THE REPUBLIC OF CONGO
Enormous potential for investors/D'énormes potentialités d'investissements

Contre Amiral Pierre Ngombe

Interview avec:
Contre Amiral Pierre Ngombe,
Directeur Général


CFCO (Chemin de Fer Congo - Océan)

Contre Amiral Pierre Ngombe, Directeur Général

Contact :
B.P. 651
Pointe-Noire
République du Congo
Tel/Fax: (242) 94 04 47
E-mail : akianajr@yahoo.fr
 
PRESENTATION

Statut : Etablissement public à caractère industriel et commercial doté de l'autonomie financière et soumise aux lois de la concurrence.
Chiffre d'affaire : 16 950 M F Cfa
Effectif : 2749 employés
Ecartement de la voie : 1, 067 m
Charge à l'essieu : 17 T

HISTORIQUE

Le Chemin de fer Congo-Océan est né du besoin de relier Brazzaville à la mer, le fleuve Congo n'étant pas navigable au-delà de cette ville. Pour ce, En 1886 la métropole décide la construction d'un chemin de fer reliant le fleuve Congo jusqu'à l'océan, pour transporter par train jusqu'à la mer les produits tropicaux d'exportation. Après maintes tergiversations et plusieurs études, le tracé définitif fut adopté en 1911.



Le premier coup de pioche des travaux a été donné à Brazzaville le 06 février 1921 et à Pointe-Noire le 1er janvier 1923. les travaux furent menés simultanément en partant des deux extrémités de la ligne. Après près de 13 ans de travaux les deux équipes se rejoignirent à Moubotsi (ex Favre) à 191 km de Pointe-Noire le 13 avril 1934, l'inauguration officielle eue lieu le 10 juillet 1934 à Pointe-Noire.
Longue de 510 Kilomètres avec un écartement de 1067 mm, la voie compte 12 tunnels (dont un de 1 694 m) et 172 ponts et viaducs. A l'époque, l'exécution des travaux d'une telle ampleur en pleine forêt tropicale africaine relève de l'exploit. Mais, cet exploit coûtât très cher financièrement et en vies humaines ; Une bonne partie des travaux se faisant à mains nues par des travailleurs venus d'aussi loin que la Centrafrique et le Tchad où l'environnement est tellement différent.
Le 18 juillet 1934 fut constitué le CFCO pour l'exploitation de la voie ferrée avec M. André LAURIN comme premier directeur à sa tête.
La veille des indépendances, les quatre états membres de l'A.E.F (Afrique équatoriale Française) Congo - Gabon - Centrafrique - Tchad décident de créer une agence de gestion de leurs moyens communs de transport comprenant la voie ferrée du Congo à l'Océan, le fleuve Congo et ses affluents, ainsi que plusieurs kilomètres de route. L'A.T.E.C (Agence Trans-équatoriale de communication) voit le jour le 23 juin 1959.
En 1962 est inaugurée la ligne ferroviaire COMILOG qui part de la gare CFCO de Mont-belo jusqu'à la frontière gabonaise à Mbinda. Longue de 285 Km elle a été construite pour l'évacuation du manganèse de Moanda au Gabon par le port de Pointe-Noire. Depuis la cessation de cette activité en 1991, cette ligne est gérée par le C.F.C.O.
Pour faire face à un trafic en croissance constante a partir de 1955 avec un pic en 1962 à la suite de la mise en service de la ligne privée (COMILOG), le CFCO a dû engager de grandes transformations :
- rectification des courbes de 150m de rayon et parfois 100m à 300m,
- renforcement de la voie en passant de 1 300 traverses au km à 1750,
- substitution des rails de 30 kg par des rails de 36 kg,
- ouverture de gares nouvelles
- mise en service du bâton pilote.
- modernisation de la traction…



Mais à partir de 1970, la construction d'une nouvelle voie entre les gares de Bilinga et Dolisie s'impose, à cause des difficultés de parcours sur ce tronçon. Le 25 septembre 1976 a lieu le lancement des travaux de Réalignement du CFCO qui s'achèveront en 1984. ce nouveau tracé long de 91 km permettra de repousser le rayon minimal des courbes à plus de 300m ; les pentes les plus fortes à près de 15 %o dans le sens Pointe-Noire - Dolisie et moins de 10 %o dans le sens inverse qui est celui des trains chargés. Il a fallut pour cela construire dix neufs ponts (dont un de 221m à 34m du sol), trois tunnels de 422m, 198m, et 4 623m. la vitesse moyenne des trains sur ce parcours est de 80 Km/h.

