THE REPUBLIC OF GUINEA
L'Exception Africaine


V.I.P. INTERVIEWS
M. MAMADY CONDE Interview avec

M. MAMADY CONDE

MINISTRE DE LA COMMUNICATION
Q1 Nous aimerions commencer par un aperçu général des principaux axes du Ministère de la Communication de la République de Guinée.

A1- En portant un regard sur la vocation de notre Département ayant une place de premier ordre dans la vie de la Nation, il est à signifier que les axes fondamentaux de la Communication en Guinée sont multisectoriels. Ces sphères relèvent de l'information, de la poste et des télécommunications. Ainsi, sur le réseau de l'information, les services sont structurés en multimédias sublimement reconnus comme la radiodiffusion, la télévision, la presse, ainsi que des secteurs cinématographique et publicitaire. Aussi, est-il à réputer la libéralisation du secteur des postes et télécommunications accomplie, pour leur conférer un véritable rôle de croissance économique. De ce fait, en 1992, deux entités autonomes Sotelgui (Société des Télécommunications de Guinée) et OPG (Office de la Poste Guinéenne) ont été créés.

Sur cette ligne, Sotelgui, représentant le secteur public en tant que société mère des télécommunications en Guinée, a été privatisée en 1996 entre le gouvernement guinéen et le télécom Malaysia. En plus, il y a la Direction nationale des postes et télécommunications, qui est, de fait, l'organe d'Etat gérant, au flanc du Ministère de la Communication, le secteur des télécommunications. Sur l'axe porteur des actions de ces domaines, il est un devoir établi de reconnaître que le secteur de la communication est une passerelle énergique du développement économique, social, culturel et que sa singulière faculté d'information, d'éducation, de sensibilisation et de divertissement, est d'être le vecteur de la paix, de la concorde, de l'unité nationale et de la coopération internationale.

Q2 Nous aimerions aussi revenir sur un sujet déjà évoqué, celui de la Sotelgui. Vous avez commencé ce partenariat en 1996, c'était la 1ère expérience de partenariat au niveau des communications. Pouvez-vous nous expliquer un peu plus comment cela a marché ?

Q2 - Au demeurant, il est à observer que la Sotelgui est une expérience de coopération Sud-Sud. Et cela est d'autant plus important que le Président de la République, le Général Lansana Conté, a le crédo d'affermissement de la coopération féconde pour l'épanouissement et la solidarité entre notre pays et des partenaires, dont justement les rapports intra-suds. Dans cet esprit, l'expérience avec la Malaisie a prouvé que deux pays du Sud peuvent collaborer dans un domaine aussi affiné que les télécoms. Ainsi depuis 1996, nous avons donné le ton dans la sous-région et optons pour le développement des télécoms et, ce, selon le bon goût de moyens financiers requis pour promouvoir l'investissement au niveau du secteur. De ce fait, il y a un certain nombre de conditions à mettre en place et que nous sommes en train d'établir avec Sotelgui. Et nous estimons qu'au regard des perspectives qui se dessinent à l'horizon, Sotelgui a fait des investissements aujourd'hui pour porter la capacité de sa plate-forme GSM à près de 65.000 nouveaux utilisateurs de téléphone. Pour le fondement réel des efforts entamés, Sotelgui pourrait, dans les deux années à venir, rattraper le bénéfice qu'elle a consenti à investir.

Q3 Qu'en est-il des autres investisseurs privés de ce secteur?

A3 - Bien sûr ! En plus de Sotelgui, l'opérateur économique n° 1, des sociétés privées nouvelles ont été ouvertes à la concurrence des opérateurs de téléphonie cellulaire qui sont, par exemple, Spacetel et Intercel. Dans le paysage de cet épanouissement, tout ce qui valeur ajoutée a été donné, est soumis à la privatisation. Il s'agit de ce qui touche aux GSM, à la radio-communication, à la transmission de données, etc. A cet effet, toutes les valeurs ajoutées sont donc mises à concurrence en Guinée, au-delà du téléphone fixe qui est encore du seul domaine de l'exclusivité et consacré à Sotelgui. Autant redire que sur cette ligne, tous les autres aspects sont soumis à émulation, même la poste ainsi que des prestations de services au réseau Internet.

