PRESENTATION DE QUELQUES PROJETS CULTURELS
DU MINISTERE DE LA CULTURE ET DES ARTS, CARGE
DU TOURISME
La République du Congo est un pays aux
potentialités culturelles et naturelles
diverses. La vitalité des arts et lettres
du pays a fait écho tant au niveau national
qu'international. Les sites naturels et monuments
historiques font l'objet d'une curiosité
touristique capable d'attirer un nombre important
de touristes.
1. -Projet en cours de réalisation
a) - Transformation de l'Ecole de Peinture de
Poto-Poto en Fondation
Cette école a été créée
en 1951 par Monsieur Pierre LODS. Elle a organisé
des expositions aux Etats-Unis, en Ex - URSS,
en France, en Italie et en Afrique. L'objectif
de ce projet est de donner une autonomie financière
(voir projet FEPPP).
2. - LE FESPAM
Le Congo est le siège du FESPAM. Il est
organisé tous les deux ans.
3. - Projets en perspective
a) Inventaire du Patrimoine
Le patrimoine culturel et naturel du Congo est
très varié et riche. Sa mise en
valeur contribue à la consolidation de
l'identité nationale. Celui-ci est conditionné
par l'identification des différents sites
qui font aujourd'hui défaut :
- Produire un inventaire exhaustif du patrimoine
culturel et naturel du Congo;
- Elaborer la liste exhaustive des biens à
proposer sur la liste du patrimoine mondial;
- Réhabiliter, valoriser et exploiter les
sites les plus remarquables dans le circuit du
tourisme culturel.
b) Exposition de Sculptures en Ebène
Noir
Notre pays organisera en mai prochain une exposition
sur la sculpture en ébène noir en
Chine. 213 objets produits par 6 sculpteurs ont
été sélectionnés.
A cet effet, il est prévu la publication
d'un catalogue en trois langues (Français,
Anglais et Chinois).
c) - Industries Culturelles
Le potentiel culturel et artistique du Congo
est indéniable : prolifération des
oeuvres littéraires, artistiques et musicales.
Le Congo compte plus d'écrivains en Afrique
par nombre d'habitants, et la littérature
Congolaise est placée à l'avant
- garde de la littérature Africaine.
Malheureusement, la promotion des artistes, musiciens
et écrivains est étouffée
par le manque d'éditeurs et producteurs.
La maison d'édition de l'INRAP (Institut
National de Recherche et d'Action Pédagogique)
pour les manuels scolaires a disparu après
quelques années de production. La SOCODI
(Société Congolaise des Disques)
puis l'IAD (Industrie Africaine du Disque) n'ont
pas fait long feu.
Un projet d'industrie du livre et d disque est
une perspective prometteuse, eu égard aux
potentialités Congolaises et en vue d'une
meilleure promotion littéraire et musicale.
d) Fichier des Musiciens, fichier des Ecrivains,
fichier des peintres, fichier des sculpteurs.
e) Relance du Cinéma.
f) Ntchivelika (le Voilier)
Loango est un grand port négrier où
s'est développé, pendant près
de 4 siècles, l'une des grandes tragédies
de l'histoire de l'humanité : la traite
négrière.
Environ 2 millions de Noirs captifs, venus du
Congo et des pays voisins, furent embarqués
a Loango pour les Amériques.
Ce site oublié est un lieu de mémoire
pour les Africains et tous les peuples du monde.
Sa réhabilitation et sa valorisation visent
les objectifs suivants :
- attirer le maximum de touristes ;
|
- aménager le
site en y construisant un musée de l'histoire
de l'esclavage, un village pour artistes et artisans
etc.ç
SITUATION DU TOURISME AU CONGO |
Le Congo dispose d'importants atouts naturels et
culturels qui peuvent fortement contribuer au développement
du tourisme (littoral, fleuve Congo, forêts
équatoriales, patrimoine culturel…)
Autant d'atouts qui permettent de développer
plusieurs types de tourisme, notamment l'écotourisme.
En effet, le Congo dispose d'un potentiel considérable
en aires protégées parmi lesquelles
figurent :
- le Parc National d'Odzala (2,850 km2), situé
à plus de six cents cinquante (650 km)
de Brazzaville constitue de par son isolement
et sa faible densité démographique,
un lieu privilégié de découverte
des écosystèmes forestiers tropicaux
et regorge d'espèces fauniques variées
: gorilles, éléphants, éléphants
sitatungas, buffles.
- La réserve de Conkouati (504,940 ha),
est situé à 133 km de Pointe-Noire.
Il s'étend de l'océan aux monts
de Mayombe et recèle une diversité
d'habitats. Sur 70 km de long, on rencontre successivement
la mer et le littoral, une mosaïque de savane
et de forêts. La faune est bien représentée
dans la réserve avec une soixantaine d'espèces
de mammifères recensées.
- La réserve de Nouabalé-Ndoki, situé
à 1000 km de Brazzaville avec une superficie
de 400,000 ha est l'un des trésors les plus
riches de par sa diversité faunique exceptionnelle.
Cependant le développement du tourisme
au Congo est confronté à un certain
nombre de facteurs qui entravent ces possibilités
d'éclosion. Ces facteurs sont de divers
ordres et se résument comme suit :
- l'absence d'une loi cadre en matière
de tourisme ;
- l'absence d'études fondamentales faisant
l'inventaire des richesses touristiques ;
- l'absence des supports de promotion touristique
;
- le mauvais état des voies de communication;
- l'insuffisance des structures de commercialisation
des produits touristiques ;
- l'insuffisance de l'inadaptation des structures
d'hébergement.
Face à cette situation, la Ministère
de la Culture et des Arts, chargé du Tourisme
s'attèle depuis quatre (4) ans à
mener des actions visant à développer
ce secteur, notamment par :
1- L'inventaire illustré des richesses
touristiques qui sera mise à la disposition
d'éventuels investisseurs sur Internet.
2- La production des supports de promotion touristique
(documentaires sur la connaissance de Brazzaville
et sur les fleuves et la mer, affiches, dépliants…)
3- L'ouverture très prochaine de bureaux
d'informations touristiques dans les aéroports
de Brazzaville et de Pointe-Noire et à
moyen terme avoir une représentation à
l'étranger.
4- L'exploitation touristique du FESPAM (Festival
Panafricain de Musique)
5- L'élaboration du projet de loi réglementant
l'activité touristique au Congo
6- La mise en place des circuits intégrés
dans la sous région CEMAC.
Ces différents projets appèlent
également l'agrandissement du parc hôtelier
afin que la capacité d'hébergement
réponde à nos ambitions. La construction
des hôtels est ainsi une nécessité.
La privatisation dans ce secteur est la preuve
donnée aux investisseurs qui veulent exploiter
ce réseau au Congo.
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