THE REPUBLIC OF CONGO
Enormous potential for investors/D'énormes potentialités d'investissements


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Avantages à l'Investissmement


Une économie en transition vers le libéralisme

Le gouvernement congolais a ouvert de grandes perspectives à son économie depuis qu'il a entrepris une politique de transition vers le libéralisme. La privatisation des grandes entreprises publiques et la libéralisation de pans entiers de l'économie nationale sont en cours. Ces mesures s'accompagnent d'une fiscalité attractive envers les investisseurs, afin de doper le développement d'une industrie encore embryonnaire. A l'heure où l'on parle du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD), le Congo veut se donner une image positive et tourner définitivement la page de son passé chaotique. " Nous demandons aux investisseurs de nous faire confiance et de nous donner une chance. ", demande
1-Alphonse Mbama, Ministre du Développement Industriel et de la Promotion du Secteur Privé.
 
Alphonse Mbama

 Pendant trente ans, le Congo a voulu se développer sur le modèle des pays de l'Est, avec un système économique fortement étatisé. Cela s'est traduit par la création de grandes sociétés d'Etat, ayant le monopole dans leurs secteurs d'activités. Ainsi, une société publique comme HYDRO-CONGO, avait le monopole de la distribution des produits pétroliers raffinés et dérivés, sur l'ensemble du territoire. Créée en 1974, cette société gérait également les actifs de l'Etat congolais dans le secteur pétrolier. Depuis le lancement de la privatisation, en août 1994, cette grande entreprise publique fait partie du premier périmètre des cinq entreprises déficitaires à privatiser. Les quatre autres sont la SNE (Société Nationale d'Electricité), la SNDE (Société Nationale de Distribution d'Eau), l'ONPT (Office National des Postes et Télécommunications) et l'ATC (Agence Transcongolaise de Communication) qui regroupait le Port Maritime de Pointe-Noire, le CFCO (Chemin de fer Congo-Océan) et les Services des Voies Navigables, Ports et Transports Fluviaux. L'ATC a déjà été dissoute par le gouvernement, et les différentes structures qu'elle regroupait ont recouvré leur autonomie.
Les troubles politiques n'ont cependant pas permis de conduire convenablement ce programme de libéralisation. En effet, il a été interrompu par la guerre civile de juin à octobre 1997, puis d'août 1998 à décembre 1999. Le processus de privatisation n'a ensuite été relancé que grâce à la volonté politique du gouvernement congolais, les bailleurs de fonds internationaux s'étant retirés. Le 17 novembre 2001, le FMI a cependant décidé de donner son accord pour le lancement d'un " programme post-conflit ", doté d'une enveloppe de 14 millions de dollars US. Les principaux axes de ce programme sont les suivants :
  • Le lancement de Grands Travaux pour la réhabilitation du port, du chemin de fer, des routes et des aéroports.
  • La relance du processus de privatisation.
  • La mise en place de réformes structurelles, à savoir: le maintien de la discipline budgétaire par le contrôle des dépenses publiques, la gestion transparente des recettes et dépenses de l'Etat, la réduction de la masse salariale dans la fonction publique, la mobilisation des recettes fiscales et douanières et l'ouverture d'un compte spécial à la Banque des Etats d'Afrique (BEAC) pour gérer l'excédent des recettes pétrolières.
Vers un rééchelonnement de la dette

