THE REPUBLIC OF GUINEA
L'Exception Africaine



M. Morciré SYLLA

INTERVIEW AVEC

M. Morciré SYLLA

Directeur Général du CPDM
Centre de Promotion et de Développement Miniers

14/11/2002
 
Q1 : M. Sylla, merci beaucoup de nous recevoir. Pour commencer, pourriez-vous nous présenter en quelques mots le CPDM et son développement depuis sa création ?

A2 M. Sylla : Je vous remercie pour l'opportunité que vous m'offrez. Le CPDM est un service public chargé de la mise en oeuvre de la politique du gouvernement en matière de promotion des ressources minières de la Guinée. Il a été crée en 1995 à l'occasion des réformes qui ont caractérisé le changement de politique intervenu en Guinée ; et vous vous souviendrez que le code minier a été rénové au même moment. Le CPDM est donc un instrument au service de l'investisseur en vue de faciliter tous les circuits administratifs, pour permettre à l'investisseur d'avoir un interlocuteur unique. Nous jouons le rôle d'interface entre les investisseurs miniers et les administrations en général. Le CPDM gère l'information géologique en général, traite cette information, la met à la disposition du public et des décideurs. Nous sommes également chargés d'apporter l'information au niveau de toutes les rencontres internationales ( conférences, colloques ), pour mobiliser les investisseurs ; et une fois que ces investisseurs se sont rendus en Guinée, c'est à notre guichet qu'ils s'adressent pour s'imprégner de la situation, le climat de l'investissement, toutes les règles de jeu en matière d'activité minière. Sur le terrain nous sommes également le principal destinataire des rapports qui sont produits par les sociétés minières, et à notre tour nous répercutons ces rapports au niveau des autres administrations du secteur minier. Nous sommes également chargés d'aider les investisseurs dans leur course, au niveau notamment de l'importation, de leurs équipements, de la mise en route de leurs projets de la manière la plus efficace possible.

Pour en venir maintenant à notre évolution, depuis notre création, nous travaillons en synergie avec les autres services techniques du Ministère des Mines, de la Géologie et de l'Environnement ; et nous assurons l'instruction des dossiers de demande de permis, et nous procédons à des recommandations pour les dossiers qui requièrent notre conviction par rapport aux critères. Nous participons à l'organisation des rencontres, nous sommes présents à toutes les rencontres internationales au cours desquelles nous contribuons à fixer l'image minière de la Guinée. Nous participons également, au plan national, à des foires, à des expositions qui sont organisées sur le terrain. En un mot, nous sommes un service qui a évolué, et notre évolution se ressent notamment à travers l'affluence des investisseurs. Aujourd'hui d'ailleurs nous sommes en possession de l'outil informatique à travers une base de données qui est domiciliée ici au CPDM, et qui gère toute l'information du secteur minier. Cet outil est actuellement relié à Internet où nous avons un site qui permet justement, de partout dans le monde, de visiter et d'acquérir des informations minières et géologiques.

Q2 : On parle de la Guinée comme du " scandale géologique " de l'Afrique de l'Ouest pour son abondance en ressources minières. Pourriez vous nous éclairer sur la diversité minérale et les réserves actuelles de la Guinée ?

A2 M. Sylla : En terme de ressources minières, parler de scandale géologique pour la Guinée est tout a fait normal. Ce pays recèle beaucoup de ressources ; je vais vous en citer certaines. La principale ressource est la bauxite. Nous possédons les deux tiers de ces ressources au plan mondial. Ensuite vient le fer, qui est connu en Guinée depuis très longtemps ; mais récemment, les recherches viennent de prouver que nous avons aujourd'hui les plus grands gisements non encore exploités de cette substance au monde. Après le fer, nous avons le diamant, qui est connu et exploité en Guinée depuis les années 30, et aujourd'hui nous sommes parmi les premiers pays africains producteurs de cette substance. L'or est également une ressource très importante chez nous. Elle occupe le Nord Est du pays. L'or fait partie des ressources qui ont fait la gloire des empires Ouest-africains, dont le principal, l'Empire du Mali, avait sa capitale en Guinée.

