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M. Jean-Charles OKOTO, Directeur Général de MIBA

Interview de M. J.C. Okoto
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SOCIETE MINIERE DE BAKWANGA
" MIBA
"

M. Jean-Charles Okoto
Directeur Général

Contact:

116 Bd du 30 Juin
Kinshasa - RDC
Tel: (243) 8804238
Fax: 003224731502/ 00873682087322
- Identité
- Historique
- Quelques Chiffres sur la Production des Années Passées (1973 - 1999)
- Prospection
- Exploitation - Decouverture Et Excavation
- Traitement du Gravier Diamantifère
- L'administration
- Aspects Techniques et Maintenance
- Relancer La Production
- Les Applications Du Diamant

IDENTITE

Dénomination

Société Minière de Bakwanga

Sigle

MIBA

Date de création

13 décembre 1961

Numéro d'identification nationale

AO1114L

Nouveau registre de commerce

NRC n° 0001

Forme juridique

Société Congolaise à Responsabilité Limité
(SCARL) d'économie mixte.

Capital social

NZ 3.900 milliards représentés par 30.000 parts

Répartition du capital

- Etat congolais: NZ 3.120 milliards (80%)

- SIBEKA: NZ 780 milliards (20%)

Siège d'exploitation

Mbujimayi

Siège social
4, Place de la Coopération, Mbujimayi
,
Kasaï oriental, RDC
FAX: Mbujimayi: 003224731502/00873682087322
TEL: Mbujimayi: 00873.682.08.7311
B.P: Mbujimayi: 377-378

Représentations

- Kinshasa: 116 Boulevard du 30 Juin, Kinshasa/Gombe

- Lubumbashi: Immeuble BCC, croisement av. Muepu-Kasaï

- Bruxelles: 58, Boulevard du Régent, 1000 Bruxelles

- RSA: 37, Wierda Road EST, Wierda Valley
Sandton Johannesburg
: Tél. 271178439823983
: P.O. Box 786702, Sandton 3145
: FAX 27117843984

- Ndoloa, Zambie

Objet social

- recherche des gisements miniers ;

- études et exécution de tous travaux d'exploitation minière ;

- obtention, achat, cession, location, affermage et amodiation des mines et de concessions minières dans la République démocratique du Congo ;

- achat, vente et généralement commence de toutes riches ses minières et minerais, soit à l'état brut, soit après mise en œuvre ;

- établissement de toutes usines pour extraction, traitement et purification des minerais, travail des métaux et exploitation de leurs dérivés.

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HISTORIQUE

La Société Minière de Bakwanga, en abrégé MIBA a été constituée le 13 décembre 1961 en tant que société Congolaise à responsabilité limitéé (SARL).

A la suite de la cession de ses avoirs au Congo à la Miba, la Société Minière du Bécéka devient une société belge à portefeuille détenant une participation de 100 % dans la société nouvellement créée.
Le 21 mars 1962 Minière du Bécéka change sa dénomination sociale en Société d'entreprise et d'investissement du Bécéka, en abrégé SIBEKA. MIBA reprenait par voie de fait les avoirs de la Société Minière du BECEKA qui lui avait cédé ses droits miniers. BECEKA était une Société belge au Congo de l'époque qui avait exploité pendant plus de 40 ans (depuis 1920), les dépôts diamantifères du Kasaï. Après avoir légué son statut de société minière à la régie par la législation belge détenant 100 % des parts sociales dans la MIBA.

En 1962, BECEKA devient SIBEKA, abréviation de "société d'Entreprise et d'investissement du BECEKA".

Par ses ordonnances n° 66/343 du 07 juin 1966 (dite Loi Bakajika) et 66/413 du 08 juillet 1966, la République Démocratique du Congo a repris "la pleine et libre disposition de tous ses droits fonciers, forestiers et minières concédés avant le 30 juin 1960". Par le même fait, s'est trouvée annulée la concession minière du 05 novembre 1906 que la Société Minière du Bécéka, devenue SIBEKA, avait apportée à la MIBA en 196.