L'économie nationale congolaise repose essentiellement sur l'exploitation de ses ressources naturelles. Jusqu'au milieu des années 70, l'activité forestière représentait plus de 75 % des recettes nationales d'exportation. A partir des années 1980, l'économie du Congo s'est caractérisée par une croissance très rapide, grâce à l'augmentation des recettes pétrolières. Mais cet essor est dangereusement tributaire du prix du baril de pétrole et du cours du dollar américain.
Aujourd'hui, l'exploitation pétrolière représente 93% des exportations et près de 65% du PIB. Le bois atteint lui à peine 4% des exportations et les industries hors pétroles, peu développées, ne contribuent qu'à 7% du PIB global. En l'an 2001, le produit national brut (PNB) par habitant était de 710 dollars US, avec un taux d'inflation qui gravite autour de 4 %. Mais le plus gros problème du Congo est celui de sa dette. Elle atteint près de 3.700 milliards de F.cfa, soit 323% du PIB. La valeur des recettes pétrolières, qui a atteint 507 milliards de F.cfa en 2001, est gagée à hauteur de 87 milliards. Le Congo est le pays le plus endetté au monde par tête d'habitant. Bien sûr, l'Etat congolais négocie un rééchelonnement ou l'annulation d'une grande partie de cette dette publique, en réclamant le statut de Pays Pauvres Très Endettés (PPTE). " C'est plus que vital pour nous parce qu'actuellement nous avons un endettement insoutenable, notre budget ne peut pas prendre en charge le remboursement de la dette. Il nous faut donc restructurer la dette du Congo. Nous avons besoin d'avoir un accord avec le FMI et un cahier de négociations avec les bailleurs de fonds et la communauté internationale. Cela nous permettra d'avoir un gain substantiel qui sera affecté à la lutte contre la pauvreté et à la croissance par le renforcement des capacités de production. ", explique Mathias Dzon, Ministre de l'Economie, des Finances et du Budget
Mais, le développement d'un secteur privé puissant, reposant sur une industrialisation hors-pétrole, constitue sans doute l'enjeu de l'avenir économique du Congo.

Une industrie à bâtir


Le maillon faible de l'économie congolaise est incontestablement le secteur industriel. La faiblesse du marché - 3 millions d'habitants à peine - et les défaillances du réseau des transports, constituent un frein à l'implantation d'unités de production. La faiblesse de la demande et le coût élevé de la main d'œuvre sont également des facteurs limitatifs, qui rendent les produits locaux peu compétitifs aussi bien sur le marché intérieur qu'à l'export. En plus, cette industrie est tributaire de l'étranger en matière d'approvisionnement de matières premières. Peu d'usines sont donc implantées au Congo, elles pourraient cependant y trouver de nombreux atouts.
En effet, le Congo est un pays à vocation de transit, propice à l'implantation d'un tissu industriel diversifié. Le port de Pointe-Noire est idéalement situé, comme point de départ pour conquérir le vaste marché que constitue l'Afrique Centrale (Gabon, Cameroun, Angola, République Centre Africaine, République Démocratique du Congo et le sud du Tchad). Pointe-Noire est donc un lieu idéal pour l'installation d'industries. Son port constitue, par ailleurs, un atout pour la compétitivité des produits des usines implantées au Congo.
Aujourd'hui, le tissu industriel congolais est principalement constitué par le secteur de l'agroalimentaire et de la petite transformation. On retiendra, pêle-mêle et de façon non exhaustive, les BRASSERIES DU CONGO, les usines de tôles en aluminium et articles ménagers (ALUCONGO, TOLECONGO), les fabriques de peintures, l'eau minérale Mayo (PLASCO), le tabac (Bolloré-SIAT), les petites manufactures de savons, la fabrique de farine boulangère et surtout la sucrerie, SARIS Congo, filiale du groupe français SOMDIA et première entreprise privée à employer un grand nombre de personnes. C'est aussi l'une des rares industries du pays à exporter sa production sur le marché de l'Union Européenne, conformément aux accords de Lomé et aux relations ACP -UE. Soit 28.000 tonnes en 2001. Les industries textiles, chimiques et pharmaceutiques sont inexistantes. On signale tout au plus la présence de deux importateurs-distributeurs de produits pharmaceutiques : LABOREX et SEP. De grands groupes internationaux, tel SDV (Bolloré) ou CFAO procurent un large éventail de services.

Télécommunications et Construction : deux secteurs en expansion

L'avènement des nouvelles technologies de l'information et de la communication, a revigoré ce secteur. A côté de l'Office National des Postes et Télécommunications (ONPT) en voie de démembrement et de privatisation, il existe au Congo plusieurs opérateurs en téléphonie mobile : CYRTEL, CELTEL, LIBERTIS. Le secteur a enregistré un véritable " boom ", comme l'explique Nagi Abboud, directeur général de Libertis : " (…) le marché au Congo a mûri très vite. C'est une courbe de croissance des abonnés qui est plus ou moins exponentielle, mais qui en 2 ans a pratiquement atteint toute la population. Au Congo la croissance a été beaucoup plus rapide qu'ailleurs. Le téléphone mobile est devenu non pas seulement un outil de travail, mais également un outil social, un phénomène de mode. Tout le monde s'est débattu pour avoir son téléphone portable. Nous sommes aujourd'hui à près de 200.000 abonnés à Pointe-Noire et Brazzaville, sur une population de 1,5 millions d'habitants sur les deux villes. Le pourcentage a donc atteint des niveaux importants en une période aussi courte. Le pays n'a pas encore de véritable nœud Internet, un projet est néanmoins en cours de réalisation, en partenariat avec le PNUD. En attendant, la distribution de la connexion Internet est principalement assurée par AFRIPA TELECOM www.afripatelecom.net
En raison des prix, la société ne prend en compte que les entreprises et le cyber café. La connexion domestique est encore peu développée.