Nous avons d'autres ressources telles que les pierres gemmes (le rubis, le saphir, l'émeraude, etc…) qui sont connues dans la région forestière de la Guinée. Nous avons également les pierres ornementales qui sont un peu partout. Nous avons les matériaux de construction, notamment le granite. Nous avons des granites de très bonne qualité qui sont très demandés en Europe. Nous avons également du calcaire, de la terre rare, des minéraux lourds, des métaux de base (le cuivre, le plomb, le zinc). En fait, la liste est très longue et les recherches aujourd'hui ne sont même pas achevées, puisque nous avons couvert le pays seulement au 1/200 000ème alors que nous devons continuer la recherche au 1/100000ème et jusqu'au 1/50000ème. Cela signifie que des surprises nous attendent, et cela justement permet de qualifier la Guinée de " scandale géologique ".

Q3 : Parmi toutes ces énormes possibilités, quelles sont, selon vous, les grandes opportunités du secteur minier ?

A3 M. Sylla : Les opportunités d'investissement existent sur tous les plans et à toutes les échelles, c'est-à-dire pour toutes les bourses. Quelle que soit la taille de la société, nous avons une place pour elle en Guinée sur le terrain minier. Pour parler de la substance la plus répandue, la bauxite, il y a aujourd'hui de très bonnes opportunités. Ces opportunités commencent d'abord par la transformation de la bauxite en alumine, puis en aluminium ; et à ce niveau des projets sont aujourd'hui en chantier. Pour l'alumine, nous avons déjà trois projets en chantier. Il s'agit du projet d'usine d'alumine de Sanguaredi, du projet d'usine d'alumine de Kamsar et du projet d'usine d'alumine de Djandjan. Ces trois projets vont être localisés dans la région de Boké, au Nord Ouest du pays. Ils intéressent de grandes firmes puisque pour l'usine d'alumine de Sangaredi, BHP Billiton est intéressé et est en train d'évoluer dans le groupe BAC (Boké Aluminium Company). Pour le projet de Kamsar, c'est ALCOA, la société américaine qui veut faire ce projet en solitaire. Quant au projet de Djandjan, c'est le groupe russe Russki Alumini qui est intéressée par ce projet.

Pour ce qui est de l'aluminium, il y a un projet également qui doit permettre non seulement l'extension de l'actuelle usine de l'ACG, à Fria, mais aussi passer à l'aluminium avec la construction du barrage de Souapiti Kaleta. Ce barrage, couplé avec l'usine d'alumine permettra la production de l'aluminium. Ce projet intéresse également beaucoup de firmes, dont GAPCO qui a déjà procédé à des études préliminaires. Des études d'impact socio-économique et d'inpact environnemental sont actuellement en cours.

Des opportunités existent aussi avec le fer. Le fer intéresse le groupe minier Euronimba, qui regroupe BHP Billiton et autres gissements de fer. Le groupe Rio Tinto quant a lui travaille sur le fer du Simandou. Le Simandou est juste au Nord du Nimba. C'est un gisement qui se trouve dans les préfectures de Beyla, Kérouané et Macenta.

Donc il faut dire qu'à part ces deux substances qu'on qualifie de substances d'intérêt particulier, il y a des opportunités au niveau de l'or et du diamant. Depuis les temps reculés, le diamant alluvionnaire a été exploité au niveau des cours d'eau ; mais aujourd'hui, les sociétés veulent opter pour les gisements primaires, c'est a dire la kimberlite. Dans ce cadre, nous abritons chez nous la société De Beers depuis 1997. Cette société opère en Guinée, et ses recherches, nous en sommes sûr, vont permettre de mettre en évidence des kimberlites productives, ce qui va permettre de réaliser une mine à grande échelle, à l'image de ce qui se passe en Afrique du Sud.

Et à côté de la De Beers, toujours dans le diamant, les sociétés AREDOR et Rio Tinto travaillent actuellement en synergie dans le cadre d'une joint venture pour l'exploration des kimberlites, et à ce niveau je peux vous assurer que les résultats sont déjà très prometteurs. La société Rio Tinto est actuellement en train de faire des forages sur des sites assez prometteurs. Ensuite, il y a de nouvelles opportunités qui existent au niveau du diamant, notamment dans la région de Kerouane, autour des domaines d'AREDOR.