Un arrêté du 16 août 1968 accorde à la MIBA de nouvelles concessions d'exploitation minière.
En outre, par une convention du 12 mars 1969, approuvée par l'ordonnance-loi du n°69/078 du 25 avril 1969, la République Démocratique du Congo octroie à la société un droit exclusif de recherche dans la région dont les limites ont été définies par la convention précitée et dont la superficie s'élève à 71.223km2. En contrepartie de ces nouveaux droits miniers, la République Démocratique du Congo s'est vue attribuer en 1969 une participation de 50 % dans la MIBA.

A la suite des mesures de radicalisation décrétées le 30 novembre 1973 par le Gouvernement, l'Etat congolais devient propriétaire de la totalité des actions représentatives du capital de la MIBA. La Direction de la Société est alors assurée par un Délégué Général nommé par le Président de la République.

En novembre 1977, l'Etat congolais fait part de sa volonté de rétrocéder 20% du capital de la MIBA à la SIBEKA et associe à nouveau celle-ci à la gestion de la société.

Le 22 mai 1978, un protocole d'accord était signé entre l'Etat Congolais et la SIBEKA détenant 20% des parts sociales et assumant depuis 4 ans, la gestion courante de la MIBA.

Le 18 octobre 1986, un premier avenant au Protocole d'accord est conclu entre partenaires, au terme duquel d'Etat reprend la gestion courante et l'Administration de la Société compte tenu de sa position majoritaire dans l'actionnariat. Alors qu'elle agissait avant le 1er septembre 1978, date de la réunion de la première assemblée des actionnaires, par l'intermédiaire d'un collège de deux Directeurs (composé alternativement du Directeur technique et du Directeur administratif et financier), la MIBA est désormais administrée par un Conseil d'administration de huit membres nommés par l'Assemblée générale.

Trois de ses membres sont nommés sur proposition de la SIBEKA et cinq autres sur proposition de l'Etat congolais. L'Etat propose un mandataire en qualité de Président Administrateur Délégué (PAD)... ayant pour mission, la gestion courante de la Société.

Il importe de noter que les augmentations du capital social n'ont pas amené de changement dans la répartition de l'avoir entre la République démocratique du Congo et la SIBEKA qui est restée de 80% pour le premier actionnaire et de 20 % pour le second ; ni l'augmentation du nombre des parts sociales actuelles (30.000 parts sociales).
En 1997, avènement de nouvelles autorités politiques. Aucune modification n'est apportés aux structures de la MIBA, exceptée la nomination d'un nouveau Président Administrateur Délégué à la tête de l'Entreprise.
Juin 2000, la MIBA est gérée par un Président directeur Général assisté par un Comité de Gestion comprenant 4 membres. Les termes de l'actionnariat demeurent inchangés.

Ci-après, voici quelques hauts Responsables qui ont dirigé la MIBA, de la création à nos jours.

Mr Gérard CRAVATE Président (1962-1966)
Docteur HAVEAUX Président (1967-1969)
Mr Barthélemy JACQUES Président (1970)
Mr Bruno MORELLI Président (1971-1972)
Mr YAV IKUM Directeur Général (1973-1977)
Mr LOMBOTO is'a LOMBOTO Président (1978-1981)
Mr ATUNDU IS'A MOLENGI Président (1982-1985)
Mr Jonas MUKAMBA Président (1986-1997)
Mr KATENDE MUYA Président (1997-1999)
Mr Charles OKOTO Président (2000- )

L'histoire de la MIBA reprendra toujours les noms de Messieurs: Barthélemy BANZA, KONDO Bele Moyesia, Jean-Jacques DEFERAUDY, Carlos FIERMANS et bien d'autres Dirigeants qui ont consacré leur savoir et leur énergie à la cause de la Minière de Bakwanga.

