MADAGASCAR
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TEXTIL

A l'image de l'Asie qui a bâti sa croissance sur le développement de l'industrie textile, la Grande Ile avec sa qualification à l'AGOA  entend faire de ce secteur une passerelle vers le développement. En terme de recettes d'exportation, elle peut espérer encaisser dans les 2 milliards de dollars par an. En outre, la création de 70,000 emplois nouveaux se situe dans une estimation raisonnable des retombées sociales de ce "business opportunity" d'ici quatre ans.



Une décennie après l'instauration du régime de zone franche, qui a engendré l'implantation de nombreuses entreprises de confection, le pays bénéficie de la confiance de grands clients comme Auchan, Mast, GAP, La Redoute, Décathlon, Carrefour, Bonpoint, H&M. Le pays peut se targuer d'avoir dépassé le cap de 100 entreprises en cinq ans alors que l'Ile Maurice, elle, avait mis dix ans. La qualité et le faible coût de la main d'œuvre malgache, conjugués avec les avantages fiscaux, ont attiré bon nombre d'investisseurs en entreprises franches. Ces dernières représentent dans les 45,000 emplois, soit environ 10% des emplois salariés du secteur privé.

La confection constitue une des activités principales des entreprises franches malgaches concentrées à 90% dans la province d'Antananarivo. Mais, depuis un certain temps, on constate un début de diversification avec la percée notamment de la saisie et du traitement des données informatiques. Des véhicules seront aussi fabriqués, dans peu de temps en zone franche avec l'implantation récente à Manjakandriana, en banlieue tananarivienne, de la société Construction Automobile de Madagascar (CAM). Avec un investissement de l'ordre de 40 millions de FF, cette entreprise produira environ 1 000 véhicules dans sa première année d'activité et 5 000 en vitesse de croisière, pour la plupart destinés aux marchés de l'Océan Indien et de l'Afrique de l'Est.


" Madagascar est un pays parfaitement adapté pour le textile mais il faut se tourner vers d'autres secteurs qui sont créateurs de valeur ajoutée tels que l'informatique au sens large, qui englobe la saisie de données mais également la fabrication de logiciel", avance Bruno de Foucault, Président du Groupement des Entreprises Franches et Partenaires.

En effet, plus du cinquième des intrants importés est destiné à l'industrie textile alors que celle-ci ne contribue que pour 16% à la formation de la valeur ajoutée industrielle. L'intégration de la filière textile ne pourrait être que bénéfique pour le pays. Penser à produire sur place les accessoires comme les fils, les boutons, les fermetures puis les articles de conditionnement et les étiquettes ainsi que les tissus, redynamiserait le secteur privé malgache. La part des capitaux malgaches investis dans le secteur des entreprises franches n'a cessé de diminuer au fil des années. Si elle était de 39,5% en 1995, elle a régressé à 22% en 1997 pour finalement tomber à 20% en 2000.

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© World INvestment NEws, 2002.
This is the electronic edition of the special country report on Madagascar published in Far Eastern Economic Review. March 28 th, 2002 Issue.
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