du 15eme siècle, les navigateurs portugais abordèrent les côtes guinéennes, fondèrent des comptoirs près des estuaires des rivières du sud. A partir du 16ème siècle les négriers européens établissent des liens suivis de commerce et de trafic d'esclaves avec les populations du littoral. Les Français s'intéresseront plus particulièrement à la Guinée qu'à partir de 1837. C'est cette année que les commerçants bordelais signent des accords avec les chefs des régions côtières où ils installent des comptoirs de traite d'or, d'ivoire et de bois précieux. C'est dans ce contexte que naît donc le port de Conakry et l'accostage des premiers bateaux de commerce européens. Le PAC a évolué d'une section d'office maritime de Guinée, une administration générale du port à la société nationale du PAC qui est naît en 1982, société dotée d'une personnalité juridique et de l'autonomie financière et de gestion.

Q2 : Pour avoir un meilleur aperçu du PAC , pouvez-vous avec donner quelques chiffres clés du port, comme par exemple le nombre d'employés, le tonnage, le chiffre d'affaire et le capital ?

A2 : Au 1er janvier 2002, le PAC comptait 259 travailleurs, toutes catégories confondues. Les cadres supérieurs étaient au nombre de 60. On comptait 35 agents de maîtrise, 87 ouvriers et 81 employés. Avec tous les réajustements, les décès, les départs et les embauches, nous nous situons à 263 travailleurs au 30 juin 2002. Il faut comprendre que, dans cet effectif, il y a un cadre qui est en position de détachement, le directeur général, qui est un fonctionnaire de l'Etat et qui est donc affecter ici par un décret du Président de la République. Nous avons également deux 2 militaires en détachement qui travaillent ici.

Au niveau du trafic, il y a 4 466 000 tonnes de marchandises à Conakry, à l'import comme a l'export. Ce tonnage de l'an 2001 était en progression de 10,47 % par rapport à celui de 2000. Cette progression est due à la fois à l'augmentation de l'importation et à l'exportation.

A l'importation, on a constaté une augmentation de 10,94%, du fait surtout de l'accroissement très significatif des tonnages des produits alimentaires, notamment le riz (+75%), et des produits semi-finis, notamment le ciment en vrac de (+37,10%).
A l'exportation, la hausse du trafic de 10,07% est due essentiellement à l'augmentation du chargement des bauxites (+10,91%), et d'alumine (+15,35%), consécutivement à l'application effective du contrat du transport de la bauxite de Debele avec la compagnie de bauxite de Kindia, C.B.K, et la compagnie de transport concept carrière, et aussi l'accroissement de la production de l'usine d'alumine de Friguia. Le premier semestre de l'an 2002, nous avons eu 2 183 000 tonnes, dont 47% à l'importation et 52% a l'exportation. Le trafic du premier semestre de l'an 2002 est en progression de 3,60% par rapport à la même période de l'an 2001. Cette progression étant due à l'augmentation des importations et des exportations. A l'importation, on constate une augmentation de 6,04% du fait surtout de l'accroissement significatif du tonnage du riz. Cette année, pour le premier semestre, nous sommes à 25,70% dans le groupe des produits alimentaires et 26,10% pour le gasoil dans le groupe des énergies. Par contre, les produits semi-finis ont connu une baisse de 4% à cause de la chute du tonnage de calcaire et du ciment en vrac.

A l'exportation, l'augmentation de 1,46% est essentiellement due à l'accroissement des chargements d'alumine (+9,64%) dans le groupe des produits métallurgiques. Par contre, les chargements des bauxites ont enregistrés un léger recul (-0,39%). Il convient de souligner la très forte baisse des exportations des produits agricoles, notamment le café (-73%) et les graines de cotons (-51,39%).

Q3 : Quels sont aujourd'hui les services qui rapportent ?

A3 : Aujourd'hui, au niveau des services que nous offrons, nous avons d'abord le service de communication radio, au niveau de la capitainerie. Nous avons le pilotage, le remorquage des navires, le maintien des services de quai, pour que les quais soient toujours opérationnels. Je vous dirai à ce propos que nous avons 10 postes à quai. Donc, pratiquement, nous avons des domaines, des entrepôts, des terre-pleins qui sont également mis à la disposition des différents usagers du port. Nous avons également les services qui s'occupent des problèmes environnementaux pour prévenir les problèmes de pollution de tout ordre, et puis un service anti-incendie, avec tout le matériel à incendie, pour prévenir des accidents. Nous avons des services spécialisés pour le contrôle et la surveillance du quai pétrolier, qui est relié aux entrepôts de la Société Guinéenne du Pétrole par un pipe d'un peu plus de 1000m. Nous avons donc, à l'intérieur du port, un service de sécurité bien organisé, la gendarmerie et la police. Vous savez qu'on ne peut pas évoluer sans sécurité. Pour cela, nous avons l'appui de la Marine Nationale pour la surveillance des navires dans les eaux très reculées, en grande rade comme on dit. En petite rade, c'est la police et la gendarmerie. En grande rade, c'est la Marine qui a des patrouilles plus équipées, tout cela pour assurer la sécurité du PAC.

