The Republic of Guinea
from Rags to Riches












Son Excellence, Mr. Jean Pall Sarr, Ministre de l'Agriculture



Interview de Son Excellence

Mr. Jean Paul Sarr,
Ministre de l'Agriculture et de l'Elevage


19 Juillet 2000
Pour commencer est ce que vous pouvez me parler de l'agriculture en Guinée surtout qu'on a la chance d'avoir un premier ministre qui emploie depuis longtemps des efforts dans ce secteur ?

Je dirais que l'agriculture est vitale pour la Guinée c'est le moteur de la croissance, et aussi l'agriculture occupe la priorité des priorités du gouvernement pour des raisons essentielles :

1 En matière de population, 80% de la population pratique l'agriculture, c'est l'activité essentielle, nous avons une nature généreuse, nous avons l'eau, de la fertilité du sol car nous utilisons très peu d'encre, cela nous donne des conditions favorables pour vraiment développer cette agriculture et nous en sommes sûr que dans sous peu de temps si cette croissance actuelle est maintenu parce que nous sommes à 5,51 croissance par rapport aux autres pays qui sont à 4, donc le développement rural est en avance par rapport à ça, alors si cela est maintenu nous pouvons dans une dizaine d'année en maintenant notre politique rurale agricole arrêter l'importation et commencer l'exportation. D'une manière générale l'agriculture constitue l'espoir de ce pays, de son développement et l'agriculture c'est le moteur de la croissance.

Quelles sont les solutions que vous pouvez envisager pour accroître la productivité dans les secteurs les plus importants ?