Nous avons des zones qui sont identifiées et qui ont des potentiels très importants, pour lesquelles nous demandons des investisseurs. Aujourd'hui, nous avons une affluence dans ces zones ou nous organisons aussi bien l'exploitation artisanale, l'exploitation semi-industrielle que l'exploitation industrielle .

En ce qui concerne l'or, là aussi l'option est prise pour aller vers les sources primaires ; et à ce niveau, le ton est donné par la SAG. La SAG s'est donné les moyens pour aller vers les gisements primaires, et elle entend augmenter ses réserves et la durée de vie de son exploitation minière avec un nouvel investissement de 35 millions de dollars. Au même moment, la Société Minière de Dinguiraye, qui exploite également l'or, a emboîté le pas, et se tourne aussi vers ce type de gisements, et projette également de doubler sa capacité á l'horizon 2004 à travers un projet nouveau que la société est en train de mettre en œuvre. Il y a aussi de nouvelles opportunités dans la région de Siguiri, où la SAG a rétrocédé des blocs qui sont aussi prometteurs que ceux que la société exploite.

Aujourd'hui, puisque l'or reprend de la valeur, que l'or pointe vers l'horizon, il y a un regain d'enthousiasme qui se manifeste ; et je vous assure que les sociétés se bousculent aujourd'hui à nos portes pour accéder à des permis, et nous essayons de les gérer au mieux. Aussi, pour l'or, nous remarquons qu'il y a un regain d'intérêt pour l'exploitation de l'or par le dragage. Aujourd'hui même, je viens de recevoir deux sociétés américaines qui postulent pour des permis de dragage, parce qu'il s'avère que les cours d'eau qui passent dans les régions aurifères drainent une bonne partie de cette ressource dans les cours d'eau qui sont des collecteurs ; et ce sont ces collecteurs là qui sont ciblés par des sociétés qui ont vraiment des connaissances très pointues dans ce domaine et qui nous fréquentent aujourd'hui.

Pour vous dire que les opportunités existent, les pierres ornementales et les gemmes de Guinée sont aussi très attrayantes. Je veux vous dire que lors de nos déplacements, on a pris soin de transporter quelques échantillons de granites roses, par exemple, et d'autres granites noirs qui sont fortement demandés, en Europe notamment. Aujourd'hui, nous avons une demande qui commence à se manifester aussi pour ces substances, et c'est dire que là aussi, nous sommes en train de mettre en œuvre toute une politique pour pouvoir répondre à ces demandes.
Q4 : Comme vous avez dit, l'une des activités du CPDM est l'examen des dossiers de demande des permis d'exploitation et d'exploration. Quelle procédure doit suivre une entreprise intéressée pour investir en Guinée ?

A4 M. Sylla : En terme de d'amelioration des pratiques, je vous disais tantôt que la création du CPDM visait à alléger les procédures. Ici, l'investisseur a un seul interlocuteur, une seule adresse : le CPDM. Une fois que l'investisseur vient au CPDM, nous avons des procédures. Régies par un arrêté de Monsieur le Ministre. Nous le publions sous forme de dépliant à l'intention des investisseurs. Donc, pour chaque type de permis, nous avons une procédure adéquate.

Mais cette procédure vise notamment la demande qu'il faut écrire en indiquant la substance visée, et en mettant, au besoin, un extrait de carte pour identifier la localité où se trouve cette substance. Ensuite, il faut que l'investisseur prouve ses capacités techniques et financières. Une fois ces conditions remplies, la demande est déposée au niveau du secrétariat de Monsieur le Ministre lequel répercute la demande á notre bureau . Donc, c'est une procédure assez simple. Le dossier est passé en revue, évalué, et nous entretenons des contacts téléphoniques ou directs, avec le demandeur pour lui poser quelques questions afin de s'assurer qu'il a les moyens de mettre en œuvre le projet qu'il ambitionne de réaliser. C'est aussi simple que ça. Je dois préciser que toute cette opération n'excède pas un mois, à partir du dépôt de la demande jusqu'à l'octroi du permis. Donc, c'est une procédure assez accélérée que nous avons voulu mettre en place.