Q4 Pour rentrer dans le domaine de la radiodiffusion et la télévision, la radio a été un moyen très important pour le développement de la Guinée, mais aujourd'hui on évoque un grand projet concernant la télévision satellite. Pouvez-vous nous parler de l'état de ce projet aujourd'hui ?

A4 - Sur le profil de cet aperçu, j'aime à relater que la Guinée est une civilisation de l'oralité; c'est-à-dire que l'oralité est la pierre angulaire de la communication aujourd'hui dans notre pays. De tout temps cela a été, donc c'est dire que la radio est un instrument efficace et important. Reconnue comme un outil indispensable tant par sa rapidité des nouvelles que par sa fixité, la radio est adoptée par l'ensemble de notre population, et ceci grâce à une politique du gouvernement qui a réussi à démystifier l'instrument, en mettant ou en décentralisant la radio à travers tout le pays. Ainsi, il y a une radio nationale qui émet sur l'ensemble du territoire national, ainsi que des radios rurales et locales qui sont décentralisées à la base et couvrent l'ensemble de nos villes et villages. Ces radios de proximité sont appropriées par les populations et reconnues comme un modèle exemplaire dans la sous-région., A cet effet et dans la volonté affirmée du gouvernement relative à notre politique nationale de l'information, il est requis de réaliser le rayonnement de l'image du pays favorisant la promotion de l'accès de toutes les populations au même niveau d'information. Ainsi et au moment où, depuis son existence en 1977, la télévision guinéenne n'a pas couvert l'ensemble du territoire national et que le numérique est devenu la technologie la plus performante en matière de richesse de l'image et du son, il a été préconisé la montée satellitaire de nos canaux audiovisuels. Cette action étant fiable en qualité et en régularité avec tous les essais qui sont concluants à travers tout le territoire national, nous sommes fiers aujourd'hui que l'ensemble de nos préfectures soient arrosées par les images de la RTG. Ceci, grâce à une collaboration que nous avons tissé avec Intelsat sur le Satellite US 605, qui nous permet aujourd'hui à la fois d'arroser la Guinée, ainsi que toute l'Afrique, le Moyen Orient et toute l'Europe. La grande ligne de ce même bouquet où nous sommes avec le Nigeria, l'Afrique du Sud, le Portugal, l'Algérie, etc, nous permet également de nous adresser à un fond humain très élevé, un potentiel de téléspectateurs extrêmement important. Cette montée satellitaire se base sur une location de canaux. Elle porte sur une chaîne spaciale de télévision,
une chaîne spaciale de radio nationale et bientôt un nouveau produit sur le marché, c'est-à-dire une autre radio qu'on appelle " Radio Guinéenne Internationale ". Cette nouvelles radio va commencer à émettre et elle vendra le son et la réalité de la Guinée au plan international, c'est-à-dire que maintenant les médias guinéens accéderont à la cour des grands. A l'effet de ce rayonnement avec des équipements modernes et performants, la télévision produit et émet en numérique. Ainsi, bientôt la Radio Guinéenne Internationale sera également une station entièrement numérisée. De ce fait, nous avons collaboré avec le SIRTEF qui, un conseil de radio et de télévision d'expression française, a envoyé des experts pour initier les ingénieurs guinéens à la maîtrise du numérique, la nouvelle technologie moderne. Enfin, autant dire que, sur le profil éblouissant de cette montée satellitaire, la télévision nationale aura une vitalité d'étalon exemplaire.

Q5 En parlant de nouvelles technologies comme le numérique, quand est le mode de développement de l'Internet en Guinée ?