Nous avons commencé d'abord à faire une politique de développement, lettre de politique de développement agricole qui est dans sa phase deux, nous avons en 91, on a fait 5 ans la dessus et puis à près on s'est arrêté, on a fait le point de la situation, on s'est rendu à l'évidence que les différentes composantes que nous avons eu et les objectifs que nous avons dégagé ont été plus ou moins atteint de 60 à 70%, naturellement il y a eu des dérapages quelques parts que nous avons eu corrigés. Alors pour la second phase de la politique nous avons élaboré un document consensuel c'est à dire que nous sommes partis de la population civile pour demander les contraintes liées à leur développement selon les zones et puis à près quand nous avons fait le tour de tout cela nous nous sommes adressés à notre structure agricole et nous avons soumis cela aux bailleurs de fonds. Tous les bailleurs de fonds se sont prononcés sur le document et finalement nous l'avons adopté pour 5ans afin de baliser l'action que nous allons développer autour de ces 5 dernières années. Il se trouve qu'aujourd'hui nous sommes satisfaits, nous l'avons adopté en 1998, en 2000 nous avons déjà enregistré des résultats forts appréciables, l'importation du riz a reculé de près de 30% c'est à dire que la production intérieure est passé de 500 milles à près de 800 milles tonnes du ri paddy, grossomodo quelques choses de 400 à 500 milles tonnes de riz net qui est notre aliment de base. Dans le même côté les autres produits d'exportation se sont accrus, le café est passé de 12 milles à 30 milles tonnes aujourd'hui, le coton est passé de 9 milles à près de 40 milles tonnes aujourd'hui, les melons, les pastèques, ect. ; ensuite les mangues est passé jusqu'à 300 milles tonnes d'exportation, bref il y a eu un engouement à travers la réalisation des différents objectifs que nous avons à signer dans ce document. Il va de soit que nous ferons un point en 2005 si Dieu nous donne longue vie et que nous soyons toujours dans les affaires, je dois dire que nous sommes satisfait parce qu'il est important de dégager d'abord une politique, faire une stratégie ensuite un plan d'action et puis à près soutenu par des projets, c'est cette démarche logique que nous avons exprimé à l'agriculture, aujourd'hui elle donne des résultats que je viens de vous présenter brièvement que vous retrouverez très détaillé dans ce que je vais vous fournir comme documentation. Aussi dans la mission à signer dans le département de l'agriculture par le gouvernement il y a donc cette réalisation de la sécurité alimentaire, faire en sorte que les guinéens puisse trouver à manger à tout moment et suffisamment ; en deuxième position il faut relancer l'exportation pour la balance de paiement, créer la richesse intérieure et puis à près améliorer le revenu, le bien être de la population ; la troisième il faut essayer de faire tout cela sur la base rationnelle, faire une exploitation rationnelle de la base productive en essayant de protéger l'environnement, de faire en sorte qu'on ne brise pas l'équilibre écologique par l'exploitation extensive, une agriculture extensive, ect.nous nous efforçons de faire une agriculture de marché, c'est à dire produire suffisamment en quantité mais aussi en qualité, respecter les normes selon les marchés. Je dois dire qu'aujourd'hui cette exercice est entrain de bien se dérouler parce que nous sommes progressivement présent sur des grands marchés en matière de produits agricoles et nous avons la chance que nos produits sont très appréciés parce que c'est généralement pieux comme je vous l'ai dit tantôt nous utilisons très peu les engrais chimiques et d'ailleurs nous nous battons pour faire de l'engrais organique de manière à ce que nous puissions reconstituer la structure du sol sans cassé cette structure par l'utilisation d'engrais chimique, vous savez quoiqu'on dise ces toxines quelque parts peuvent ......et tuer toutes les micro-organismes pour la désintégrer finalement la structure du sol, vous êtes obliger d'année en année remonté en quantité et ce qui arrive un peu partout aujourd'hui et nous nous le voulons tomber dans cette façon de faire, c'est à dire nous utilisons du matériel végétal améliorer parce qu'il faut le faire, nous essayons de maîtriser l'eau pour pouvoir cultiver toute l'année, nous avons suffisamment de cours d'eau et nous avons Dieu merci la pluie qui chaque année nous gratifie de plus de 400 milliards de mètre cube d'eau. Nous notre ambitions aujourd'hui c'est de mettre en valeur des eaux de surface de manière à alimenter les terrains aménagés et produire toute l'année, déjà nous le faisons à Koba, à Monsson, à Baren, à Kindia, donc ça nous permet de produire toute l'année et puisque nous utilisons les variétés à conscence rapide et à haut rendement avec un cycle végétatif très réduit, nous pouvons à l'espace d'une saison faire 4 récolte. Tout cela concourir très rapidement à produire rapidement et à exporter suffisamment et c'est ça notre ambition, il y a aussi l'organisation professionnelle de l'agriculture parce que l'Etat doit jouer son rôle d'entraînement, d'incitation, de réglementation, mais ne doit produire et commercialiser. Il faut faire en sorte que les opérateurs privés puissent prendre le relais et progressivement se substituer à l'Etat. Naturellement comme je viens de vous rappeler nous sommes venu de loin, il y a donc toute une mentalité, de difficultés, de contraintes liées à cette installation de privé, mais l'Etat fait ce qu'il peut pour les aider, pour le moment l'Etat fait le portage, au fur et à mesure que les privés auront la surfaces financières, l'expérience qu'il faut parce nous les aidons à ça, ils prendront progressivement le relais de l'Etat, aujourd'hui je dois dire c'est une idée qui fait son chemin, les gens accepte aujourd'hui de se mettre en groupement et l'aide est plus facile, ils acceptent du matériel végétal amélioré contre la tradition. Comme vous voyez la tradition aussi c'est un poids contre le quel il faut se battre, mais je dois dire que par rapport à ce qui se passe aujourd'hui les gens se disent que voilà l'expérience que l'agriculture a mené dans mon champ a gagné plus que ce que moi traditionnellement j'avais l'habitude de faire, ça c'est un plus, nous essayons de faire des points d'essai dans le champ des paysans, dans le champ des groupement en les laissant la latitude de faire comme ils ont l'habitude, au finish ce que nous avons beaucoup plus de produits de bonnes qualités et s'écoulent mieux que ce que eux ils ont fait, alors la prochaine campagne nous n'avons pas besoin de leur demander de faire comme nous n'avons fait, ils le fond tout de suite. C'est comme ça progressivement nous sommes entrain de changer la mentalité des gens dans l'agriculture parce que c'est essentiel parce que en définitive si nous n'arrivons pas à opérer ce transfert de technologie en douce, il faut pas le faire brutalement de la roue il ne faut pas aller au tracteur. Moi je dis qu'il faut y aller progressivement quitter la houe et aller au tracteur animal qui se passe très bien aujourd'hui, il y a des ONG qui fond la traction animal et qui fond un dressage à 14 jours, le fait important est que ce dressage permet au niveau des 4 régions naturelles donner le langage aux animaux des 4 zones naturelles, quand la teillage est là avant traditionnellement il fallait 4 à 5 gaillards pour pouvoir orienter les animaux, tenir la charrue, aujourd'hui avec un seul individu on peut conduire ce pâturage parce qu'on a formé et les animaux obéissent à la voix, c'est acquis énorme. Donc la traction animale nous l'avons fait dans les zones où c'est possible de le faire, maintenant nous avons progressivement les tracteurs là il le faut et selon les puissances parce qu'il faut éviter d'utiliser les tracteurs partout et n'importe comment parce que cela risque d'enlever la couche superficielle nutritif, c'est pourquoi la mécanisation agricole nous la menons avec beaucoup de précaution et beaucoup d'attention de manière à ce que comme je vous l'ai dit dans ma mission il s'agit de sauver la base productive, il faut faire en sorte qu'il y est toujours d'équilibre écologique à préserver et pouvoir reconstituer les ressources. Pour moi l'agriculture c'est une activité essentielle, c'est une préoccupation majeur pour le gouverneur guinéen et qui peut nous sortir de notre état de pays moyen avancé, je suis sûr d'une chose qu'en faisant l'agriculture comme il le faut nous pouvons nous en sortir.