TELECOMMUNICATIONS

M.Abboud

Le Ministre des Postes et Télécommunications, M. Jean Dello
souligne le potentiel dans le secteur : " …notamment avec notre projet de couverture nationale, cela va être renforcé par l'arrivée d'Africa-One. Il s'agit d'un câble sous-marin de transmission de données. Ils sont présents en Asie, en Europe, en Amérique, et nous avons obtenu de Washington un point " d'atterrissement " à Pointe-Noire. Cela nous donne accès à la transmission de données par fibre optique, et nous allons relier Brazzaville en suivant le Chemin de Fer Congo-Océan. Nous pourrons également servir de point de transit pour les pays limitrophes de l'Afrique Centrale par le fleuve Congo ou d'autres cours d'eau de notre pays. Cela va permettre une réduction importante des coûts téléphoniques. Nous sommes également parmi les membres d'une société qui va placer un satellite au dessus de l'Océan Indien. Ce satellite sera dédié à l'Afrique, pour permettre une liaison efficace dans n'importe quel village sur le continent. " " … il y a aussi une société basée en Centrafrique qui désire démonter ses installations et venir à Brazzaville, peut être parce que nous couvrons 342.000 km2 avec une population de 3 millions d'habitants. Cela se comprend, il y a l'argent qui circule et nous avons beaucoup de pétrole, du bois et une vocation de transit qui attire les opérateurs. " affirme le Ministre Dello.

MINISTRE DELLO

GSM

La reconstruction de l'ensemble des infrastructures tant privées que publiques détruites pendant les guerres civiles a revitalisé le secteur des bâtiments et des travaux publics. On note actuellement une remontée du chiffre d'affaires des entreprises du secteur. SOCOFRAN, SGEC et ESCOM ont ainsi bénéficié des contrats de construction des routes urbaines et rurales dont les montant se traduisent en dizaines de millions de F.cfa.

Le grand espoir du Magnésium

Actuellement, l'espoir de développement d'un tissu industriel véritable repose sur un projet d'exploitation du magnésium. Cette initiative a été proposée par une compagnie canadienne, MAGNESIUM ALLOY CORPORATION (MAC), déterminée à exploiter du magnésium à Mengo, dans la région de Pointe-Noire. Les études réalisées sont prometteuses et démontrent que le Congo a les potentialités pour devenir l'un des producteurs de magnésium primaire les plus concurrentiels au monde. Le gouvernement congolais fonde beaucoup d'espoir sur ce projet, qui devrait donner un coup d'accélérateur conséquent à l'essor industriel du pays et permettre l'emploi de nombreux Congolais. " Nous avons de grands projets dans le domaine des mines, notamment le projet de magnésium avec Magnésium Alloy , un groupe canadien qui s'est engagé à exploiter le magnésium repéré dans le Kouilou. Ils ont bouclé la phase de recherche, nous attendons qu'ils passent à la phase d'exploitation. En principe, ça devrait être l'un des plus grands gisements de magnésium au monde sinon le premier gisement. " explique
Michel Mampouya, Ministre de l'Industrie Minière et de l'Environnement Le magnésium compte beaucoup d'utilisations, notamment dans le secteur automobile où il se présente comme un excellent substitut de l'aluminium. William B. Burton, président de MAC, disait à ce sujet lors d'une conférence tenue à Pointe-Noire en 1998 : " Le projet Magnésium du Congo, à lui seul, pourrait sensiblement accélérer l'augmentation du pourcentage de pièces en magnésium utilisées dans l'industrie automobile, tout en donnant à la région de Pointe-Noire une solide base industrielle. " Selon les prévisions, la production pourrait commencer dès 2004, à condition de disposer d'une source d'énergie à bas prix. Or, la région de Pointe-Noire n'en dispose pas actuellement, ce qui ralentit les élans de la société canadienne. Pour résoudre ce problème, le gouvernement congolais recherche activement des partenaires financiers et techniques pour entreprendre la construction d'un barrage hydroélectrique sur le fleuve Sounda.