A5 - En Août 1997, la Sotelgui a procédé au lancement du service Internet. Aussi, avec le raccordement de la Guinée au réseau Internet, des licences ont été délivrées à des prestataires de services. Et nous sommes en discussion avec Sotelgui pour œuvrer d'agrandir ou d'investir dans l'outil Internet, qui reste vraiment une université ambulante. Et dans ce cadre, le devoir est absolu de permettre aux jeunes guinéens d'aujourd'hui, universitaires, lycéens et collégiens, d'accéder à cet outil qui est important et qui ouvre les portes de la connaissance ou de la maîtrise. Ainsi, il est imprescriptible pour nous de mettre un accent particulier sur le développement de l'Internet. De ce fait, les échanges menés avec la Sotelgui permettront à terme de faire un investissement éblouissant dans le secteur de l'Internet. Au demeurant, la libéralisation de ce secteur permettra au privé de venir appuyer les activités ou les efforts de Sotelgui. Aujourd'hui, il y a plein de " providers " en Guinée qui offrent leurs services en matière d'Internet. Même si l'Internet va souvent avec le téléphone fixe qui n'est pas entièrement développé, il est évoqué avec Sotelgui de la trace des axes porteurs d'action plus rapidement dans le système " wireless ", qui nous permettra sûrement de connecter ou de décongestionner un grand nombre de consommateurs futurs en matière d'Internet. Surtout que le système " wireless " permettra l'accès à l'ensemble des quartiers, par exemple de Conakry, ainsi que dans les préfectures de l'intérieur du pays.

Q6 Et pour revenir un peu dans les anciennes technologies, quelle est la relation du ministère avec la presse guinéenne ?  

A6 - La mission du Ministère de la Communication se fonde sur la conception, l'élaboration et la mise en œuvre de la politique du gouvernement dans les domaines de la communication. L'organe de régulation, au niveau de la presse, est le Conseil National de la Communication (CNC). Il est chargé de veiller au respect, par les organismes de presse, des obligations prévues par les lois et les actes réglementaires. Dans sa volonté affirmée, le gouvernement met en œuvre subséquemment un programme d'éclosion de la presse.
Ainsi, par exemple, il a réussi avec la collaboration du PNUD à mettre en place ce qu'on appelle un programme cadre de développement de la presse nationale. Ce programme cadre permet à la fois d'injecter des moyens dans le cadre du développement de la presse pluraliste. Cet organisme est logé au niveau du Ministère de la Communication et mobilise, avec l'appui du PNUD, l'ensemble des moyens au niveau des bailleurs de fonds potentiels pour participer au développement de la presse nationale, c'est-à-dire la presse publique et la presse privée. D'autre part, le temps a été marqué, au niveau des médias du service public, des épreuves réussies, des prix internationaux par des supports de la RTG ainsi que la distinction de la radio rurale. Aussi, faut-il reconnaître que notre presse privée a fait un essor dans la mesure où, depuis son lancement et jusqu'à maintenant, elle a traversé quand même assez de chemins. Dans l'esprit de conscientisation pour le respect de la déontologie et de l'éthique sociale, les journalistes guinéens ont créé, au sein de la presse nationale et en collaboration avec le CNC, un organe d'autorégulation qu'on appelle l'Observatoire Guinéen de la Déontologie et de l'Ethique des Médias (OGUIDEM) qui porte sur une réalisation professionnelle et est responsable sur leurs propres activités. Ainsi, pour l'épanouissement d'une presse plurielle, il est à remarquer, qu'il y a en Guinée, un nombre considérable, voire quelque deux centaines de titres de journaux privés, actuellement enregistrés. Donc, notre pays s'honore de posséder une presse plurielle et pluraliste. En outre, nous sommes en train d'examiner, au niveau du gouvernement, l'aspect " libéralisation des ondes ", en évitant de commettre les erreurs des autres. Et, il faut s'instruire des erreurs des autres pour mettre en place un système de gestion plus correct et plus efficace. Ce qui est dangereux, c'est de créer, une radio irresponsable, surtout que nous sommes dans une civilisation orale en Guinée. Donc, pour la libéralisation de ce paysage, il est à faire attention ou du moins mettre tout le matelas et les garde-fous nécessaires pour que les principes sacro-saints soient respectés comme, par exemple, l'unité nationale, la lutte contre l'ethnocentrisme, le voyeurisme ou la diffamation. Ainsi, l'un des préalables incontournables à mettre en place aujourd'hui en Guinée pour la libéralisation est la gestion des fréquences. Dans le cas contraire, quelqu'un de mauvaise foi peut passer d'une fréquence à l'autre, pour déranger volontairement ou involontairement. Ainsi, pour la recherche de l'harmonie, de l'équité et de la réussite de ce programme, il est imprescriptible de mettre en place un centre de contrôle et de gestion du spectre des fréquences dans le respect de la loi, pour les critères d'accession, les conditions techniques de jouissance fixées dans les limites établies, ainsi que la surveillance de l'application stricte des cahiers de charge.

