The Republic of Guinea
from Rags to Riches












Mr. Mohamed Diallo, Président Directeur Général de la SOGECILE

Profile de Coyah.

SOGECILE

Société Générale de Commerce et d'Industrie légères

Interview de

Mr. Mohammed Diallo,
Président Directeur Général

Contact:
P.O.Box 1486
Madina Ecole
Conakry, Guinea
Tel: (224) 465216 / 411765
Fax: (224) 461324
Cell: (224) 11 219676

24 Mai 2000
Est-ce que vous pouvez nous donner le nombre d'activités que vous faites ?

La SOGECILE s'occupe de commerce général ( alimentation, matériaux de construction etc..)
La COMPAGNIE des EAUX de COYAH a pour activité principale l'embouteillage d'eau minérale et de boissons sucrées.
La SAPRI fait du jus naturel CAPRISONNE marque déposée par la Société allemande WILD.

Est-ce que vous pouvez nous parler de vos objectifs et du chiffre d'affaire de votre société ?

La SOGECILE fait 20 milliards de FG de chiffre d'affaire par an. La SAPRI avoisine 800 millions de fg.
On a racheté la C.E.G en 1997. Depuis on a amélioré la production ( bouteille en pet et bouchons à vis, crée de nouveaux produits ( sachet eau minérale en 33 cl ; service fontaine eau minérale). L'introduction de ces nouveaux produits vise à atteindre les couches dont le pouvoir d'achat est faible ( par ex. 100 fg pour une sachet d'eau minérale).

Le chiffre d'affaire s'élève à 2 milliards. L'exportation représente 10 % de ce montant et concerne les ventes en GAMBIE, au SENEGAL, au NIGERIA, en COTE D'IVOIRE, au TOGO, en ANGOLA et en SIERRA LEONE. Notre objectif est de vendre l'eau minérale dans toute l'AFRIQUE parce que cette eau a une qualité qu'on ne trouve pas ailleurs. Le goût et la qualité sont similaires à des eaux comme EVIAN et VITTEL en EUROPE et incomparables aux autres eaux de la sous région. Dans les mois qui viennent, on envisage de lancer sur le marché une nouvelle gamme de jus de fruit ananas, orange etc.).

Quels sont vos objectifs à moyen terme ?

C'est d'essayer de développer l'usine de COYAH parce qu'il y a beaucoup de choses à faire. On peut produire du jus naturel en sachet de 1 litre et 0.5 litre ou faire du sirop. L'eau est très importante car c'est la source de la vie. En GUINEE, c'est la seule usine d'embouteillage d'eau minérale Elle a coûté 5 millions de dollars us. Les prochains investissements seront de l'ordre de 8 millions de FF. Les dossiers sont à la banque pour le financement.

S'agissant de tous ces investissements et votre société de développer Coyah, est-ce que vous êtes à la recherche d'autres partenaires ?

Dans la région pas tellement, peut-être avec EVIAN ou VITTEL qui ont voulu à un moment donné faire un partenariat avec COYAH. Un partenaire pourrait nous assister et prendre une participation dans COYAH pour pouvoir assurer les exportations vers l'EUROPE et l'AMERIQUE. Nos activités principales étaient basées sur l'alimentation : du riz, de la farine, de la tomate, de l'huile et aussi les matériaux de construction. Par manque de devises dans le pays, on a diminué le importations parce que en 1998-1999 on gagnait difficilement les devises et par conséquent le pouvoir d'achat des Guinéens a diminué. Avant 1 $ correspondait à 900 FG. Pour quelqu'un qui gagnait 200 mille FG ( 200 $ ), ce montant est revenu à 100 $ donc son pouvoir d'achat a diminué de 50 %. C 'est ce qui a fait qu'on a diminué les importations. Mais maintenant ça s'améliore. La banque centrale a des devises et il n'y a pas un écart énorme entre la banque et la marché parallèle, donc, il y a une possibilité de reprendre comme d'habitude. En 1998 le chiffre d'affaire de la SOGECILE était de 26 milliards, en 1999 il était de 20 milliards. Cette année on va essayer de remonter parce qu'il y a plus de devises. Tout dépend des devises. On a plus de 50 articles que nous vendons et qui marchent bien dans le pays.
Est-ce que vous avez des produits en provenance de l'étranger qui marchent bien en Guinée ?

Le produit qui marche bien ici c'est l'alimentation comme le riz qui vient d'ASIE, le sucre de l'EUROPE ou du BRESIL, la tomate qui vent d'Italie, l'huile végétale d'Allemagne ou de la HOLLANDE. On regarde le pays le plus proche. On ne peut pas acheter l'huile aux Etats-Unis même si les fabricants de l'EUROPE sont aux ETATS-UNIS parce que le transport est trop cher.

Est-ce que vous pouvez nous parler de vos rapports avec la Société Générale des Banques en Guinée ?

On a travaillé presque 13 ans avec la Société Générale des Banques en Guinée et 10 ans avec la Bicigui. Les rapports ont toujours été excellents. De même, avec la SOGECILE quand il y a manque de devises, on a essayé de développer le secteur export. On a obtenu un financement de 2 millions $ d'un organisme suisse pour l'exportation du café. On envisage d'exporter de l'or car nous avons besoin de devises pour financer nos importations. Ce que nous donne la banque ne nous suffit pas. Nous sommes obliger d'aller sur le marché parallèle pour compléter.

Comment voyez-vous l'avenir de la SOGECILE ?

L'avenir de la SOGECILE est en bonne voie. Cela dépend surtout de la stabilité du pays et de la sous région. On n'est bien installé et on a l'outil de travail. On suit l'évolution de tout pour pouvoir mieux investir.

Par rapport à la modernité du secteur d'activité, quel est votre rapport avec les nouvelles technologies comme INTERNET, est-ce que cela permet à vos remplaçants d'acheter leurs produits en ligne afin d'avoir des prix inférieurs, comment est-ce que vous analyser l'apparition de INTERNET dans le secteur d'activité, est-ce que vous compter vous y intéressez pour votre Société à moyen ou long terme ?

L'INTERNET nous intéresse parce que cela nous permet de nous faire connaître dans le monde entier. On n'est connecté à INTERNET mais on ne l'utilise pas tellement en Guinée. En effet, ce n'est pas toujours facile ici, quelques fois on n'a des pannes d'électricité mais pour l'avenir c'est quelque chose de très important, tout le monde est intéresser par INTERNET.

Est-ce que vous pouvez donner un message à nos lecteur ?

Aujourd'hui avec les moyens de communication qui sont développés, cela permet de mieux se faire connaître à l'extérieur pour le bien être d'un partenariat fécond. Comme l'a dit Monsieur DIALLO, il y a un esprit de partenariat qui se développe. Il faut de l'assistance financière parce qu'il n'y pas d'argent en Afrique et il y beaucoup de choses à faire. A propos de technique on n'est en retard par rapport à l'occident, donc avec un transfert de technologie appropriée tout va être facile.

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© World INvestment NEws, 2000.
This is the electronic edition of the special country report on Guinea published in Far Eastern Economic Review (Dow Jones Group)
September 28th 2000 Issue.

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