PRESENTATION
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Statut : Etablissement public à caractère
industriel et commercial doté de l'autonomie
financière et soumise aux lois de la concurrence.
Chiffre d'affaire : 16 950 M F Cfa
Effectif : 2749 employés
Ecartement de la voie : 1, 067 m
Charge à l'essieu : 17 T
HISTORIQUE
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Le Chemin de fer Congo-Océan est né
du besoin de relier Brazzaville à la mer,
le fleuve Congo n'étant pas navigable au-delà
de cette ville. Pour ce, En 1886 la métropole
décide la construction d'un chemin de fer
reliant le fleuve Congo jusqu'à l'océan,
pour transporter par train jusqu'à la mer
les produits tropicaux d'exportation. Après
maintes tergiversations et plusieurs études,
le tracé définitif fut adopté
en 1911.
Le premier coup de pioche des travaux a été
donné à Brazzaville le 06 février
1921 et à Pointe-Noire le 1er janvier 1923.
les travaux furent menés simultanément
en partant des deux extrémités de
la ligne. Après près de 13 ans de
travaux les deux équipes se rejoignirent
à Moubotsi (ex Favre) à 191 km de
Pointe-Noire le 13 avril 1934, l'inauguration officielle
eue lieu le 10 juillet 1934 à Pointe-Noire.
Longue de 510 Kilomètres avec un écartement
de 1067 mm, la voie compte 12 tunnels (dont un de
1 694 m) et 172 ponts et viaducs. A l'époque,
l'exécution des travaux d'une telle ampleur
en pleine forêt tropicale africaine relève
de l'exploit. Mais, cet exploit coûtât
très cher financièrement et en vies
humaines ; Une bonne partie des travaux se faisant
à mains nues par des travailleurs venus d'aussi
loin que la Centrafrique et le Tchad où l'environnement
est tellement différent.
Le 18 juillet 1934 fut constitué le CFCO
pour l'exploitation de la voie ferrée avec
M. André LAURIN comme premier directeur à
sa tête.
La veille des indépendances, les quatre états
membres de l'A.E.F (Afrique équatoriale Française)
Congo - Gabon - Centrafrique - Tchad décident
de créer une agence de gestion de leurs moyens
communs de transport comprenant la voie ferrée
du Congo à l'Océan, le fleuve Congo
et ses affluents, ainsi que plusieurs kilomètres
de route. L'A.T.E.C (Agence Trans-équatoriale
de communication) voit le jour le 23 juin 1959.
En 1962 est inaugurée la ligne ferroviaire
COMILOG qui part de la gare CFCO de Mont-belo jusqu'à
la frontière gabonaise à Mbinda. Longue
de 285 Km elle a été construite pour
l'évacuation du manganèse de Moanda
au Gabon par le port de Pointe-Noire. Depuis la
cessation de cette activité en 1991, cette
ligne est gérée par le C.F.C.O.
Pour faire face à un trafic en croissance
constante a partir de 1955 avec un pic en 1962 à
la suite de la mise en service de la ligne privée
(COMILOG), le CFCO a dû engager de grandes
transformations :
- rectification des courbes de 150m de rayon et
parfois 100m à 300m,
- renforcement de la voie en passant de 1 300 traverses
au km à 1750,
- substitution des rails de 30 kg par des rails
de 36 kg,
- ouverture de gares nouvelles
- mise en service du bâton pilote.
- modernisation de la traction
Mais à partir de 1970, la construction d'une
nouvelle voie entre les gares de Bilinga et Dolisie
s'impose, à cause des difficultés
de parcours sur ce tronçon. Le 25 septembre
1976 a lieu le lancement des travaux de Réalignement
du CFCO qui s'achèveront en 1984. ce nouveau
tracé long de 91 km permettra de repousser
le rayon minimal des courbes à plus de 300m
; les pentes les plus fortes à près
de 15 %o dans le sens Pointe-Noire - Dolisie et
moins de 10 %o dans le sens inverse qui est celui
des trains chargés. Il a fallut pour cela
construire dix neufs ponts (dont un de 221m à
34m du sol), trois tunnels de 422m, 198m, et 4 623m.
la vitesse moyenne des trains sur ce parcours est
de 80 Km/h.