Q4 : Quel est aujourd'hui l'avantage compétitif de votre port par rapport aux autres de la sous-région ?

A4 : Il faut reconnaître que le port de Conakry est un nouveau port par rapport aux ports de la sous-région. Quand on parle de la sous région, nous avons coutume de nous mesurer au Sénégal et la Côte d'ivoire, c'est-à-dire au port d'Abidjan et à celui de Dakar. Ces ports sont de vieux ports qui existaient bien avant nous et les investissements ont étaient réalisés dans les années 60-70 et ils ont déjà réalises les amortissements de leur ouvrage. Le port de Conakry est un port neuf. Il n'est pas réalisé sur le budget de l'Etat, ces frais sont concédés au port mais le port est tenu de les rembourser. Donc, il y a certaine conditions par rapport auxquelles nous devons tout faire pour être à la hauteur, notamment pour le remboursement de la dette. Notre priorité est non seulement la rentabilité de l'entreprise mais surtout le remboursement de la dette par rapport à toutes les perspectives que nous avons pour le développement dans le futur. Justement, en vous parlant de compétitivité, je vous dirais que déjà en 1987, nous avons eu l'achèvement du premier projet portuaire qui s'était porté sur à peu près 60 millions de dollars avec l'intervention de l'IDA, la BAD, la KFW, la GTZ et le port lui-même. Ce premier projet avait consisté donc à la réhabilitation des aides à la navigation, la fermeture du bassin portuaire, la minimisation du dragage d'entretien, l'approfondissement du chenal d'accès et du bassin portuaire, la construction d'un appointement pétrolier, la construction d'un terminal à conteneur et aussi la réhabilitation de la zone entrée et sortie du port. C'était donc ces travaux qui constituaient les principales composantes de ce projet. Le premier projet avait porter sur l'amélioration des installations existantes pour que le port puisse traiter des capacités plus grandes de marchandises. Pour permettre au port de jouer son rôle dans un futur proche, la direction du port a procédé à l'actualisation du plan directeur en 1998, avec pour objectif l'analyse de la situation 96-97, l'établissement des prévisions de trafic jusqu'à l'horizon 2002, la comparaison des capacités existant pour les besoins futurs conformément aux prévisions, et l'anticipation des ouvrages et des travaux à réaliser. A l'issue de tous ces enquêtes menées et des simulations réalisées, il s'est dégagé la nécessite de réaliser à court terme, les ouvrages ci-après. Entre 2000 et 2005, les besoins du port se situent dans la réalisation d'un poste à quai supplémentaire avec un terminal à conteneur d'environ 10 hectares dans le prolongement du 1er terminal, et l'aménagement d'une zone de 30 hectares dans la partie Est du port pour couvrir les besoins de stockage import-export.

Aujourd'hui, nous donc sommes dans le 3ème projet, nous parlons du futur. C'est ce 3ème projet portuaire, qui se situe aux alentours de 75 millions de dollars et pour lequel les bailleurs et nous, nous avons donc discutés et le projet a été ramené a 55 millions de dollars. Les 40 premiers millions de dollars pour l'aménagement des 10 hectares pour le terminal a conteneur et les 15 millions restants pour l'aménagement des 30 hectares dans la zone Est du port. Pour la première partie de ce 3ème projet, les financements semblent être obtenus parce que tout simplement la KFW d'Allemagne, la Banque Européenne d 'Investissement et l'AFD (Agence Française de Développement) se proposent chacun de payer environ quelques 12 millions de dollars au port en matière du prêt. Il y a quand même un reste de financement à fournir. Là également, les perspectives sont bonnes dans la mesure où nous sommes en négociation avec la compagnie MAERSK LINE qui s'est offert pour participer à l'aménagement du terminal à conteneur. Ça fait partir des exigences des bailleurs de fonds. Il est dit que sur les 40millions, nous allons financer à peu près les 80% ou 85% et les 15% restant étant a partager entre un opérateur privé et le Port.
Donc nous sommes en train de voir MAERSK LINE, qui se propose également pour financer les 10% restant et c'est ensuite le port lui même qui financerait les 5% restants. Quant à la zone Est qui va également nécessiter la construction d'un nouveau quai de l'aménagement d'une surface de 30 hectares, cela nécessiterait 15 millions de dollars. Alors la Société Guinéenne de Pétrole, qui comprend donc les pétroliers guinéens que sont MOBILE, SHELL, TOTAL FINA, cette société nous a approché et voudrait donc à elle seule participer au financement à peu près de la moitié des 30 hectares. Nous avons d'autres sociétés comme LES GRANDS MOULINS, la société GETMA et bien d'autres. Les CIMENTS DE GUINEE sont également intéressés pour prendre part au financement pour réaliser les zones de stockages pour leur société, ce qui peut être au jour d'aujourd'hui, pourrait nous amener à environ 82% de financement obtenu également pour cette zone, et pour la réalisation de ces surfaces qui pourraient suffisamment améliorer la capacité du stockage du PAC.