Q5 : Quelles sont vos activités spécifiques pour attirer l'attention des investisseurs étrangers vers la Guinée ?

A5 M. Sylla : Nos activités dans ce sens sont des activités traditionnelles bien connues. Comme je vous l'ai dit, nous prenons part à beaucoup de rencontres internationales mais aussi via Internet. Nous avons aujourd'hui les moyens de donner l'information aux investisseurs sans qu'il ait besoin de se déplacer et sans que l'on se déplace nous-même. Ensuite, nous éditons un journal, un bulletin d'informations qu'on appelle " Mininfo ". C'est un trimestriel, et dans ce document, nous mettons en relief les réalités du monde minier des trois derniers mois. C'est un moyen de communication d'abord de nous vers les investisseurs, mais entre les investisseurs eux-mêmes parce que ce média permet de présenter quelques résultats obtenus ici et là ; et donc de fédérer toutes les sociétés et faire passer l'information.

Donc, nous organisons également des rencontres internes pour les sociétés qui opèrent en Guinée. Nous ne l'avons pas fait il y a un temps puisque nous avions organisé le symposium avant, mais nous avons l'habitude d'organiser ce que nous appelons une journée de concertation. C'est une journée de discussion directe avec les entreprises, avec les sociétés qui opèrent sur le terrain. Ça permet à ces sociétés de nous dire ce qu'elles pensent du climat à un moment donné et quelles améliorations elles souhaitent que l'on apporte à ce climat au niveau du monde minier.

Q6 : Quelles sont vos relations avec ces partenaires étrangers ?

A6 M. Sylla : Ces partenaires étrangers ont des relations directes avec nous. Pour ceux qui travaillent déjà en Guinée, c'est à travers des rapports que nous les entretenons. Ces rapports nous permettent de suivre ce qui se passe sur le terrain, si c'est la bonne marche, on prend note de cela ; et si les sociétés ont des difficultés, nous prenons également note de cela. Nous les appelons afin de trouver ensemble des solutions à ces problèmes. Mais, nous avons d'autres moyens de contact, des rencontres physiques, que ce soit à l'occasion des grandes réunions au niveau du ministère, mais aussi à l'occasion des réunions au niveau de la Chambre des Mines. Je dois vous signaler qu'il existe en Guinée une Chambre des Mines qui réunit tous les professionnels du monde minier, qui est un forum très important et qui a un partenariat directe avec le CPDM et le Ministère des Mines.

Q7 : Pour permettre tous ces octrois de permis, toutes ces études, combien d'employés et de structures compte le CPDM ?

A7 M. Sylla : En terme de personnel, nous comptons une trentaine d'employés avec des compétences diverses. En fait, nous avons trois divisions. Il y a la division " promotion des investissements miniers ", la division " stratégie et développement minier ", et enfin la division " information et géologie minière ". Donc, ces trois divisions travaillent en synergie, et en tant que Directeur Général, nous en assumons la coordination et le contrôle. Comme vous le voyez, nous sommes bien installés pour jouer notre rôle, et nous sommes outillés aussi. Je vous disais tantôt que nous sommes dotés aujourd'hui d'une base de données. C'est l'une des toutes premières en Afrique subsaharienne. Nous l'avons obtenu grâce à la coopération avec la France. Cette base de données fonctionne aujourd'hui ; nous sommes en train d'assurer des mises a jour à tout moment, de sorte que nous sommes en train de mettre en place une cellule particulière qui va gérer les statistiques minières, puisque nous avons remarqué qu'étant un pays minier par excellence, nous recevons beaucoup d'appels, beaucoup de sollicitations en matière d'informations minières sur les volumes exportés, les volumes exploités au niveau de telle ou telle substance. Donc cette cellule a été aujourd'hui mise en place et équipée ; nous sommes en train d'achever son équipement, et son rôle va être déterminant dans la production d'informations fiables sur le secteur minier. Donc, en termes d'équipements et d'installations, nous sommes vraiment bien.

Q8 : Comme dernière question nous aimerions connaître votre parcours professionnel et la plus grande satisfaction que vous ayez eu en tant que Directeur Général du CPDM.