Entre temps le gouvernement congolais crée l'A.T.C (Agence Transcongolaise des Communications) le 24 octobre 1969 par nationalisation de la partie congolaise du réseau ATEC, l'A.T.C regroupe sous un conseil d'administration commun et une direction générale commune, trois grandes sections : Le CFCO, le Port de Pointe-Noire, Les Voies Navigables et Transports Fluviaux.
En janvier 2000, le gouvernement congolais décide la dissolution de l'A.T.C et le CFCO redevient une entité autonome.


Le Nouveau Départ

Le Nouveau Départ
Un redémarrage difficile
Au sortir du conflit armé de septembre 1998 à 2000, le CFCO subit près de deux ans d'interruption de trafic et, de lourdes pertes matérielles et équipements:
Six ponts détruits, le système de télécommunication, le matériel roulant et de chantier ainsi que plusieurs kilomètres de voie endommagés.
Après la reprise du trafic en 2000, il a été procédé à : la reconstruction des six ponts, la réhabilitation de la voie sur les tronçons endommagés, l'acquisition du matériel de télécommunication de dépannage.
La montée en puissance
En 2001 ce programme s'est vu compléter par le volet réhabilitation du matériel moteur et remorqué ainsi que la location de six locomotives GE auprès de SPOORNET en Afrique du Sud. Ces efforts de la Direction Générale du CFCO, soutenus par le gouvernement congolais ont permis une spectaculaire montée en puissance du CFCO et d'améliorer les prestations de l'entreprise. En moins de 999 mois le CFCO a accru son trafic de 999%.
Dans le souci d'amélioré les prestations, le CFCO a mis en place les outils de Marketing qui ont abouti à l'instauration des nouveaux produits de massification et de sérénité de trafic.

˜ le TRDM
˜ Le Congo Express
La direction du CFCO poursuit cette orientation dans le but d'apporter les meilleures solutions :
- Au trafic des marchandises en détail
- A la demande du trafic en transit vers la sous région.

Le virage vers l'avenir
Pour soutenir la montée en puissance du CFCO, la direction générale a défini une stratégie d'investissement fondée sur les projets suivant :

projet 1º

Des possibilités de trafic vers la sous région
A l'heure actuelle, le trafic CFCO est d'avantage tourné vers l'intérieur que vers l'extérieur. La Direction Générale cherche donc à combler les retours à vide et a repéré des expéditeurs potentiels dans la sous région.
Ravis que le CFCO ait pu si rapidement se refaire une délégation centrafricaine s'est rendue au Congo en 2002 pour solliciter le transit par le CFCO de près de 500.000T de marchandises via le port de Pointe-Noire.
A ce tonnage potentiel s'ajoute les 197.464m3 de bois du Nord Congo transporté actuellement par le port de Douala par les routes camerounaises.
Point de mire sur les produits
o Le TRDM des wagons constituant un train rapide direct Marchandise à régime bi-hebdomadaire.
o Le Congo Express train entier mis à disposition d'un client sur réservation.
Evolution du trafic CFCO
( en milliers de tonnes)

Années Marchandises

N.B. : Unité en milliers. (*) - Tonnages autres marchandises inconnues
(**) - Transport COMILOG
(***) - Le tonnage annuel du manganèse a dépassé les trois millions de tonnes entre 1985 et 1986

Graphique

Coopération Internationale

Le CFCO participe activement aux échanges internationaux dans le domaine des transports pour ne citer que quelques exemples :
- Le Congo abrite l'Ecole Supérieure Africaine des Cadres de Chemin de fer et de Gestion des Transports (ESACC-GT)
- La tenue à Brazzaville de la 29e Assemblée Générale de l'Union Africaine des Chemins de Fer (U.A.C) du 08 au 11 janvier 2002
- Le CFCO préside le comité de réflexion de l'UAC sur la mise valeur des ressources humaines qui se réunira très prochainement encore à Brazzaville sous le thème "adaptation des ressources humaines aux contraintes de la privatisation".
Les objectifs majeurs de cette implication étant de favoriser l'interconnexion des réseaux ferrés de la sous région tel que préconisé par la charte d'Abuja de juin 1991 et l'amélioration des techniques d'exploitation et de gestion.


 

 




Previous Read on Next