Q5 : Quelle est aujourd'hui votre stratégie de développement pour les années à venir ?

A5 : Notre stratégie de développement, c'est ce que je viens de développer. Au jour d'aujourd'hui, nous sommes donc atteler à ce troisième projet qui est une nécessite incontournable. Ça fait partie de la volonté de notre gouvernement qui déjà pris l'angle avec les bailleurs de fonds déjà au mois d'avril 98.

Le projet a été initié lors d'une première réunion à Paris en 2000, et une autre à Francfort en 2001. Depuis notre arrivée au port en janvier 2002, nous avons porté tellement d'intérêt à ce dossier que les bailleurs de fonds nous ont fait le privilège de venir eux même ici, au mois d'avril 2000, avec la première mission d'instruction des bailleurs de fonds. Nous avons travaillé ici 10 jours durant. Il y a eu des relevés de construction de conditionnalité qui ont été posé et que nous sommes en train de satisfaire. Mais aussi de notre côté nous avions des conditions qu'ils sont en train de satisfaire pleinement. Nous pensons que la réalisation aujourd'hui de 10 hectares supplémentaires du terminal à conteneur pourrait vraiment nous amener à doubler la capacité actuelle de ce terminal. Au jour d'aujourd'hui, au niveau du quai, côté conteneur, nous ne pouvons recevoir qu'un seul navire. La réalisation de ce nouvel aménagement permettrait d'avoir deux navires en même temps. Pour ce qui est de l'autre côté, si nous aménageons les 30 hectares, tout d'un coup nous pourrons stocker jusqu'à 80 000 tonnes voire 100 000 tonnes de marchandises sans aucun problème, ce qui augmenterait vraiment les capacités de stockage de notre port et le rendrait compétitif. Par rapport aux structures on est vraiment en train de réaliser ce 3ème projet. Parce que par rapport à ce qui se passe dans la sous région, notre gouvernement a aujourd'hui presque réalisé la route avec la République sœur du Mali, et les maliens ont commencé la construction de la route Bamako-Conakry. Je crois que, d'ici la fin 2002 début 2003, le travail sera terminé. Vous savez que le port de Conakry, par rapport à Bamako, est à une moindre distance d'à peu près 600 à 700 km. Il est peut être à 400 à 500km moins loin que le port de Dakar, et incomparablement moins loin que le port de Lomé qui sont à des distance plus longues. Je pense que ce port est le port naturel pour la République sœur du Mali. D'autant plus avec les problèmes d'aujourd'hui, l'instabilité de la République sœur de Côte d'Ivoire, que nous souhaitons voir très rapidement se calmer et s'arranger, pour qu'il y ait la paix. Mais nous pensons que la réalisation de ces infrastructures en Guinée pourrait permettre aux maliens d'utiliser maintenant le port de Conakry, qui est leur port naturel pour sa distance, les relations culturelles, économiques, les relations de voisinages. Nous pensons que l'opérateur malien, quand il sera en Guinée, se sentira chez lui.

Q6 : J'aimerais bien vous demander un bref aperçu de votre parcours professionnel, ce vous voulez voir réussir ici pendant votre travail en tant que Directeur Général de PAC ?

