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 Algeria
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M. Boucherit, Président Directeur Général de l'ENGI

GAZ INDUSTRIELS

ENTREPRISE NATIONALE DE PRODUCTION & DE DISTRIBUTION DES GAZ INDUSTRIELS GI

DES PRODUITS STRATEGIQUES AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT

Interview de

M. Boucherit,
Président Directeur Général

16 Octobre 2000

Dans un premier temps, pouvez vous nous donner un bref rappel historique de votre entreprise?

L'ENGI était une division de la société sidérurgique, en 1983 elle a été régie, en société autonome, en société par action, le capital est de 30 millions de DA et avec un effectif de 1200 personnes, c'était une société qui avait des problèmes de marché de prix, parce qu'il y 'avait une économie dirigée, et avec de nouvelles lois qui n'étaient pas opérationnelles, mais depuis ce temps l'entreprise a évolué.

Vous voulez parler de la structuration ?

Absolument, mais aussi une structuration interne, résorption du déficit parce qu'on est passé de 1987 à 1990 à une société déficitaire, et depuis 1991 nous sommes une société bénéficiaire.

D'ici la fin de l'année, quelles sont les prévisions pour l'an 2000 ?

Malgré les incidents et les problèmes pour des raisons sécuritaires ou des mutations de marché de privés qui s'installent, nous continuons la marge de 6 à 10 pour cent de plan d'extension, et je pense que pour cette année cela se situera entre 8 et 10 pour cent.

A votre avis qu'elles sont les grandes perspectives du marché Algérien et les nouveaux produits que vous comptez produire ?

Pour le développement du marché, en 90 nous avons doublé nos capacités et les quantités malgré la conjoncture, je peux dire même plus que doublé car en 1998 nous avons crée une société avec APEMEL, le 5ème gazier mondial, dont l'usine a démarré en début d'année et qui vient doubler les quantités d'Azote. Nous venons aussi de créer un 2ème partenariat avec l'ILDI d'Allemagne qui est un grand gazier et qui va dans 2 ans doubler ses quantités en matière d'azote.

On peut dire que le marché a connu une extension, et nous ciblons, avec une stratégie de développement, une plus haute rentabilité. Tous ces projets ont été financé à 100 % par l'entreprise - en 1990 c'est l'entreprise qui a assuré le développement, elle a même payé les dirigeants du holding, elle a assuré le développement, et elle a assuré sa mise à niveau. Avec la modernisation des méthodes de travail, renforcement du personnelle, nous étions 120 cadres, nous sommes à 200 cadres dont plus de 100 qui sont Algériens.

Vous parliez de partenariat et une joint-venture avec le partenaire MBI, principalement se jouait à Hassi Messaoud. Pouvez-vous nous donner les grands but de ce partenariat qui était signé en septembre ?

C'est une usine qui va créer une unité de réalisation. Ce sera une direction générale comprise 18 personnes, qui créera 150 emplois indirects. C'est une première unité qui est rentable, qui est concurrentielle et aura une sécurité d'approvisionnement puisque toutes nos unités sont au Nord.

On a parlé du marché local et les marchés à l'exportation. Comment l'Algérie va-elle exporter ses produits et se positionner dans les autres pays Africain ?

On exporte en Tunisie à peu près 1 millions de dollars par an, avec nos propres moyens, et avec toutes les difficultés et tracasserie administratives. On avait aussi un marché dans les années 1995 avant la fermeture des frontières marocaines. Tous les autres produits industrielles ne sont pas cher, et dans le cadre de l'alliance avec Sonatrach nous pourrons développer d'avantage ces opportunités.

Pour la Libye par exemple ?

Nous avons exporté vers la Libye, mais c'est un marché qui est change rapidement ; vous avez parfois des demandes importantes qui disparaissent l'année d'après, car ce sont des produits assez volatiles qui ne peuvent pas se stocker. Les capacités des usines sont ce qu'elles sont, mais on peut toujours exporter des quantités et être les plus concurrentiels de la région, même par rapport à la production locale. C'est un exemple d'opportunité à saisir, mais notre priorité est toujours de bâtir des relations durables.

Votre volonté est de lancer l'ENGI vers une augmentation du capital à la bourse d'Alger. Quels sont les objectifs que vous attendez de cette initiative ?

