THE REPUBLIC OF CONGO
Enormous potential for investors/D'énormes potentialités d'investissements

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Son Excellence Michel Mampouya

Interview avec:
Son Excellence Michel Mampouya,
Ministre de L'Industrie Minière et
de L'Environnement.

Ministère de L'Industrie Minière et de L'Environnement

Son Excellence Michel Mampouya, Ministre de L'Industrie Minière et de L'Environnement.

 Contacts:

B.P. 2552
Brazzaville
République du Congo
Tel: (242) 81 26 11
Fax: (242) 61 12 76

PROFIL DU MINISTERE DE L'INDUSTRIE MINIERE ET DE L'ENVIRONNEMENT

VOLET ENVIRONNEMENT :

CADRE INSTITUTIONNEL " ENVIRONNEMENT "

Direction Générale de l'Environnement (DGE)

è Direction de la Prévention de la Pollution et de l'Environnement Urbain (DPPEU) ;

è Direction de la Conservation des Ecosystèmes Naturels (DCEN) ;

è Direction du Droit, de l'Education à l'Environnement et de la Coopération (DDEEC) ;

è Direction des Affaires Administratives et Financières (DAAF)

è Projets sous-tutelle, à savoir :

· Le Projet de Protection de la Couche d'Ozone ;
· Le Projet " Habilitation du Congo à formuler sa Communication Nationale Initiale au titre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques " ;
· Le Projet " Habilitation en matière des Polluants Organiques persistants " ;
· Le Projet " Stratégie Nationale et Plan d'Action en matière de la Diversité Biologique " ;
· Le Projet " Programme de Protection des Tortues Marines en Afrique Centrale ", etc.

è Points Focaux des Conventions Internationales : * Biodiversité ; * Changements Climatiques ; * Polluants Organiques Persistants ; * Consentement Préalable sur les Produits Chimiques ; * Espèces de Faune Sauvage Migratrices ; * Désertification ; * WACAF - Ecosystèmes marins et côtiers d'Afrique de l'Ouest et du Centre ; etc.

è Directions Régionales de l'Environnement

è Organes institutionnels :

- Conseil Supérieur de l'Environnement ;
- Fonds pour la Protection del'Environnement;

- Comité MAB-Congo

CADRE JURIDIQUE " ENVIRONNEMENT "

è loi n° 003/91 du 23 avril 1991 sur la protection de l'environnement. C'est un texte de portée générale qui renforce la législation existante sur la protection de la biodiversité, l'exploitation des installations dangereuses, insalubres ou incommodes, l' aménagement et l'urbanisme, la gestion, le maintien et la restauration des ressources naturelles et du patrimoine culturel, naturel et historique, la prévention et la lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé des personnes ou à leurs biens.

è décret n° 99-206 du 31 octobre 1999, portant attributions et organisation du Ministère de l'Industrie Minière et de l'Environnement.

è décret n° 99-149 du 23 août 1999, portant organisation et fonctionnement du fonds pour la protection de l'environnement.

è décret n° 98-148 du 1é mai 1998, portant attributions et organisation de la Direction Générale de l'Environnement.

è arrêté n° 1450/MIME/DGE du 18 novembre 1999, relatif à la mise en application de certaines dispositions sur les installations classées de la loi n° 003/91 sur la protection de l'environnement.

è arrêté n° 835/MIME/DGE du 6 septembre 1999, fixant les conditions d'agrément pour la réalisation des études ou évaluations d'impact sur l'environnement en République du Congo.

POLITIQUE ET STRATEGIES EN MATIERE D'ENVIRONNEMENT

La sous-région de l'Afrique Centrale possède à elle-seule :

- un réseau hydrographique dense ;

- une frange côtière très étendue, de l'Angola au Cameroun ;

- une faune et une flore importantes et diversifiées.

Les Etats, dans leur plus grand nombre, sont Parties aux Conventions internationales pertinentes qui avaient été adoptées à la Conférence Mondiale de Rio de Janeiro.