Est ce que vous pouvez nous parler au niveau de la tradition?

C'est à dire qu'en matière de groupement agriculture il y en a des milliers, je n'ai pas de chiffre exact, mais il faut considérer que dans chaque zone naturelle nous avons des milliers de groupement et que nous encadrons, que nous suivons, qui nous permettent aujourd'hui de faire des transfert de technologie à travers les différents projets d'assistances. Nous avons 4 zones naturelles : la Basse Guinée, la Moyenne Guinée, la Haute Guinée et la Guinée Forestière et l'avantage c'est que nous avons 4 microclimats avec des spéculations qui s'adaptent à chaque microclimat, alors ces groupements sont spécialisés soit dans le marécage, soit dans la riziculture, soit dans la production du palmier à huile, l'hévéa, l'anacardier, selon les zones où ces groupements se trouvent. Je disais tantôt le poids de la tradition, les gens depuis tout le temps sont habitués à utiliser la houe, à faire la déforestation, à faire pratiquement l'agriculture itinérante, on leur dit donc nous pouvons aménager le bas fond, il estime qu'il y a le diable et tout un ensemble de serpents dans le bas fond, une fois que nous allons aménager ce bas fond vous pouvez produire dans le temps, donc petit à petit ils ont vu qu'avec la maîtrise d'eau, ils produisent mieux et l'avantage c'est qu'il séchante moins c'est à dire que ils ont moins de difficultés à travailler un domaine déjà aménagé, il suffit d'un petit entretien des digues, des canaux, de temps en temps surveiller parce que qu'on se trouve en Basse Guinée, en Moyenne Guinée ou ailleurs les conditions changent, par exemple en Basse Guinée nous sommes avec la mangrove naturellement on a mis un projet sur la gestion des mangroves qui constitue un laboratoire important pour les ressource aléotique, il y a les remontés salés en Basse côte que les autres zones ne connaissent pas. Nous avons donc à chaque une stratégie adapté à la zone et un centre de recherche adapté à la zone, nous avons le centre de Koba pour la Basse Guinée, Baré pour la Moyenne Guinée, Bordeaux pour la Haute Guinée et Sérédou pour la Guinée Forestière, c'est à dire que chaque centre de recherche essaye de régler les contraintes liées à la salubrité, à l'éccès de fer, ect.., comment faire pour adapter des variétés qui peuvent supporter par exemple l'excès de fer ou l'excès de sel pour un milieu basique très prononcé. Ça nous permet aujourd'hui de créer des variétés qui s'adaptent à ça avec des hauts rendements, alors progressivement les paysans se rendent compte que les conseils que nous leur prodiguons portent fruit et que progressivement il fut qu'ils abandonnent leur façon de voir les choses. Avant ils utilisaient des variétés à long cycle et avec une faible productivité à l'hectare, aujourd'hui nous utilisons des variétés de trois mois et avec une productivité moyenne de 2 à 3 tonnes à l'hectare. Alors si on parle de palmiers à huile, nous utilisons des hydriques qui fond 15 à 20 tonnes à l'hectare, l'anacarde c'est pareil, les orangers, le citronnier, le manguiers c'est pareil, on est entrain progressivement d'utiliser du matériel qui rentre en production très tôt c'est à dire tu commence à le planter à la à partir de la troisième, et tu obtient la première production à la quatrième, cinquième année, par rapport à la nature il fallait attendre parfois 10 ou 15 ans et puis se rendre compte que la plante est stérile, aujourd'hui nous le détectons dès le départ, nous avons quelles sont les plantes qui peuvent être stériles, nous les éliminons, donc il y a un trie au départ par rapport à la nature il y a un gain énorme. Avec le développement scientifique la population s'accrois à un rythme tel qu'il faut donner à manger, on ne cherchera pas à savoir si cette tranche est hygiénique, on cherchera à survivre, alors dans ces conditions je pense qu'il faut produire suffisamment en quantité et en qualité. Je dois dire qu'aujourd'hui l'évolution est perceptible, ce qui est dommage c'est qu'on ne pourra pas faire le tour pour voir comment ces groupement fonctionnent et que ces groupement même vous disent d'où ils sont partis, où est ce qu'ils sont aujourd'hui, qu'elles sont les perspectives. Le chef de l'Etat qui est en même temps le président de la chambre nationale de l'agriculture nous a offert une quinzaine de tracteurs à travers les pays, il y en avait déjà une vingtaine au début, nous sommes chargés justement de suivre et d'encadrer tous ces groupement de manière comme je vous l'ai dit à mieux rentabiliser leur tracteur parce que si on ne fait pas cela, ça sera de l'investissement perdu. C'est pourquoi le département de l'agriculture veille à mettre en place pour chaque groupement un petit comité de gestion, un compte d'exploitation, le nombre d'hectare à travailler chaque jour pour les tracteurs, bref on leur donne tous les détails et une structure adéquate est développée sur le terrain en matière de vulgarisation, en matière de protection des végétaux, en matière de crédit rural et crédit mutuel, bref il y a tout un ensemble de disposition qui sont aujourd'hui sur place et qui permettent d'espérer dans un proche avenir de produire mieux en qualité et en quantité. Donc par rapport aux contraintes liées à l'agriculture il y a les crédits fondamentale, parce que nous malheureusement on a pas de banques de développement, on ne bénéficie pas de subvention de l'agriculture, ni de crédit policiers, ect..il y a tout un armada de système financier que nous n'avons pas, je le répète aux bailleurs de fonds, dans tous les développés comme les Etats Unis, la France, l'agriculteur est protégé, même en mauvais saison il n'arrive pas à rentrer sa récolte, c'est un chèque qui tombe pour le dédommager et si nous nous n'avons pas ça, le gars s'endette, il investie et s'il rate il est obligé de se réendétter, il n'y a aucun système permettant d'adoucir sur le plan financier, nous avons essayer de mettre en place une petite structure de crédit rural qui a fait quand même ces preuves, mais rapport au volume de transaction dégagé dans ce sens c'est faible parce que l'agriculture nécessite beaucoup de moyen quand on veut faire une agriculture de marché comme le cas d'aujourd'hui ?
Pouvez vous nous donner le nombre de caisses et ce qu'ils développent ?