MINISTRE MAMPOUYA

KOUILOU HYDROELECTRIC PROJECT

PROPOSED INFRASTRUCTURE

DEVELOPMENT PERMIT AREAS

Le sous-sol congolais est donc très riche. Outre le magnésium et le pétrole, il recèle des réserves considérables de matières premières en attente d'investisseurs : fer (gisements évalués à 1 milliard de tonnes), potasse, phosphate, zinc, plomb, cuivre, manganèse, or, argent, uranium, diamant, etc. " Il n'y a pas que le magnésium, nous avons l'or dans la partie nord du Congo dans la région de la Sangha, nous avons aussi le diamant car nous avons noté des indices probants au niveau de la frontière entre le Congo et la RCA. Nous sommes en contact avec des industriels miniers qui ont accepté d'aller travailler dans cette zone. C'est une zone que nous allons exploiter en commun avec la RCA. " affirme le Ministre Mampouya.


Cultures d'exportation : l'espoir d'une renaissance


L'agriculture, qui ne représente actuellement que 6% du P.I.B alors qu'elle occupe près de 50% de la population active, est également à développer. Confinée aux cultures de subsistance, elle ne couvre que 2% des dix millions d'hectares de terres cultivables, qui peuvent faire du Congo un pays à vocation agricole et même un grenier pour ses voisins. Les faiblesses de l'agriculture poussent le pays à débourser jusqu'à 100 milliards de F.cfa de produits alimentaires importés.
Le secteur agraire souffre de l'archaïsme des structures de production et de l'absence de moyens de distribution. Raisons pour lesquelles les cultures vivrières sont restées aux mains des petits producteurs paysans, avec des méthodes traditionnelles d'exploitation. Il convient donc de moderniser les modes de production des cultures vivrières et d'améliorer les moyens de collecte et d'écoulement. Cela concerne la production des arachides, du maïs, des haricots, du manioc et aussi des fruits.

LEGUMES DU POTAGER

Jusqu'il y a peu, les principaux produits agricoles d'exportation étaient le café, le cacao, le tabac et les huiles de palme. Mais, depuis la faillite de l'Office du Café et du Cacao (OCC), une entreprise étatique qui détenait le monopole de la collecte et de la commercialisation, la production de ces cultures est devenue quasi nulle. Les produits n'étant plus collectés, les paysans producteurs, découragés, ont abandonné la filière. Malgré la récente libéralisation du secteur, l'exploitation du café et du cacao reste aléatoire. Seule une faible production sort encore des plantations non entretenues. En 2001 le Congo n'a exporté que 533 tonnes de cacao et 25,7 tonnes de café. Le champ est donc libre pour les investisseurs désireux de relancer la culture intensive de ces produits. C'est d'ailleurs là tout l'espoir d'une renaissance de la filière café et cacao. L'espoir des cultures d'exportation, c'est aussi le tabac, qui devrait tirer profit de la relance, l'année dernière, d'une fabrique de cigarettes par le groupe Bolloré-SEITA. Du fait de l'actuelle faiblesse de production locale du tabac, cette usine recourt encore à l'importation de sa manière première.

MARCHE DE LA CITE

Malgré les potentialités existantes, l'élevage est une activité peu développée au Congo. Les populations n'ont pas une tradition d'éleveurs, en dépit de la volonté affichée par les autorités politiques de promouvoir ce secteur. Et pour cause : la production nationale des produits carnés ne suffit pas à couvrir les besoins de la population. Ce qui contraint le Congo à des importations massives de produits alimentaires d'élevage. Au cours de l'année 2001, le pays a importé environ 3000 tonnes de viande de porc, près de 1500 tonnes de viande de bœuf et plus de 17.000 tonnes de poulets. Quant à la production laitière, elle est nulle : le Congo a importé 11.788 tonnes de lait de toute nature l'année dernière.
L'absence de fabrique industrielle d'aliments de bétail est un des freins au développement de l'élevage. La Minoterie d'Aliments de Bétail (MAB), l'une des seules usines du secteur a cessé ses activités au début des années 90. Le pays recourt donc aussi à des importations massives de produits alimentaires d'élevage.