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QUELQUES CHIFFRES SUR LA PRODUCTION DES ANNEES PASSEES
(1973 - 1999)


1973: 12.004.498 carats 1987: 8.171.454 carats
1974: 12.990.558 carats 1988: 7.935.039 carats
1975: 12.415.546 carats 1989: 9.014.315 carats
1976: 11.516.135 carats 1990: 9.556.436 carats
1977: 10.794.744 carats 1991: 6.851.751 carats
1978: 10.598.778 carats 1992: 4.567.285 carats
1979: 8.062.869 carats 1993: 4.534.539 carats
1980: 8.001.076 carats 1994: 4.882.587 carats
1981: 5.753.568 carats 1995: 5.669.300 carats
1982: 5.656.096 carats 1996: 6.803.903 carats
1983: 5.807.217 carats 1997: 6.803.903 carats
1984: 6.895.932 carats 1998: 6.442.521 carats
1985: 6.977.225 carats 1999: 4.732.480 carats
1986: 8.691.542 carats

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PROSPECTION

Le travail de prospection met en évidence les indices et anomalies de surface du sol suivant un quadrillage couvrant une étendue de plusieurs Kms2. Dès qu'une forte concentration des minerais accompagnateurs du diamant se manifeste, on resserre l'échantillonnage afin de localiser la présence possible du diamant. Les résultats de sondages eux-mêmes sont connus après l'examen des échantillons dans un laboratoire moderne d'analyse.

La MIBA détenait des concessions d'une superficie de ± 73.000 Kms2 , sur lesquelles elle pouvait appliquer ses recherches géologiques, notamment au Kasaï oriental et au Kasaï occidental, soit la région comprise au Nord-Ouest entre Luebo et Mweka (Kasaï occidental). GEODASS a réalisée des prospections aéroportées dans les secteurs de Nkonko et Lutshatsha (5.326 Kms2 ) ; elle poursuit avec ses équipes les recherches systématiques pour le nickel, le chrome, le cobalt, l'or, l'argent et le plantine.

En 1980, cette zone jadis à droits exclusifs a été, à la demande du gouvernement, ouverte à l'exploitation artisanale dans le cadre des mesures de libéralisation de la détention, de la circulation et du commerce des pierres et métaux précieux, à l'exception de l'aire qu'exploite présentement la MIBA, connue sous le nom de " Polygone minier ".

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EXPLOITATION - DECOUVERTURE ET EXCAVATION

La MIBA exploite dans deux types de gisements: le gisement primaire (la kimberlite) et les gisements secondaires ou détritiques constitués des dépôts alluvionnaires et alluvionnaires provenant de la décomposition de la roche-mère. Elle retraite aussi les terrils de rejets des anciennes unités de traitement. La prospection et la recherche systématique des dépôts et gîtes détritiques et kimberlitiques précèdent l'exploitation proprement dite dans le processus de l'extraction industrielle du diamant. L'exploitation du gravier diamantifère débute par l'accès au gîte et sa mise à nu (la découverture), consistant à décaper les terres recouvrant le gravier au moyen des pelles en buttes et en fouilles de capacité de godets variant entre 0,75 m3 à 2,2 m3, ou du tandem dozer-scrapers (11 m3 de capacité de benne).

Les gisements de kimberlite sont si importants, si riches et si denses que MIBA, à titre illustratif, mettra 10 ans pour parvenir à vider le seul massif 5 de tout son contenu de kimberlite.

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TRAITEMENT DU GRAVIER DIAMANTIFERE

Le traitement du gravier diamantifère excavé est assuré au moyen de cinq unités de traitement communément appelées laveries. Il s'agit de: laverie de Dibini, laverie du Massif 5, laverie de Kanshi 3, laverie de Disele, le module de cyclonage 2x40 tonnes/heure annexée à l'Usine Centrale et la Nouvelle Laverie à Kimberlite (NLK1).

Sur le site de la NLK1 seront érigées deux autres laveries à kimberlite appelées NLK2 et NLK 3. La MIBA table sur onze immenses massifs de kimberlite qui constituent le fer de lance de sa survie. Les difficultés que traverse la Minière de Bakwanga ne sont pas dues à l'effritement des ressources en gisements diamantifères, mais plutôt à la réduction des moyens financiers que requiert l'achat des outils de production capables d'assurer l'exploitation de la kimberlite, le paiement des fournisseurs et de divers consommables.