A6: Je dirais que je suis un économiste, un financier aussi. Je suis sorti de l'université de Conakry qu'on appelait à l'époque l'Institut Polytechnique. J'ai une thèse de mémoire sur la relance des produits d'exportation des fruits, j'ai eu une mention remarquable. C'est en 1979 que j'ai commencé à travailler en tant que stagiaire. J'ai travaille au Ministère de contrôle d'Etat, je faisais du contrôle financier sur toute l'étendue du territoire national et dans tous les secteurs de l'Etat à l'époque. Je suis resté un an. Dès 1979, j'ai été nommé Directeur Général d'une entreprise commerciale d'arrondissement à Conakry. En 1980, j'ai été nommé Directeur Général Adjoint chargé de l'administration des finances d'une des plus grandes entreprises de ce pays qu'on appelais ALIMAG (entreprise nationale d'alimentation generale). L'entreprise ALIMAG était chargée de l'importation et de la distribution de denrées alimentaires dans notre pays .Vous vous souvenez qu'à l'époque, la Guinée était déjà un régime collectiviste, et tout se faisait par la biais du ravitaillement des denrées et autres qui étaient déposées dans les magasins. Il y avait un carnet, une famille avait droit à 30 kg, 40 ou 50 kg de riz, selon le nombre de personnes de votre famille. Nous étions chargés de gérer tout ça sur toute l'étendue du territoire. Il y avait aussi la farine, le sucre, le lait, l'huile, les tomates… J'ai géré cette société jusqu'en 1985, date à laquelle l'Etat a décidé de supprimer les entreprises commerciales d'Etat et les banques d'Etat aussi. C'est ainsi qu'après la liquidation comptable de cette société en 1985, en 1986 il y a eu la restructuration de la compagnie nationale de transport maritime, qu'on appelle la SNG (la société navale de Guinée).

L'autorité gouvernementale a porté son pouvoir institutionnel sur ma personne en me faisant appeler pour faire partir de la direction de cette société . En 1986, j'ai été Directeur Commercial et de l'exploitation, poste que j'ai assumé jusqu'en 97, année durant laquelle, par décret présidentiel, j'ai été nommé Directeur Général Adjoint de la société. En septembre 2000, dans la même société, j'ai eu un autre décret de la république qui m'a encore fait bénéficier de sa magnanimité, où il m'a nommé Directeur Général de la Société Navale de Guinée. Un an après, en décembre 2001, j'ai été nommé Directeur Général du PAC, avec pour mission de rentabiliser d'avantage le port. On peut faire des rabattements et des rattrapages sur les volumes. si vous avez des 2 000 tonnes que vous traitez un prix x parce que vous ne pouvez pas traitez plus de 10.000 tonnes parce que vous faîtes sauter x, et si avec un autre pays y vous pouvez avoir l'opportunité de traiter 60.000 tonnes, cette fois- ci pas plus, je pense qu'économiquement parlant, il y a toujours un plus à gagner ; un plus qu'on peut donner aux destinataires et aux consommateurs que nous sommes tous. Voilà donc en matière de perspective ce je voulais vous dire. Au-delà de ce troisième projet, nous avons donc la réalisation du terminal à conteneur, ensuite l'aménagement des zones de stockage, la construction d'une capitainerie, et construire un port de pêche puisque le port de pêche est actuellement le port de commerce. Nous avons également envie de construire un port de plaisance derrière le Novotel, et puis construire un quai de cabotage où les petits bateaux qui relient la côte à l'intérieur de notre de pays ou les pays voisins, dans les eaux internationales. Ça fait partie, entre autres, de nos objectifs. Agrandir également l'appontement pétrolier fait partie de nos ambitions. Mais ce n'est pas de notre domaine. Ça relève de la Défense Nationale, mais il est prévu que la Marine Nationale participe à l'élaboration de cette pièce spécialisée pour la défense de la nation. Voilà donc ce que je voulais dire en matière de perspectives concernant le PAC.

Q7 : Peut être un message final pour les 800 000 lecteurs de l'Express ?

A7 : La Guinée est un pays riche, potentiellement, économiquement, et culturellement parlant. J'invite les opérateurs, les investisseurs à faire confiance à notre pays. C'est un pays vraiment stable depuis 1958. La Guinée a connue deux présidents.

Les guinéens sont de nature fidèle. Que les investisseurs viennent chez nous. Nous sommes vraiment stable. Il ne faut pas qu'ils écoutent les " rencontards ". Ça relève de la politique des politiciens. Il n'y aura pas de guerre ici, je prie pour que le bon Dieu m'entende. Nous nous aimons bien entre nous ici, chacun de nous veut que ce pays aille de l'avant. C'était d'ailleurs les propos de notre ancien Président et ce sont les propos également de notre actuel Président. La Guinée est une nation forte et unie et la solidarité doit être le centre d'intérêt pour tous les guinéens. C'est avec ces propos que je lancerai un appel aux investisseurs. La rentabilité se compte à partir de la quantité de navires et de la quantité des marchandises. J'invite les opérateurs guinéens à encourager la production nationale pour qu'il y ait toujours beaucoup plus d'offres que de demandes, ce qui sûrement permettrait de chercher d'avantage de débouchées, et encourager donc les investisseurs à faire confiance à la Guinée et venir investir dans notre pays. En investissant, ils sont tenus de faire venir le matériel pour l'installation des unités industrielles et faire venir des matières premières. Les entreprises des travaux publics ont importé des matériels de construction. Voilà, je voulais dire à nos différents lecteurs de l'Express de faire confiance à notre pays. Je vous remercie.

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