Donc, c'est ce système de contrôle et de gestion des fréquences qui peut clarifier facilement les choses et dissuader tous les contrevenants, même pour les radios électriques de communication. Voilà, pourquoi nous œuvrons pour essayer de prendre des décisions hardies permettant de mettre notre pays à l'abri des soubresauts qui secouent aujourd'hui notre sous-région, et en évitant de réinventer la radio mille colline.

Les actions menées et qui se poursuivent sont d'autant plus inestimables, que tout le monde est conscient de l'importance et de la délicatesse de ces audiovisuels avec tout ce que cela comporte de bienfaits, mais aussi de dérapages nuisibles à la sécurité du pays et à la paix sociale.

Q7 Quels sont aujourd'hui les partenaires financiers en matière de communication et quelles sont les opportunités d'investissement dans votre secteur ?

A7 - Il est à indiquer que nos partenaires, d'abord, au niveau des télécommunications, sont bien sûr nos amis malaisiens. Cela signifie que nous avons un partenariat avec un pays tiers donc il est le premier opérateur de la place de Sotelgui, c'est-à-dire la Malaisie. Ensuite, il y a aussi Spacetel qui a des partenaires libanais. Aussi, Intercel est-il un partenaire de Siemens. Egalement Alcatel vient de rentrer sur le marché avec les malaisiens via la Malaisie, parce que les dernières extensions qui ont lieu actuellement se font grâce à un crédit accordé par Alcatel à la Sotelgui. Ce sont des partenaires dans le domaine des télécommunications, au-delà bien sûr d'une certaine collaboration ponctuelle dans certains domaines ponctuels. Mais les principaux sont à la fois la Malaisie, Alcatel, Siemens, et également une société libanaise pour Spacetel.

Q8 Quelles sont les possibilités d'investissement en général ?

A8 - Ces possibilités évoquées sont énormes, parce que les effets attendus des objectifs prioritaires du gouvernement sont l'accès de toutes les populations aux télécommunications et ce, avec le meilleur prix. Ainsi, pour la problématique de désenclaver systématiquement tout le pays par téléphone, c'est pour dire qu'il y a le marché. Il est potentiel, c'est-à-dire qu'il y a lieu de participer de concert avec Sotelgui à un investissement, ou de le faire avec Spacetel, ou de le faire avec Intercel, au regard des opérateurs de la place, ou s'associer à eux pour investir dans le domaine des télécommunications en Guinée. Ainsi, nous attendons et nous avons pris des mesures pour encourager les investisseurs potentiels, parce qu'il y a des mesures incitatives dans le secteur des télécommunications. En investissant à Conakry, il y a des charges à payer, mais en allant au-delà de Conakry pour l'intérieur, l'investissement vous coûte moins cher, parce que les dispositions prises sont de telle manière qu'il y ait des allègements très intéressants pour les investisseurs futurs. C'est dire qu'en allant à N'Zérékoré, qui est assez profond, vous n'avez pas grand chose à payer, tout comme à Kankan, à Koundara, ou ailleurs. Mais en voulant rester comme les opérateurs actuels sur Conakry simplement, vous payerer le prix conséquent. Au demeurant, le souhait du gouvernement est franchement d'épanouir le téléphone, c'est-à-dire permettre à l'ensemble des guinéens d'accéder au téléphone. Cela est vraiment une ambition requise du Ministère de la Communication. Et pour cela, faudrait-il développer l'investissement au niveau du GSM, aussi que du fixe et de la téléphonie rurale, c'est-à-dire interconnecter les villages, pour fiabiliser la couverture intégrale du pays et en desservant d'innumérables abonnés.

