ALGERIA,
A new generation
LATEST REPORT
December 4th, 2002




 Algeria
The time is now, the place is Algeria












Mr Lakhlef, Président Directeur Général de ECO AIR

GROUPE D'AFFAIRES D'INDUSTRIE ET DE COMMERCE

- L A K H L E F - G R A F I N L A

Interview de

M. Lakhlef
Président Directeur Général

30 janvier 2001

Dans un premier temps, pouvez vous nous faire un petit rappel historique de ECO-AIR ?

En 1999 ECO-AIR a été crée sous la présidence de Mr Belhadj jusqu'au mois de juin 1999 après cela notre groupe Lakhlef a acheté à 100% ECO-AIR.

Quels ont été les principaux développements et challenges que vous avez dû affronter pour pouvoir établir une nouvelle compagnie privée Algérienne ?

Nous avons repris cette compagnie au mois de juin, avec ces dettes et un personnel de tous genres, donc ce qui était dur était de redresser, changer le personnel, ramener des gens compétents de métier et investir pour payer toutes les dettes qu'il y avait au sein de la compagnie. Il fallait aussi trouver des avions au mois de juin, et ce n'est qu'au mois de décembre que nous avons commencé à avoir nos propres avions.

Vous avez tracé certains objectifs en juin, sont-ils réalisés à l'heure actuelle ?

Réalisés à 100% non, mais ce que je peux dire est que nous avons une bonne moyenne et que nous avons commencé à rentrer dans l'ordre.

A l'aube de 2001, qu'elles sont les grandes stratégies que vous allez mettre en œuvre pour assurer la durée des vols ?

Pour l'année 2001, nous allons commencer à avoir des petits avions pour les compagnies pétrolières au Sahara. Nous recevrons d'ici demain des appareils à Alger, et nous avons également signé des contacts avec des sociétés de leasing pour quelques appareils Boeing 737, 300 et 200, afin de bâtir une petite flotte de transport des voyageurs et une autre flotte spécialement pour les compagnies pétrolières au sud.

Au niveau de l'obtention de nouvelles lignes internationales, quelles sont celles qui sont bonnes ?

Nous avons eu des agréments du ministère pour ouvrir d'autres lignes, surtout en France, mais pour le moment nous n'avons pas encore obtenu l'autorisation du côté Français.

Sur quelle destination - Paris ?

Partis est tout le temps réservée, mais nous avons eu des lignes sur Toulouse, Montpellier, Saint-Etienne et Strasbourg. En ce moment, nous avons un vol direct à Charleroi.

Quelles sont les autres destinations internationales à part la France ?

Nous faisons pratiquement toute l'Espagne, soit Barcelone, Madrid et Palma. Nous voyageons aussi sur la Turquie, et le ministère nous a donné aussi Damas et Dubai et aussi Londres et Manchester.

Est-ce que ceci va nécessiter un grand investissement dans l'achat des appareils ?

Nous sommes en train de préparer le leasing, et d'ici à la fin du mois de février nous recevrons trois appareils.

Une des principales critiques des clients est le non-respect des horaires. Qu'en est-il aujourd'hui ?

Le personnel que nous avions avant de faire la restructuration de ECO-AIR était incompétent, nous avions eu beaucoup de difficultés avec ce personnel mais en ce moment nous avons pu régler ce problème, et nous avons des horaires que nous respectons à 95%.
Nous savons aussi que vous êtes un homme d'affaires qui n'est pas seulement dans le transport aérien. Donc si on parle du milieu des affaires en Algérie, comment évaluez vous le climat des investissements et des affaires depuis les événements ?

Aujourd'hui tout est calme et tout va pour le mieux, et les gens investissent. Moi même j'ai investis sur trois projets, à Jijel sur un projet d'eau minérale et à Alger une compagnie de minoterie.

Depuis quand avez vous investi ?

Nous avons terminé le programme au mois de septembre, nous comptons ouvrir la minoire le 15 février, la minoterie débutera le mois de mars.

Dans quel secteur d'activités seriez vous intéressés à attirer des partenaires étrangers ?

Nous cherchons un partenaire qui a des moyens, car nous avons un financier mais nous préférons un homme du métier qui rentre avec nous comme partenaire.

Quelles sont les alliances que vous avez déjà établies avec d'autres aéroports ou d'autres compagnies aériennes ?

Une alliance avec TUNIS-AIR et avec EUROPA..

Vous savez que la concurrence du ciel Algérien se fait de plus en plus, il y a Khalifa, Antinéa, et Air-Algérie…

Oui, c'est vrai, mais il y a du travail pour tout le monde en ce moment.

A part ces compagnies il y a aussi certaines compagnies aériennes qui reviennent en Algérie, notamment Alitalia. Quel est votre avantage compétitif par rapport aux autres compagnies ?

Chaques compagnie travaille de son côté, personnellement aucune compagnie ne nous gêne - au contraire, aujourd'hui c'est ECO-AIR qui gêne !

En tant qu'homme d'affaires, pouvez-vous nous faire part de votre parcours personnel et comment vous êtes arrivé à la tête d'ECO-AIR ?

Je suis natif de Jijel, mon père étant un commerçant, et j'ai commencé à travaillé avec lui à l'âge de dix ans. Il faisait beaucoup d'exportation de liège et de céréales. En 1955, avec la révolution nous avons tout perdu, et ce n'est qu'en 1962 que nous avons repris nos commerce. En 1984, mon père a dû s'arrêter et c'est moi qui est repris le travail tout seul. J'ai travaillé dans les matériaux de construction, dans l'importation de l'aménoire, et j'ai travaillé aussi dans les céréales, le sucre, la farine et la semoule. Lorsque l'article est sorti pour libérer le secteur aérien aux compagnies privées j'ai été contacté par l'ex président d'ECO-AIR qui m'a demandé de rentrer avec lui comme actionnaire, et ensuite j'ai pris la tête d'ECO-AIR .

Quel serait le message final que vous souhaiteriez adresser à nos lecteurs qui sont des investisseurs ?

L'Algérie est un pays vierge dans tous les domaines. Je ne peux pas vous citer des créneaux ; soit dans le tourisme dont nous avons un littorale qui fait 950 km, soit dans l'industrie, soit dans les transports maritimes, aériens, terrestres ou dans l'agriculture. Dans tous les domaines les investisseurs ont leur place en Algérie.





  Read on  


© World INvestment NEws, 2001.
This is the electronic edition of the special country report on Algeria published in Forbes Global Magazine. 12th November, 2001 Issue.
Developed by AgenciaE.Tv Communication