Le dossier est prêt - il a été validé par une société internationale qui a un petit travail d'actualisation, et comme il y avait une restructuration et un changement au niveau de la direction, nous souhaitons rentrer en bourse car cela va apporter un fort avantage à ENGI. Nous sommes confiants grâce à nos résultats positifs et la transparence de notre compagnie.
Certains nous découragent de rentrer en bourse en disant que l'ENGI n'est pas connue, mais en fait elle est très bien connue par les professionnels, par les utilisateurs (l'ENGI à 40.000 clients et 62 positaires). Les gens qui veulent une rentabilité de leur argent, et ils seront satisfait avec l'ENGI. Je doit dire que j'étais agréablement surpris de voir les travailleurs se mobiliser et mettre leurs primes de fin d'année comme prévision d'achat d'actions - cela prouve que ces travailleurs y croient vraiment. Nous allons vers une privatisation des plus élégantes, et le personnel adhère, car il y a eu un travail de sensibilisation.

Pour parler des partenariats, quelle a été votre stratégie pour les attirer ?

Ils ont été convaincu que nous offrons des affaires rentable qui offrent des résultats concrets, et il y a aussi d'autres sociétés avec qui nous sommes en discussions pour d'autres projets.

Dans quel secteur de vos activités souhaiteriez vous attirer des investisseurs ?

Sous dans les industries de gaz, nous ciblons, nous préparons les gaz, et je pense qu'il y a des opportunités dans les gaz précieux, dans les services, dans le développement de tout ce qui a attrait au secteur médical et qui a attrait à la soudure. Il y a des créneaux très intéressant dans lesquels il est possible d'investir car, après tout, le gaz industriel c'est presque une matière première pour les autres, et je pense qu'il y'a beaucoup d'opportunités à saisir.

Qu'en est il de la certification ?

Nous sommes en phase d'implantation, et nous avons atteint une marge de haute qualité. Cela a été une démarche prudente pour nous ; nous avons voulu au début certifier de produits, ensuite certifier des unités mais nous n'étions pas à l'aise car on risquait d'avoir une société à deux vitesses, donc on a décidé de certifier toute l'entreprise et toutes les unités, et je pense que c'est la meilleure des formules. On essaye d'accompagner les retardataires ce qui est important surtout parce que nous sommes exportateurs, nous sommes ici en Algérie fournisseurs de sociétés qui eux même exigent la certification, donc c'est une démarche tout à fait naturelle.

Quel a été le cheminement de votre vie professionnelle ?

Je suis un universitaire ingénieur, diplômé de l'université d'Alger, l'Ecole Politechnique d'Alger. J'ai travaillé de 1968 jusqu'à 1989 dans le secteur minier, à l'exploitation ensuite en matériel et équipement et ensuite à l'engineering, au secteur commercial, puis Directeur Général dans une société de marbre, et depuis 1990 je suis à la tête de l'ENGI.

Quelle est votre plus grande satisfaction personnelle ?

J'ai laissé l'ENAMAB une société florissante, ce qui est la meilleure satisfaction humaine. Quant je retrouve ses employés, je suis invité chaque année aux anniversaire du 6 Mai, journée de la nationalisation. En ce qui concerne l'ENGI, qui était presque sans avenir, j'éprouve une grande satisfaction en déclarant aux gens qu'il y a une prime de bénéfice qui entraînera des augmentations de salaire dans la mesure du possible. C'est un climat où les gens aiment leur société, et je pense que c'est l'une des satisfaction, des nouvelles unités, des nouveaux développements. Une société qui avait un fond négatif et qui se trouve avec un milliard 700, un capital de 30 à 900 millions de DA, des dépôts en banque - on peut travailler avec cet argent et le faire fructifier, mais je pense que au fond ce sont les hommes que j'ai cotoyé qui m'ont aidé.

Quel serait le message final que vous souhaiteriez adresser aux lecteurs ?

Il y a un grand avenir et de bonnes perspectives pour faire des affaires ici. Il y a de l'argent à gagner, alors gagnons le ensemble !





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© World INvestment NEws, 2001.
This is the electronic edition of the special country report on Algeria published in Forbes Global Magazine. 12th November, 2001 Issue.
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