Q9 En dernière question, j'aimerais vous demander de nous présenter un peu votre parcours professionnel et votre plus grande satisfaction depuis votre nomination comme Ministre de la Communication.

A9 - J'avoue qu'il est très difficile de parler de soi-même. C'est un exercice auquel je ne me suis jamais prêté, mais je pourrais vous dire simplement que j'ai étudié à l'Université guinéenne et obtenu mon Diplôme d'Etudes Supérieures en Histoire - Philosophie. J'ai eu la chance de travailler à la Radio Télévision Guinéenne (RTG), c'est-à-dire qu'après l'université, donc journaliste, je me suis frotté à d'autres réalités à l'étranger, en France, en Allemagne, au Canada, notamment pour des stages, des séminaires, des voyages d'étude et de perfectionnement professionnel.

Comme on dit, le journalisme mène à tout. Alors par ce biais, je me suis retrouvé dans la diplomatie. J'ai été longtemps Ambassadeur en Algérie où j'ai servi pendant huit années pour devenir à la fois doyen du corps africain des ambassadeurs et doyen du corps diplomatique général. Je suis resté, quand même huit ans, dans un beau pays que j'ai beaucoup aimé. Je garde des souvenirs impérissables, parce que j'ai deux de mes enfants qui sont nés en Algérie. Je garde vraiment un lien très fort avec ce beau pays. J'ai également été Ambassadeur en Tunisie, c'est dire que je couvrais l'Algérie et la Tunisie, un pays qui a une expérience de développement étincelant . Ensuite, je me suis retrouvé en 1996 en Chine comme Ambassadeur où je suis resté pendant quatre ans. La Chine, c'est un autre monde, une autre chose. C'est un pays continent. J'ai vu en Chine une civilisation multi-séculaire, une grande civilisation respectée par le monde. C'est de mon poste d'Ambassadeur, que je me suis retourné au pays en qualité de Ministre de la Communication.

Cela a été une joie. Ma fierté au niveau de la Communication, c'est vraiment quand j'ai vu les premières images de la télévision nationale sur satellite grâce à l'aide du Chef de l'Etat, qui en personne, en a accentué le levain. Franchement, j'ai été très fier de voir, pour la première fois, une image de la Guinée sur satellite. Et quand j'ai été informé par les différentes préfectures du territoire national que les populations dansaient en voyant les images lumineuses de leur pays, j'étais encore deux fois plus fier.

Q10 Quel serait votre message en tant que Ministre de la Communication aux investisseurs, aux 800 000 lecteurs de l'Express ?

A10 - Je dirai aux investisseurs de venir en Guinée le plus tôt possible et que les portes de la Guinée leur sont ouvertes. Nous sommes un pays stable politiquement dans la sous-région et qui, dans le même esprit, contribue à la restauration et au maintien de la paix suite aux conflits dans certains paroisses de la sous-région. Nous estimons qu'aujourd'hui, toutes les conditions raisonnables sont réunies en Guinée pour un meilleur investissement en plus des louables ressources diverses du pays. Nous sommes certains que les dispositions qui sont arrêtées au niveau du code d'investissement sont très alléchantes et nous donnons aux investisseurs la garantie que dans l'harmonie, ils peuvent jouir de leurs investissements comme tous ceux qui ont accepté d'être là aujourd'hui. Il y a des actions à faire en Guinée, parce qu'en matière de communication, nous avons, par exemple, à épanouir les télécommunications dans le pays tant au plan national qu'international. Enfin, je voudrais reformuler que toute société intéressée à cet axe d'action est la bienvenue en Guinée, sur le fil d'un partenariat fructueux. Surtout que tout cela est afférent aux lignes directrices du projet de société défini par le Président de la République, le Général Lansana Conté, dans son Discours- programme du 22 Décembre 1985 relatif, notamment, à l'Etat de droit, au libéralisme économique, à l'initiative créatrice, à la participation libre et à la libre jouissance.
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