C'est à dire qu'il y a des caisses qui développent sur l'ensemble du territoire, ces crédit se libère, c'est à dire que le groupement vient s'endetter, et puis à près les membres du groupement bénéficie sous le parapluie du chef de groupement du même village, ils développent des caisses comme ça à travers le pays, je n'ai pas les chiffres. Ce que je sais c'est très efficace au niveau des petits groupements qui ont besoin par exemple de faire maraîchage avec un petit crédit, on les donne pas l'argent, on les approvisionnent, en semence, et puis en aménagement du champ. Alors à la récolte ils payent ce qu'ils ont contracter comme dette, maintenant on doit passer à la vitesse supérieure, à l'institutionnalisation de ce crédit, donc qui va quitter le développement agricole pour être à la banque, mais j'ai insisté pour que l'agriculture est spécifique, on ne peut pas considérer l'agriculture comme une opération purement commerciale, l'agriculture fait un peu de tout, il y a du social, du commercial, de l'économie, il y a un peu de tout et nous sommes assujettis à la saison, il y a des saisons où il y a beaucoup de pluie, il y a des saisons où il y en a pas du tout, il y a des saisons où on perd pratiquement sa production, donc il y en a pas malgré nos équipements techniques scientifiques, la nature fait ce qu'elle veut, il faut compter avec. Au moment où le commerçant met son avoir à la banque, l'agriculteur prend son argent et vient dans la brousse, c'est la grande différence, c'est pourquoi il a besoin d'avoir un crédit qui s'adapte à son mode de vie et à ces modes d'activités, mais malheureusement le plus souvent on est compris comme ça.