Par contre, le constat d'ensemble montre qu'en Afrique Centrale :

- la coopération sous-régionale en matière d'environnement est inexistante ;

- les instruments d'administration et de gestion de l'environnement nécessaires au développement durable sont inappropriés ;

- l'exploitation irrationnelle des forêts naturelles et le déboisement pour des besoins de terres agricoles sont permanents ;

- l'acidification des sols causée par le lessivage ou le compactage provoque une présence latéritique après disparition du couvert végétal et de la terre arable ;

- l'épuisement certaine des ressources naturelles non renouvelables ;

- le gaspillage de l'énergie ;

- la gestion irrationnelle des ressources de la biodiversité autre que le bois ;

- la non prise en compte des clauses relatives à l'environnement dans les convention ou les licences d'exploitation des ressources naturelles.


En tenant compte des obstacles évoqués ci-dessus, il est nécessaire, dans l'esprit de la Conférence de Rio de Janeiro, que les Etats de l'Afrique Centrale développent davantage, une coopération sous-régionale soutenue en matière d'environnement et de développement durable.

En application de l'Agenda 21, le Congo s'est doté, pour sa part, d'un cadre politique approprié et des stratégies sectorielles adaptées pour la gestion de son environnement.

Le Plan National d'Action pour l'Environnement (PNAE), le Plan d'Action Forestier National (PAFN) et le Schéma Directeur du Développement Rural (en cours de révision), constituent un ensemble d'exercices qui ont permis au Congo de faire le diagnostic et l'état des lieux des secteurs de l'environnement, de la forêt, de la faune et de la flore terrestres et aquatiques, de l'agriculture et de l'élevage.

Il convient de souligner que la particularité de ces plans permet à chacun des départements concernés, de s'appuyer sur une action participative sur le rôle que doivent jouer les ONG, les Associations et les communautés de base.

La loi fondamentale du Congo garantissant à la population de bénéficier d'un environnement sain et propice à une vie meilleure, l'objectif central du PNAE, par exemple, a été de définir et de développer de manière systématique, rigoureuse et globale, la stratégie du Congo, en matière d'environnement, et des actions futures à réaliser en la matière.
Le PNAE s'est justifié en :

- la traduction dans les faits, de la volonté de Gouvernement à conserver, utiliser rationnellement l'environnement et les ressources naturelles du pays, pour un développement durable, dans un intérêt général ;

- l'étude des problèmes les plus critiques qui n'ont pas été pris en compte dans d'autres programmes ;

- la définition d'une stratégie nationale pour l'environnement, ainsi qu'une politique globale et cohérente;

- l'identification des projets devant être soumis aux bailleurs de fonds internationaux.

Le PNAE constitue le cadre autour duquel viennent s'articuler tous les programmes sectoriels en cours d'exécution.

Le PNAE ressort plusieurs autres visions telles que celles qui ont trait aux aspects multi -sectoriels relatifs à :
- l'utilisation des techniques qui garantissent un développement durable dans le domaine agricole ;

- l'assainissement de l'environnement et l'hygiène du milieu ;

- l'utilisation rationnelle de l'énergie domestique, pour lutter contre les déboisement ;

- la mise en œuvre de programmes d'éducation, de formation et de sensibilisation des populations locales, par l'intégration d'approches viables pour un développement durable ;

- la nécessité d'adapter le cadre institutionnel au nouveau contexte environnemental, puis de l'harmoniser aux politiques des Etats de la sous-région de l'Afrique Centrale.

Quelques actions engagées méritent d'être signalées. Il s'agit de :

a). une idée du Gouvernement du Congo auprès du PNUE, en vue de soutenir des actions de concertation sous-régionale qui permettraient de mettre en place un cadre de coopération formel en Afrique Centrale, dans le domaine spécifique de l'environnement. Cette idée d'action devrait se concrétiser par un forum intergouvernemental sur l'environnement de la sous-région.