Entre temps le gouvernement congolais crée
l'A.T.C (Agence Transcongolaise des Communications)
le 24 octobre 1969 par nationalisation de la partie
congolaise du réseau ATEC, l'A.T.C regroupe
sous un conseil d'administration commun et une direction
générale commune, trois grandes sections
: Le CFCO, le Port de Pointe-Noire, Les Voies Navigables
et Transports Fluviaux.
En janvier 2000, le gouvernement congolais décide
la dissolution de l'A.T.C et le CFCO redevient une
entité autonome.
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Le
Nouveau Départ |
Le Nouveau Départ
Un redémarrage difficile
Au sortir du conflit armé de septembre
1998 à 2000, le CFCO subit près
de deux ans d'interruption de trafic et, de lourdes
pertes matérielles et équipements:
Six ponts détruits, le système de
télécommunication, le matériel
roulant et de chantier ainsi que plusieurs kilomètres
de voie endommagés.
Après la reprise du trafic en 2000, il
a été procédé à
: la reconstruction des six ponts, la réhabilitation
de la voie sur les tronçons endommagés,
l'acquisition du matériel de télécommunication
de dépannage.
La montée en puissance
En 2001 ce programme s'est vu compléter
par le volet réhabilitation du matériel
moteur et remorqué ainsi que la location
de six locomotives GE auprès de SPOORNET
en Afrique du Sud. Ces efforts de la Direction
Générale du CFCO, soutenus par le
gouvernement congolais ont permis une spectaculaire
montée en puissance du CFCO et d'améliorer
les prestations de l'entreprise. En moins de 999
mois le CFCO a accru son trafic de 999%.
Dans le souci d'amélioré les prestations,
le CFCO a mis en place les outils de Marketing
qui ont abouti à l'instauration des nouveaux
produits de massification et de sérénité
de trafic.
le TRDM
Le Congo Express
La direction du CFCO poursuit cette orientation
dans le but d'apporter les meilleures solutions
:
- Au trafic des marchandises en détail
- A la demande du trafic en transit vers la sous
région.
Le virage vers l'avenir
Pour soutenir la montée en puissance du
CFCO, la direction générale a défini
une stratégie d'investissement fondée
sur les projets suivant :
projet
1º
Des possibilités de trafic vers la sous
région
A l'heure actuelle, le trafic CFCO est d'avantage
tourné vers l'intérieur que vers
l'extérieur. La Direction Générale
cherche donc à combler les retours à
vide et a repéré des expéditeurs
potentiels dans la sous région.
Ravis que le CFCO ait pu si rapidement se refaire
une délégation centrafricaine s'est
rendue au Congo en 2002 pour solliciter le transit
par le CFCO de près de 500.000T de marchandises
via le port de Pointe-Noire.
A ce tonnage potentiel s'ajoute les 197.464m3
de bois du Nord Congo transporté actuellement
par le port de Douala par les routes camerounaises.
Point de mire sur les produits
o Le TRDM des wagons constituant un train rapide
direct Marchandise à régime bi-hebdomadaire.
o Le Congo Express train entier mis à disposition
d'un client sur réservation.
Evolution du trafic CFCO
( en milliers de tonnes)
Années
Marchandises
N.B. : Unité en milliers. (*) - Tonnages
autres marchandises inconnues
(**) - Transport COMILOG
(***) - Le tonnage annuel du manganèse
a dépassé les trois millions de
tonnes entre 1985 et 1986
Graphique
Coopération Internationale
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Le CFCO participe activement aux échanges
internationaux dans le domaine des transports pour
ne citer que quelques exemples :
- Le Congo abrite l'Ecole Supérieure Africaine
des Cadres de Chemin de fer et de Gestion des Transports
(ESACC-GT)
- La tenue à Brazzaville de la 29e Assemblée
Générale de l'Union Africaine des
Chemins de Fer (U.A.C) du 08 au 11 janvier 2002
- Le CFCO préside le comité de réflexion
de l'UAC sur la mise valeur des ressources humaines
qui se réunira très prochainement
encore à Brazzaville sous le thème
"adaptation des ressources humaines aux contraintes
de la privatisation".
Les objectifs majeurs de cette implication étant
de favoriser l'interconnexion des réseaux
ferrés de la sous région tel que préconisé
par la charte d'Abuja de juin 1991 et l'amélioration
des techniques d'exploitation et de gestion.
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