Quels sont concrètement vos sociétés privées étrangères qui sont implantées et quels sont les plus grands projets qui existent, ceux qui sont déjà réalisés et ceux dont sont plus chers ?

Les sociétés qui se sont installées, il y a Soguicoda avec les chinois qui sont installés à Koba, je ne sais si vous aurez le temps d'aller voir, mais c'est quand même une réussite, il y a Sobergui avec les malais, il y a l'AIC avec les belges qui sont à Forécariah, ils fond les mangues, les melons, les pastèques, ils les exportent à Paris, à New York, Londres et puis Berlin. Donc ces grandes sociétés se sont installées et nous avons fait ici le forum des investisseurs, ils sont aussi intéressés à l'agriculture, ils sont allés voir naturellement Soguicoda, Sobergui, l'AIC pour voir comment ça se passe. Dans notre politique développement c'est pris en compte dans la stratégie, faire en sorte que les grosses sociétés s'installent et que tout au tour ils puissent opérer le transfert de technologie sur l'ensemble de la zone, c'est ce qui est entrain de se développer aujourd'hui à Koba, à Monsson et à Forécariah. Ils sont arrivés, ils ont la possibilité de maîtriser l'eau, ils ont les machines agricoles adéquates, ils ont les intrants agricole, bref ils ont la technologie qu'il faut, alors les petits fermiers qui sont tout autour ils leur apportent aide et assistance, naturellement ils sont seront payer par la production de se fermier, eux ils constituent aussi un marché pour ces fermiers, ça quelque chose qui marche aujourd'hui et dont nous sommes fière parce que ça répond à une préoccupation majeure, faire en sorte que l'Etat ne peut pas tout de suite faire que les privés puissent le faire, déjà c'est un bon exemple, et quand les autres arrivent, ils vont là-bas pour s'informer comment ça se passe, Dieu merci à Koba aujourd'hui nous avons on a près de 3 à 4 milles tonnes de riz net, à Monsson nous avons 2 à 3 milles tonnes de riz net si bien que j'ai 5 tonnes de riz assuré par saison, qui peuvent valablement couvrir la consommation de Conakry, sans même aller à l'intérieur du pays, d'abord sur place j'ai quelque chose.

Il faut combien de tonnes pour que la population guinéenne puissent consommer le riz du pays ?