b). une démarche du Congo en vue de l'inscription du point relatif à la coopération sous-régionale en matière d'environnement, à l'ordre du jour des sommets des Chefs d'Etats de la CEEAC ;

c). un programme de suivi des tortues marines dans la sous-région est en cours d'exécution, sous le parrainage du la Convention sur la Conservation des Espèces de la Faune Sauvage Migratrices ;

d). un descriptif de projet de l'inter-zone Minkébé (Gabon)-Dja (Cameroun)-Odzala (Congo) sera formulé et adressé à l'endroit du FEM pour la recherche des financements ;

e). une stratégie sous-régionale sur l'environnement et la diversité biologique dans le bassin du Congo a été élaborée, en attendant des projets sous-régionaux seront présentés aux bailleurs de fonds ;

f). un cadre de travail existant entre Nouabalé-Ndoki (Congo)- Dzanga-Sangha (RCA)- Lobéké (Cameroun), sous l'appellation de la tri-nationale.

g). un programme MAB-UNESCO et plusieurs autres programmes en Afrique Centrale (WWF, WCS, ECOFAC, UE, CARPE-USAID) soutiennent des initiatives qui visent la conservation et la gestion soutenue des ressources de la biodiversité dans la sous-région. Des habitats particuliers partagés devrait être un terrain d'harmonisation des politiques et des stratégies en vue d'engager des actions communes et partagées en faveur de la conservation des écosystèmes en présence.

h). une mise en œuvre du WACAF et d'autres Conventions touchant le milieu marin et côtier. Il s'agit ici d'encourager l'élaboration des projets communs à la sous-région pour la protection et la mise en valeur du milieu marin et côtier.

i). une réflexion sur les projets du " Grand Ecosystème Marin et Côtier du Courant de Guinée " et du " Courant de Benguela ", étant donné qu'ils devraient faire l'objet d'une appropriation par les Etats de la sous-région, en proie aux pollutions par les hydrocarbures.

j). une mise en œuvre du Programme du Caire (CMAE). Des opportunités existent en faveur des Etats de la sous-région en fonction des initiatives de la CMAE. La condition principale réside en la participation de ces Etats aux activités de la CMAE, et par le versement de leurs contributions au Fonds d'Affectation Spéciale.

k). Education environnementale. Les Etats de l'Afrique Centrale sont encouragés, chacun en ce qui les concerne, de développer des programmes d'éducation relatifs à l'environnement, et de mettre en place des mécanismes d'échange d'information et de formation dans la sous-région.

l). un Secrétariat de la CEFDHAC a initié un programme pour les universités de la sous-région, en amenant les responsables des instituts et des facultés à discuter des programmes de leurs établissements.

CONCLUSION

L'intégration de la dimension environnementale dans le processus du développement durable est incontournable en Afrique Centrale, garante du plus important patrimoine forestier du continent africain.

Le contexte de développement, tel que précisé dans l'Agenda 21, implique une coopération de tous les Etats de la sous-région, en vue de faire face aux multiples défis qu'impose le développement des nations et de la protection de l'environnement.

L'Afrique Centrale doit rattraper le retard accumulé dans ce domaine en se proposant à mettre en place, des mécanismes de coopération sous-régionale appropriés pour l'environnement, et devra paraître désormais aux rencontres régionales et internationales avec des positions communes et concertées. Pour y parvenir, la solution réside en une mobilisation des efforts pour rechercher des appuis nécessaires à la protection des forêts, des eaux intérieures, de l'océan et à la conservation de leurs ressources sur la base de programmes conjoints des Gouvernement, en conciliant les besoins économiques et les préoccupations écologiques. Ces actions salutaires pour l'humanité entière seront soutenues par l'aide internationale, à travers une communion des stratégies nationales.

 ADRESSE DU SITE INTERNET DU MINISTERE
Il est en cours de conception par un cabinet privé qui venait d'être sélectionné. En temps voulu, soit 45 jours, le site web du Ministère sera fonctionnel.

ADRESSE e-mail DES PERSONNES DE CONTACT

M. Germain KOMBO, Conseiller à l'Environnement :
kombo_g@yahoo.fr

M. Alexis MINGA, Coordonnateur du Projet Ozone Congo :
Bureau-ozone-congo.boc@voilà.fr
alexis.minga@yahoo.fr


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