ALGERIA
la Nouvelle Generation

Introduction - Travaux publics - Transport - Poste et télécommunications - Finances - Privatisation
Industrie - Le secteur privé - Energie et mines - Tourisme et loisirs - Commerce - Conclusion


CONCLUSION

Le nouveau dynamisme perçu dans l'économie algérienne, relève donc principalement d'un nouvel esprit d'entreprise porté par un cadre législatif plus souple, qui favorise l'initiative privée et l'émergence d'un marché concurrentiel. Forte de sa position géostratégique et de sa nouvelle politique d'ouverture, l'Algérie possède les atouts décisifs pour se hisser, à terme, parmi les pays développés. Les mesures adoptées par le gouvernement au cours de ces dernières années ont eu un effet positif sur les paramètres macroéconomiques, mais 97% des exportations proviennent toujours du secteur pétrolier. Une diversification de la production s'avère donc indispensable pour limiter les risques de dépendance. Par ailleurs, le remboursement de la dette, constitue un obstacle majeur au développement et à la diversification de l'économie. Avec de telles richesses en hydrocarbures, cette situation est difficile à comprendre pour une population frappée d'un taux de chômage record (30%) et aspirant à plus de considération de la part des autorités.

Durant longtemps, les investissements publics en matière de logement, d'hygiène, et d'infrastructures en tous genre ont cédé le pas aux importations de marchandises de bases. Les priorités doivent maintenant impérativement changer et aller à la résorption du chômage et du déficit considérable en logements, au développement d'un système éducatif de qualité et au renforcement en besoins de première nécessité, tel l'accès à l'eau courante. Profitant du contexte favorable de la conjoncture pétrolière, des réformes ambitieuses et des programmes d'envergures ont été mis en place par le gouvernement, afin de pallier cette situation inconfortable.
Dans ce cadre, l'apport de capitaux étrangers via l'investissement et les programmes d'aide structurel est vital pour une mise à niveau. Mais, face à un environnement social et politique encore lourdement marqué par ces dix dernières années d'insécurités, les investisseurs se méfient. Rendre confiance à ces dernier constitue donc un des autres grands défi de ce gouvernement ; défi qui passe nécessairement par la création de conditions stables et de structures transparentes. La récente signature du traité d'association avec l'Union européenne et les démarches pour l'adhésion à l'OMC, sont autant de signes qui manifestent aux investisseurs la ferme volonté du gouvernement algérien de rompre avec son passé tumultueux. Le Chef du Gouvernement Benflis affirme d'ailleurs: " Il est vrai que l'Algérie est passée par une étape difficile, mais elle est désormais résolument engagée sur la voie de la sortie définitive de la crise. Ceux qui assureront leur présence sur le marché algérien, à ce moment précis, prendront un avantage considérable sur leurs concurrents. Je ne sous estime pas le déficit d'image dont souffre mon pays, mais la meilleure stratégie de riposte à cette situation est d'inviter tous ceux qui s'intéressent au marché algérien à venir constater notre évolution. L'Algérie est maintenant désormais sur la voie de la modernité et du progrès ; croire dans les potentialités de ce pays, c'est faire un pari prometteur sur l'avenir.

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© World INvestment NEws, 2002.
This is the electronic edition of the special country report on algeria published in Far Eastern Economic REVIEW.
November 28th, 2002 Issue. Developed by AgenciaE.Tv