MADAGASCAR
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ELECTRICITIE - EAU

Le coût élevé de l'énergie affecte en partie le secteur industriel même si on avance que les tarifs appliqués par la Jirama sont parmi les plus bas de toute l'Afrique subsaharienne. Si les opérateurs, dans leur ensemble, se plaignent de la hausse continue des tarifs, ceux des provinces, en particulier, se sentent lésés par la différence de tarification selon la zone d'implantation de l'usine. Les tarifs d'électricité de la Jirama approuvés par la Banque mondiale divisent, en effet, le pays en trois monde. Celui de l'hydraulique pour ceux qui disposent de centrales hydroélectriques, puis du fuel lourd pour les centrales thermiques et enfin du gas oïl pour les centres hydrauliques. Ce dernier paie son électricité au double du tarif du premier. Une situation qui ne manque pas de créer des tensions entre des sociétés d'un même secteur. En 1994, la Société Textile de Mahajanga s'était plainte d'être défavorisée par rapport à sa concurrente la Cotonnière d'Antsirabe qui bénéficiait d'un tarif plus bas.

La péréquation des prix revendiquée par les investisseurs installés en province a été rejetée jusqu'à maintenant par les pouvoirs publics



Un autre problème se posera rapidement, la capacité de production de la compagnie nationale. La Jirama sera vite incapable de répondre à la demande en eau et en électricité sans cesse croissante des ménages et des gros consommateurs comme les usines. C'est pour cette raison que la majorité des industriels souhaitent que la concurrence soit élargie et que l'on fasse appel à d'autres investisseurs pour une meilleure prestation. L'État, en effet, n'envisage pas de privatiser la Jirama dans le sens d'une cession d'actifs. Il soutient que sa présence est encore indispensable dans la mesure où une société privé, dans un souci de rentabilité, ne se préoccuperait guère d'alimenter le plus grand nombre en eau et en électricité. Jusqu'à maintenant environ 13,7% des ménages utilisent l'électricité comme source d'éclairage, même si, depuis 1998, 35,000 nouveaux ménages ont pu être branchés

Trois Malgaches sur quatre n'ont pas accès à l'eau potable. Si le taux de desserte est de 83% en milieu urbain, il n'est que de 13% en milieu rural où vit plus de 75% de la population. Avec l'appui d'organismes internationaux tels que la Banque mondiale, l'UNICEF, le PNUD, la BAD, la BADEA et des partenaires bilatéraux comme la France et le Japon, de nombreux programmes ont été élaborés notament un projet d'alimentation en eau potable et d'assainissement en milieu rural ou d'alimentation en eau dans le Sud où c'est une denrée rare. Un seau d'eau est vendu à 150 Fmg(20 cents USD). Les rares pluies qui tombent quelques semaines dans l'année constituent la seule source naturelle d'approvisionnement. Le gouvernement Japonais vient de débloquer un fonds de 2,7 milliards de dollars pour l'exploitation des eaux souterraines dans le Sud Ouest. Un projet de dessalement de l'eau de mer est actuellement à l'étude pour résoudre cette pénurie en eau potable.

Sur l'ensemble du territoire, l'Autorité nationale de l'eau et de l'assainissement gérera d'une manière intégrée les ressources en eau.

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© World INvestment NEws, 2002.
This is the electronic edition of the special country report on Madagascar published in Far Eastern Economic Review. March 28 th, 2002 Issue.
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