A8 M. Sylla : Bon, il faut dire que je suis ingénieur géologue de formation. J'ai un diplôme d'ingénieur de l'Université de Conakry. J'ai un Master de l'Université d'Ottawa, au Canada. J'ai travaillé d'abord au niveau de la Direction Générale des Mines et de la Géologie à l'époque, en tant qu'ingénieur chargé de mission. J'ai travaillé longtemps dans les missions de recherche ; ensuite j'ai dirigé le Bureau Guinéen de Géologie Appliquée, c'était mon premier poste de directeur, en 1995. J'ai travaillé à ce poste durant 2 ans environ, puis j'ai été nommé au CPDM comme Directeur Général.

Donc depuis 1997, je suis ici et ça se passe bien. J'ai pu m'acclimater rapidement, j'ai su apprendre à collaborer avec les hommes du business, j'ai appris également à échanger avec le monde minier ; et aujourd'hui, je crois que ce sont les autres qui vont m'apprécier. En tout cas, pour ma part, je fais de mon mieux pour assumer ces fonctions et pour mieux vendre l'image minière de la Guinée, comme vous le dites bien, qui est le scandale géologique. Donc il faut transporter le scandale géologique chez les partenaires miniers pour les amener à venir en Guinée, et cela nous le faisons avec toute la joie.

Vous me demandez de dire ma plus grande satisfaction. Là, ce n'est pas facile pour moi parce que depuis que je suis ici, tout est satisfaction. Je peux mettre un accent quand même sur certains projets particuliers qui ont pu aboutir pendant que nous étions ici ; des projets qui ont donc pris forme devant nous et qui ont pu aboutir, et d'autres qu'on a impulsé et qui poursuivent leur bonhomme de chemin aujourd'hui. Je veux parler, par exemple, du projet de CEMAFO. La mine vient d'ouvrir en avril dernier. c'est un projet qui a commencé pendant que nous étions là, nous l'avons suivi ; aujourd'hui, c'est une mine qui est ouverte, qui emploie les Guinéens et qui ajoute aux revenus de la Guinée. Je retiens aussi les différentes courses que nous avons eu a faire pour aider à la signature de la convention avec la devise. Ce pourquoi je vous parlais tout à l'heure de mon souhait à ce que cette société finisse par découvrir une grande mine. Ma satisfaction va être plus grande encore le jour où je verrai les conventions de Rio Tinto et de Euronimba sur les minerais de Simandou et Nimba signés. Ca sera vraiment le couronnement de ma satisfaction.

Q9 : En tant que directeur général du guichet des investisseurs, quel message adresseriez-vous aux 800,000 lecteurs de l'Express ?

A9 M. Sylla : Le message à vos lecteurs et à vos internautes est un message d'invitation. Je les invite à venir participer à la prospérité minière de la Guinée. J'invite à ce qu'ils acceptent de faire leur expérience guinéenne en matière de mine, parce que je vous assure que toute expérience africaine en matière de mine, sans une note particulière en Guinée, serait inachevée. Nous avons la chance d'avoir des gisements faciles d'accès. Vue la teneur de notre bauxite et son volume, et vu le rapport entre le minerais et son épaisseur de recouvrement, c'est le meilleur minerais au monde. Pour parler directement de ce qui intéresse les plus lucratifs, c'est-à-dire le diamant, le diamant guinéen est un diamant exceptionnel de par sa pureté, de par sa grosseur, donc de par sa valeur. Je dis que tout investisseur minier devrait pouvoir dire dans son parcours : " voici mon expérience guinéenne en la matière ". Et pour ça, nous avons toutes les infrastructures, nous avons toute la structure d'accueil, le CPDM est ici pour cela. Ailleurs, il faut faire le tour de plusieurs ministères pour accéder à un permis minier. Chez nous c'est à une porte qu'on se présente et on en sort avec son permis minier en 30 jours maximum. C'est un geste que le gouvernement guinéen a voulu faire en direction des investisseurs. C'est une invitation qui est faite à ces investisseurs, à venir bénéficier de ces facilités. Nous sommes ici pour assurer leur installation où ils voudront sur le territoire guinéen, pour mettre à contribution tout un chacun.

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