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L'ADMINISTRATION

Les effectifs de la MIBA se présentent de la manière suivante: 6.000 agents à la date du janvier 2001 parmi lesquels, un président du Comité de Gestion en même temps Président Directeur Général ; un Directeur Général Adjoint ; un Administrateur Délégué et un Administrateur Directeur Financier ; 33 Directeurs ; 21 attachés de Direction ; 65 Chefs de Département ; 106 Chefs de Service, 20 attachés Techniques ; ±600 Agents de Cadre & maîtrise et plus de 5.000 travailleurs de la Classification Générale des Emplois. Le respect de la hiérarchie et des textes qui régissent le fonctionnement de la MIBA est de stricte rigueur au sein de l'administration.

Mr KALUBI, Administrateur directeur des finances

Mr OKOTO Lolakombe
Président Directeur Général

Mr MUKWAKUNG Mpiy Seng Directeur général adjoint
Mr Michel HAUBERT Administrateur délégué
Mr KALUBI B. Batoke Administrateur directeur des finances

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ASPECTS TECHNIQUES ET MAINTENANCE

L'arsenal technique de la Société est constitué des machines, des engins miniers, des véhicules et outils divers qui appellent un service de maintenance adéquat.

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RELANCER LA PRODUCTION

La recherche des voies et moyens pour relancer la production mérite d'être basée sur l'acquisition des outils conséquents. L'expérience démontre que les années qui ont enregistré la hausse de la production sont justement précédées par celles de grands investissements.

Le Projet d'Encadrement de l'Exploitation Artisanale

Le projet d'Encadrement de l'Exploitation Artisanale (PEEA) rentre dans le schéma de la relance et de l'amélioration de la production de la MIBA. En vue de retirer les diamants contenus dans des sites inaccessibles aux engins, la MIBA pourra recourir à des exploitants artisanaux à encadrer matériellement et avec la logistique adaptée par le PEEA.

D'autres minerais précieux disponibles sur les concessions, à savoir: l'or, le nickel-chrome, le zinc, ect…seront exploités par la même voie si, ils ne peuvent pas faire l'objet d'une exploitation industrielle systématique. Une fois concrétisé, ce projet permettra à la MIBA de récupérer également la production diamantifère réalisée dans les mines périphéries à ses concessions, par la mise sur pieds d'un comptoir d'achat de diamant.

La Commercialisation

Jusqu'au courant du premier semestre 1997, les ventes de la MIBA ont été soumises au régime du contrat de commercialisation (en monopole) passé avec la société BRITMOND, filiale locale de la DE BEERS.

En mai 1997, le pouvoir public avait imposé le système de vente aux enchères qui est d'application jusqu'aujourd'hui. Les prix moyens annuels par carat des quatre dernières années ont été respectivement de 12.60 USD/14,14 USD/20,26 USD et 17,85 USD.

La progression des prix amorcée en 1998 et qui avait atteint son apogée en 1999-2000 était sans doute due à la naissance et à l'intensification de la concurrence mais aussi à la croissance de la demande du marché indien pour les produits de la MIBA (note boart particulièrement.

Ces prix se sont effondrés au début du second semestre 2000, en passant brusquement du prix moyen au carat de 20,78 USD lors de la vente M06/2000 à 14,22 USD lors de la vente suivante. Ils n'ont plus atteint 15 USD depuis lors.

Un marché baissier mais aussi la dégradation de la qualité de notre production (la proportion de boart est passé d'un seul coup de 79% à 83,61% et a atteint même 87% ) peuvent expliquer cette situation.

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LES APPLICATIONS DU DIAMANT

Les applications du diamant sont de deux catégories. D'abord, les diamants de meilleure qualité ou de joaillerie, appelés autrement gems, sont utilisés pour orner les bijoux de grande valeur. Ensuite, les diamants industriels, connu aussi sous le nom de diamant boart, sont indispensables aujourd'hui dans le progrès de la technologie moderne. Tous les outillages dans l'industrie mécanique aujourd'hui sont diamantés pour les rendre résistants. Il s'agit en l'occurrence des outils pour la rectification, le profilage des métaux, les têtes des forage pétrolier, sans oublier l'industrie de la vitre, du bâtiment et de l'informatique.

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© World INvestment NEws, 2002.
This is the electronic edition of the special Democratic Republic of Congo report on published in Forbes Global Magazine. April 1st, 2002 Issue.
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