LA CITE


Optimisme pour l'avenir de la pêche

En dépit des eaux poissonneuses des 170 km de côte congolaise, la pêche maritime industrielle est encore embryonnaire et très peu structurée. Le niveau d'investissement peu élevé dans le secteur justifie la faiblesse des prises. On compte à peine une dizaine d'armements pour 30 chalutiers de faible capacité. La production étant insuffisante, le Congo est contraint d'importer près de 80% des ses besoins en produits halieutiques. Soit pour l'année 2001 : 22.595 tonnes de poissons congelés ou frais et 3.358 tonnes de poissons salés et séchés. 1.736 tonnes seulement ont été remontées dans les filets, au large des côtes nationales. Le secteur de la pêche a cependant enregistré une nette amélioration de sa production en 2001, soit 12%. Les prises de crustacés ont dépassé 500 tonnes, soit une augmentation de 54% par rapport à l'année précédente (2000). La crevette représente à elle seule la principale exportation halieutique.
Henri Djombo , Ministre de l'Economie Forestière, de la Pêche et des Ressources Halieutiques , se montre optimiste quant aux potentialités : "…nous avons encore la possibilité de créer de nouveaux armements pour améliorer les captures et essayer de nous approcher du potentiel de nos eaux maritimes. En eau douce, là aussi le potentiel est fortement sous-exploité. Théoriquement, nous pouvons produire cent mille tonnes de poissons, à partir de nos rivières, et du fleuve Congo. "

MINISTRE DJOMBO

LANGOUSTES LOCALES

Depuis le 16 février 2001, l'Union Européenne autorise les exportations de poissons en provenance du Congo.

Harris N'Kounka, directeur général de PEMACO ,une société de pêche spécialisée dans l'exportation de crevettes, se réjouit de cette décision, mais il regrette la rigueur des Européens. " Le Congo a enfin été remis en selle dit-il, mais uniquement pour les bateaux qui font toutes les opérations en mer ; C'est à dire qui font l'extraction, l'emballage et le conditionnement ". Pour obtenir un agrément définitif avec l'Europe, le Congo devrait remplir certaines conditions techniques et administratives, telles l'installation de laboratoires de contrôle qualité et la mise en place d'un système d'inspection des dispositifs de stockage.

Alphonse Mbama, Ministre du Développement Industriel et de la Promotion du Secteur Privé , explique à ce sujet : " Ce qui manque et que nous sommes en train de mettre en place, c'est un système de normalisation. (…) Il faut normaliser les produits, leur donner une forme et une dimension qui soit internationalement reconnue, de sorte que les échanges se fassent facilement avec les pays intéressés par nos productions industrielles. "
Harris N'kounka est néanmoins optimiste pour l'avenir de la pêche congolaise et prétend que davantage de prises pourraient être soustraites à la mer, sans mettre en péril les réserves de poissons. Mais beaucoup reste à entreprendre pour restaurer le secteur, notamment au niveau du matériel de pêche. L'investissement est également nécessaire au bout de la chaîne de production. Le Congo manque en effet de mareyeurs et souffre de l'absence d'une chaîne industrielle de congélation et de fumage, qui prendrait aussi en compte les importantes prises de la pêche artisanale.

M. NKOUKA

Au sortir d'une période de guerre civile, le Congo doit maintenant construire son avenir et occuper la place qui lui revient dans le développement de l'Afrique Centrale. Le gouvernement congolais l'a compris et a donné une nouvelle orientation à son économie. Cette orientation passe entre autre par une restructuration basée sur la libéralisation des différents secteurs de l'économie, à travers des privatisations

Le nouveau Code des Investissements
garantit la sécurité aux opérateurs privés. D'autres textes comme le Code des Hydrocarbures,le Code Forestier
ou le Code Minier offrent un ensemble de mesures, juridiques ou fiscales, incitatives à l'investissement privé et à la création d'emplois. Quant au secteur bancaire, il se réforme également pour garantir un soutient efficace aux différentes initiatives.

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