Il faut au moins 1 million de tonnes, nous sommes déjà 800 milles, je crois que comme je vous l'ai dit dans quelques années nous pourrons atteindre ce nombre avec l'élan que nous avons et la production. Pour revenir toujours à ces projets là, je dois dire déjà que sur le plan d'installation et d'efficacité, nous sommes très fière de ces projets. Ensuite il y a la société guinéenne de palmier à huile et d'hévéa, mais malheureusement que vous n'avez pas pu visiter, qui fait aujourd'hui 5 à 6 milles palmiers à huile et il fait des milliers de litres parce qu'on a l'usine qu'on a inauguré, on va achever bientôt l'usine de caoutchouc, l'hévéa pour le moment donne très bien, pour le moment nous vendons le produit brut en côte d'Ivoire et au Liberia lorsqu'il n'était pas en guerre. Donc nous sommes entrain de réaliser l'usine à caoutchouc, j'oubliai de mentionner qu'au niveau de Koba et de Monsson ils sont des rosirais où ils traitent leur production, ensuite ils ont des usines à sac, donc ils n'importent pas, ils le fabriquent sur place, ils fond aussi l'aviculture, les oufs, les poulet de chaire, ect.et ils ont une usine d'alimentation, donc ils ont pu installé un complexe qui répond parfaitement à leur préoccupation, c'est quelque chose qui se passe très bien aujourd'hui. A Koba encore ils fond la pisciculture à partir des retenus d'eau, ils ont fait une très retenu de plusieurs mettre cube d'eau. Nous avons 1200 ha à Koba et 1200 ha à Monsson, c'est ce qui me fait 2400 ha parfaitement irrigués, la production ne s'arrête c'est à dire de janvier à décembre on n'arrive parfaitement à produire. A près Monsson, l'AIC, Soguipah, ect.. Il y a quand même des gens qui ont mis leur argent dans l'agriculture, ils ne sont pas nombreux mais ils se débrouille par malice. J'oubliais de mentionner la Sobragui, la Sobragui ça va peut être vous étonnez parce qu'il fait de la bière, mais il a aussi un volet agricole important en matière de production d'ananas, leur variétés d'ananas est très bonnes et très succulent, c'est un produit de luxe qu'ils arrivent à produire ici, il fond des milliers de tonnes d'ananas, donc cette filière est un peu relancée. Notre ambition c'est de développer l'agriculture bananiers, notre centre de recherche de Kindia, nous sommes entrain de vulgariser cela au niveau des producteurs, nous sommes rentrés en coopération avec la FAO pour une étude systématique de cette relance bananier, on nous dit souvent que le marché de la banane est déjà saturé, il n'y a pas mal de difficulté à l'écouler, moi je dis qu'il n y a pas que l'Europe qu'on peut ravitailler, nous avons un marché potentiel de la sous région que nous ravitaillons de façon informel, il s'agira de produire suffisamment et de s'adresser à d'autre marché, nous disons qu'il faut regarder ailleurs, et puis en matière d'exportation il s'agit de s'imposer par la qualité de son produit, il ne faut pas avoir peur de bousculer, de s'installer et la meilleurs prix et de la bonne qualité naturellement vous allez avoir votre part de marché. Nos produits sont :ananas, mangues, pastèques, et tous les melons, le cacao, bref le coton parce qu'aujourd'hui à Kankan il a une usine de drainage qui fait 25 milles tonnes en graine et en fibre qu'on exporte, on est d'ailleurs entrain de créer une compagnie guinéenne de coton avec des objectifs de 100 à 200 milles tonnes de coton. Aujourd'hui le coût du coton est élevé, naturellement le coût du coton varie d'un moment à l'autre, c'est pourquoi qu'il faut pouvoir soutenir cet élan et ce qui comme je l'ai dit au début permet très rapidement à l'équilibre de la balance de paiement, l'exportation agricole, la preuve est qu'il n y a pas quelques mois le franc avoisinait à 2 milles le dollar, grâce à l'exportation agricole nous sommes revenu à près de 1600francs le dollar aujourd'hui, c'est n'est pas grâce à l'or ou le diamant, c'est bien grâce à l'exportation agricole que nous avons pu faire. C'est pour vous dire qu'il est important de pouvoir développer cela, les perspectives viendront dans ce sens là, donc il faut soutenir ce qui se fait aujourd'hui, développer et encore maîtriser l'eau, utiliser les intra-agricole et mécaniser l'agriculture pour en faire une agriculture de marché, c'est le défi que nous avons, c'est à dire de l'agriculture de marché nous passons à l'agriculture de marché et cela ne peut pas se faire si ces conditions que je viens d'énumérer ne sont pas remplies et entre autre comme je le dis souvent il faut développer le crédit.

Est ce que vous pouvez nous donner un message final pour nos lecteurs ?

Je dis simplement que la Guinée est un pays de otentialités en tout genre, mais principalement potentialité agricole, nous avons près de 6 millions d'hectares de terres fertiles, nous n'avons à ce jour mises en valeur que 2 millions, donc il reste 4 millions d'hectare de terre à mettre en valeur, nous invitons les grandes sociétés à venir s'installer dans le domaine agricole, il y a possibilité de produire et d'exporter suffisamment. Cela permet comme les autres se sont installer aujourd'hui de rentrer dans leur forme, le gouvernement se porte gara de faire en sorte que leur présence ici soit assurée à tout point de vue, il y a des dispositions qui ont été prises pour faire en sorte que tout ce qui rentre dans la production agricole soit détaxé, les engrais agricoles, les machines agricoles, ect...il y a donc des potentiels en matière de superficies cultivables, il y a l'eau en abondance, la Guinée est le château d'eau de l'Afrique occidentale, tous les grands fleuves prennent leur source ici et nous avons la chance d'avoir une pluviométrie régulière. Ça des atouts, donc je l'ai invite vivement à être là et à produire dans le cadre de l'agriculture, déjà la Soguicoda est là, l'AIC, la Sobergui, la Soguipah ils sont tous là et bientôt la CGC (la compagnie guinéenne de coton) qui va s'installer, nous voulons des milliers de sociétés comme ça qui viendront s'installer ici en Guinée.

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© World INvestment NEws, 2000.
This is the electronic edition of the special country report on Guinea published in Far Eastern Economic Review (Dow Jones Group)
September 28th 2000 Issue.

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